Je ne sais pas ce qui m'a pris de lire ce livre ... encore une fois, malgré que je me sois jurée de ne pas m'y laisser reprendre, j'ai suivi "la mode", les émissions littéraires (ou plutôt l'émission littéraire). A chaque fois, je suis déçue. Et cette fois-ci encore ... ou pas ?
Oui, je suis déçue dans le sens où le livre est bien en-dessous des louanges dithyrambiques. A en croire les critiques littéraires, on ne publie plus que des chefs d'oeuvres. Quelle belle époque que celle dans laquelle nous vivons !
Tout d'abord, je n'ai toujours pas compris le titre. Bon, je suis une handicapée des maths, mais quand même ... et ensuite, je ne vois pas le rapport entre le titre et le contenu. J'entends déjà certains qui murmurent : "Faut-il qu'il y en ai un ?".
Quant au contenu, il y a un fond émotionnel qui touche tout le monde : les lectrices verseront des larmes furtives car on parle d'enfants tués et les lecteurs s'identifieront aux pères endeuillés.
L'histoire est belle, naturellement. Je ne le nie pas. Mais la forme...il y a des centaines de paragraphes qui, certains ne font qu'une ligne. L'auteur parle d'un tas de choses avec peu (sans ?) rapport avec le fil du récit.
En particulier, la seconde partie rompt radicalement avec la structure de la première partie. On dirait une ébauche du livre que
Colum Mc Cann n'aurait pas eu à coeur de se débarrasser et qu'il a coller à la fin du premier livre.
Et pourtant, ça marche ! La preuve : j'ai abandonné ma lecture au bout de deux cents pages. Mais je pense que c'est le style, le rythme, la manière dont c'est écrit ne m'ont pas lâché pendant ces deux jours de purgatoire et j'ai finalement repris le livre pour le finir.
Alors, j'ai aimé ou pas ?
Je ne conseillerai pas
Apeirogon à quelqu'un. Mais je ne l'en dissuaderais pas de le lire. Chacun se fait son idée.