Je suis à nouveau partie au Botswana chez Mma Ramotswe.
Celle-ci voit arriver un nouveau détective en ville. Gaborone est elle suffisamment grande pour ces deux agences ? Et puis franchement, est ce qu'un homme aura les qualités nécessaires pour combattre le talant de Precious Ramotswer et résoudre les affaires aussi bien qu'elle ? Rien n'est moins sûr !
De son côté, Mma Makutsi s'émancipe un peu, cette femme à la vie et à la peau difficile sans oublier ses grosses lunettes a ouvert sa propre entreprise ! Apprendre la dactylographie aux hommes ! Ceux-ci ne souhaitant pas se ridiculiser ne vont pas dans l'école traditionnelle de secrétariat où ils risqueraient de perdre la face en comparaison des compétences féminines pour le secrétariat… (haaaa les hommes !) et voilà donc Mma Makutsi, assistante détective, professeur et commençant (enfin !) à gagner sa vie de manière à pouvoir s'offrir quelques douceurs. Et ce n'est pas tout ! elle se trouve même un amoureux ! Si, si, un homme divorcé…
Mais voilà une nouvelle enquête pour Mma Ramotswe, Mma Sellipeng (femme peu sympathique au demeurant…) l'engage pour vérifier avec qui son mari la trompe….
J'ai comme d'habitude adoré ces nouvelles aventures de Mma Ramotswe, Mma Makutsi et Rra JLB Matekoni. Les choses évoluent, lentement, mais sûrement. Les enquêtes se font avec intelligence et sans violence dans ce beau pays qu'est le Botswana !
Et je n'ai toujours pas la signification de « JLB »….
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Quatrième opus de la série. C'est toujours un plaisir de retrouver les enquêtes de Mma Ramotswe. J'ai l'impression de cheminer côte à côte avec une vieille amie.
Cette fois-ci, Mma Ramotswe et Mma Makutsi vont devoir faire face à quelques affaires épineuses : l'ouverture d'une agence rivale (dont le propriétaire semble être imbu de sa personne), un soulagement de conscience, une déclaration de foi, et bien d'autres choses encore...
Bref, on ne s'ennuie jamais au Botswana et à plus forte raison à Gaborone. Vivement la suite des aventures de Mma Ramotswe :)
Bonne lecture :)
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Ce fut en entendant ces paroles que Mma Ramotswe comprit ce qui allait suivre. Depuis qu’elle avait ouvert l’Agence N 1 des Dames Détectives, elle avait reçu un afflux régulier de demandes d’enquêtes sur des époux dévoyés, ou soupçonnés de l’être. Ces craintes féminines se révélaient généralement fondées et Mma Ramotswe avait dû se faire la messagère de ces infidélités plus souvent qu’elle ne l’eut souhaité. Toutefois, cela faisait partie du métier et elle s’en acquittait avec dignité et compassion.
A ses débuts, Mma Makutsi ne connaissait pas grand-chose aux moteurs, mais elle avait appris très vite et était désormais capable d’effectuer une révision et quelques réparations classiques sur la plupart des marques de voitures, à condition que les modèles ne soient ni trop dépendants des systèmes capricieux du genre que les fabricants allemands aimaient cacher dans les véhicules pour compliquer la tâche des mécaniciens du monde entier.
La surprise de Mma Ramotswé se manifesta sous la forme d'un large sourire. Elle n'avait pas imaginé que ce serait si facile, mais l'instinct qui l'avait poussée à s'adresser à Mma Boko se révélait justifié.C'était toujours la meilleure façon de recueillir des renseignements : aller tout simplement interroger une femme qui sait ouvrir ses yeux et ses oreilles et qui aime parler. Cela marchait toujours. Interroger des hommes ne servait rien : ils n'étaient pas assez intéressés par les autres et leurs faits et gestes. Voilà pourquoi les vrais historiens de l'Afrique avaient toujours été les grands mères, qui se souvenaient des lignées et des histoires qui les accompagnaient.
Je ne dois jamais perdre de vue quelle chance j'ai dans la vie, songeait Mma Ramotswe. Je dois m'en souvenir à chaque instant, mais surtout maintenant, tandis que, assise sur la véranda de ma maison de Zebra Drive, je contemple le haut ciel du Botswana, ce ciel si vide que son bleu paraît presque blanc.
Quelle chance nous avons d’être entourés d’amis aussi gentils et de vivre dans ce pays, qui est si bon pour nous ! Nous avons vraiment de la chance…
Alexandre MacCall Smith au Botswana par Journeyman Pictures