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Isabel Dalhousie (Le club des ph... tome 4 sur 13

Martine Laurent-Skopan (Traducteur)
EAN : 9782264044037
304 pages
10-18 (15/10/2009)
3.72/5   47 notes
Résumé :
Isabel, la philosophe à l'esprit inquisiteur qui dirige la "Revue d'éthique appliquée", reste difficilement fidèle à ses exigences morales.

Entre la naissance du petit Charlie et son amour pour Jamie, le père, de 14 ans plus jeune qu'elle, elle avance en terrain inconnu. Sa nièce Cat refuse cette situation, sa gouvernante Grace lui dispute l'autorité sur son fils et elle-même se trouve mêlée à la disparition mystérieuse d'un peintre, ce qui n'arrange... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Le bon usage des compliments... un titre un peu pompeux et un peu creux, mais plutôt agréable, pour un livre également un peu pompeux et un peu creux, mais plutôt agréable.

Autant le dire tout de suite, il ne s'y passe pas grand chose : Isabel pouponne, Isabel a envie d'acheter un tableau, Isabel a un problème de boulot, Isabel roucoule avec son amant beaucoup plus jeune, Isabel essaie de se réconcilier avec sa nièce dont elle a piqué le sus-cité amant...

Isabel ? Soi-disant une philosophe écossaise qui dirige la très sérieuse Revue d'éthique appliquée et s'intéresse à tous les arts... Moi, j'aurais plutôt dit une demi-mondaine qui s'intéresse surtout à son nombril, n'a pas beaucoup de sens moral, et sort des théories philosophiques de café du commerce dès qu'elle en a l'occasion.

Cela dit, malgré le personnage principal insupportable et la quasi-absence d'intrigue, j'ai passé un bon moment de lecture ! D'une part grâce à la vraie héroïne de l'histoire, l'Ecosse, avec ses paysages, ses iles, son atmosphère, ses artistes... D'autre part pour cette petite enquête sans prétention (pas comme Isabel !) ancrée dans la vie quotidienne et qui m'a un peu fait penser aux mystères d'Agatha Christie.

Bref, si dans la famille Alexander McCall Smith je demande plutôt la sympathique Mma Ramotswe que l'agaçante Isabel Dalhousie, je reviendrai quand même peut-être un jour à Edimbourg pour la voir...

Challenge PAL.
Lisez aussi la super critique (au vitriol) de ce même livre par Jeandubus.
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Le bon usage des compliments.

Isabel Dalhousie est une dinde qui plus est une riche dinde vivant en Ecosse, A Edimbourg.

La quarantaine passée, elle est directrice à mi-temps d'une publication philosophique. Elle pique le petit ami de sa nièce et se fait faire un enfant mais refuse de partager avec le père plus que d'agréables moments jusqu'à lui demander d'attendre en réponse à sa demande en mariage... (belle muflerie)

Elle s'entiche d'un tableau représentant un paysage de l'île de Jura (Hébride intérieure) dont la valeur aux enchères de 20 000 £ équivaut à un an de traitement de son jeune et fougueux amant.

Au diable les scrupules, elle a hérité de onze millions de livres sterling, ce qui la met à l'abri du besoin.

Répudiée par le comité de lecture de sa « Revue » elle met 200 pages à se rendre compte qu'elle pourrait très bien la racheter à son prix dérisoire de 60 000 £ soit trois fois le prix du tableau. Tout çà pour "contrer les manigances d'un obscur philosophe adepte des coups tordus » (4° de couv').
Et dans ce rayon elle tient la distance, la « famous grouse » dont on ne sent ni la clarté ni la courtoisie d'un comportement globalement solipsiste.

Quand elle se rend sur l'île de Jura (180 habitants dont elle ne connait presque personne (sic) soit le directeur de l'unique distillerie et les propriétaires de l'unique hôtel …. Rires) c'est pour mener une sorte d'enquête artistique convenue puisqu'il faut bien qu'il se passe quelque chose, en dehors d'elle, dans ce roman.

Voilà donc un aperçu du « monde raffiné d'Isabel » promis en quatrième de couverture et la « façon féroce » dont s'y livrent les combats.

Une telle accumulation de sottises – la cougar est malgré la très haute idée qu'elle a d'elle-même, une sacrée gaffeuse – ne peut naître que d'un esprit profondément misogyne et du reste la signature du livre est masculine.

Alexander McCall Smith est l'auteur dont le seul intérêt est de tenter de nous donner le goût de l'Ecosse par le biais de ses paysages et de ses moutons. Mais Peter May est cent coudées au-dessus.

Dans le monde raffiné de son personnage ,il n'y a ni pauvres ni chômeurs, ni punks, ni foot, ni bière.... il y a la Saab d'Isabel, les biberons de Charlie, et la serviette éponge qui tombe des reins nus de Jamie qui fait rougir mémé.

Aucune femme ne pourrait défendre un tel personnage (en dehors des folles lubriques inclassables et vivant mal leur féminité) dans un roman.

Alexander a dû en baver d'abord avec sa mère. En tout cas celle-ci ne lui a pas transmis l'incomparable humour britannique..


A l'occasion je lirai une des 8 enquêtes Mma Ramotswe pour voir si ce bon usage des compliments est un accident ou un rite.


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Comme d'habitude, Alexander McCall Smith joue la modestie, avec sa philosophe Isabel Dalhousie. Semblant de rien, il "balance" avec humour, les professeurs d'université un peu médiocres, le non évolution des programmes d'opéra , il donne des règles de bienséance et donne une impulsion grâce à sa philosophe pour s'extraire des carcans de la vie quotidienne.
C'est très plaisant car il semble bien connaître les sujets qu'il aborde légèrement, la palette des sujets est aussi très vaste.
La trame de l'intrique est celle d'un roman policier, à la Nestor Burma mais pour une philosophe.
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On pourrait se demander ce que fait cette série dans la collection "grands détectives" de 10/18 car il n'y a ni policiers, ni détectives mais une philosophe fonctionnant à l'intuition.

Dans le cadre de cet opus, Isabel a la désagréable surprise d'être évincée de son poste de directrice de la "Revue d'Ethique" et émet quelques doutes quant à l'authenticité d'un tableau qu'on souhaite lui vendre.

Elle connaît également quelques difficultés relationnelles avec sa nièce Cat depuis qu'elle et son compagnon Jamie sont parents d'un adorable Charlie.

Ce qui est agréable dans la lecture de cette série c'est d'évoluer dans un univers feutré, élégant en compagnie de gens posés et réfléchis.

Certes, il y a des coups bas, mais l'héroïne cherche toujours à les affronter de manière intelligente et subtile. On peut lui reprocher d'être trop cérébrale mais Isabel connaît ses faiblesses et ses limites.

Et puis, il y a Edimbourg, son art de vivre et ses codes.

Ce n'est pas une lecture transcendante mais je me sens à l'aise dans l'atmosphère ouatée qu'a su instaurer l'auteur.
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Changements en vue dans ce quatrième tome des enquêtes philosophiques d'Isabel Dalhousie. Désormains jeune maman, Isabel trouve un nouveau rythme de vie entre biberons, revue philosophique et vie sentimentale. Habilement secondée par Grâce, sa gouvernante, et Jamie, son amoureux, elle va cependant traverser une zone de turbulences dans le domaine professionnel...

Une certaine routine tend à s'installer dans cette série, loin d'être désagréable cependant. Lire cette série, c'est comme lire un long roman au coin du feu, car l'ambiance, l'intrigue et les personnages sont sensiblement les mêmes au fil des épisodes bien que la vie sentimentale d'Isabel change du tout au tout. C'est certainement pour cette raison qu'il s'agit de ma lecture anti-blues, mon livre de chevet en période de fatigue ou de stress. J'aime retrouver cet univers écossais feutré et raffiné. Dans ce volume, Alexander McCall Smith nous propose qui plus est une petite virée sur une île des Hébrides, celle de Jura où Georg Orwell aurait achevé la rédaction de 1984. Excursion familiale placée sous le signe du colorisme écossais... Prochaine lecture en vue, La douce tranquillité des samedis...
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Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
Puisque Walter avait lui même fait allusion aux tableaux, Isabel se sentit libre d'aller les regarder de plus près. On a un regard étrange avec les possessions des autres. On ne peut pas se permettre à fouiner ostensiblement lorsqu'on entre dans une pièce : inspecter les titres de la bibliothèque ressemble trop à une tentation pour cerner les goûts des occupants
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Oui, il faut à l'amour un objet.
Peu importe lequel,
Enfin, j'aimais un moteur de pompe,
Aussi beau que toi.
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Il n’eût pas manqué de souligner que les parents doivent considérer l’enfant comme un être à part entière, et non comme le jouet de leurs désirs. D’après sa vision des choses, quand on a un enfant, c’est pour lui donner la vie, et non pour se faire plaisir. Reconnaître à chaque nouveau-né une valeur intrinsèque ne veut pas dire qu’il aurait su s’y prendre, et distinguer le haut du bas.
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L'équité commande de traiter amis et étrangers de la même façon, ce qui semble difficile à accepter. Imaginez que vous vous trouviez devant un immeuble en flammes. Deux personnes apparaissent à deux fenêtres voisines, appelant à l'aide. L'une des deux est votre ami, l'autre un étranger. Vous avez une seule échelle et vous ne pouvez en sauver qu'un. Certains prétendent que l'on ne peut pas choisir entre ces deux personnes, qui méritent toutes deux d'être sauvées. La solution est de jouer à pile ou face. Mais qui prendrait cette idée au sérieux ?
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mais elle sentait aussi que cela avait quelque chose de mesquin et de répréhensible....
Elle ferma les yeux: la vengeance est douce, mais nuisible.Elle ne souhaitait pas les traiter comme elle avait été traitée elle-meme.
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