AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,98

sur 805 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Très belle écriture, mais pour moi, une grande déception, à la limite du rejet. le ton n'était pas celui que j'espèrais et l'histoire, bien trop sombre à mon goût, n'éveille chez moi aucun écho. Un livre qui m'est resté étranger.
________

Je l'ai lu, j'ai été terriblement déçue. Encore de l'alcool, des prostituées, l'amérique urbaine, détestable. Les pauvres petits personnages, dont Corrigan, le prêtre irlandais, insectes perdus dans un univers hostile, qui surnagent à peine. Lourd, lourd, très lourd, tout ça, triste et poisseux. Morne.

Une très belle écriture. Un exercice de style,même.

Je n'ai jamais réussi à accrocher. A peine un frémissement, dans le dernier tiers du roman, après l'ultime changement de point de vue. Des femmes. Des geeks. Un peu plus mon domaine.

Pourtant, on sait combien j'aime ces romans techniquement bien foutus, cohérents, avec un pivot, des histoires satellites... C'est conçu comme un Jonathan Coe. C'est encore mieux écrit (exception faite de cette manie de vouloir copier des tournures orales). Mais sans aucun humour. Un gros caillou dans l'estomac, qui a beau être un lingot d'or, çe ne le rend pas plus digeste.

Le funambule est le fil conducteur, c'est le cas de le dire. Il sert à la fois de repère géographique et chronologique. Autour de lui défilent ces petits ou ces grands drames de la vie moderne. On enfile: morts, deuils de fils tué en Irak, couples qui s'effilochent, brèves étreintes sans avenir...

Je ne dis pas qu'il n'y a pas eu quelques pointes d'amour et d'optimisme. Mais c'était froid, suis restée froide.

L'ultime petit détail qui n'a l'air de rien: j'avais pris des notes sur ce livre, péniblement. Quelques mots. Et quelques citations. Et au moment d'écrire mon billet, impossible de remettre la main dessus. J'ai cherché pendant des jours, bizarrement incapable de faire sans... Deux trois fois par semaine, je me mettais à soulever les coussins du canapé, à regarder sous le lit. J'ai voulu m'en passer, mais c'était impossible. Un blocage.
Lien : http://talememore.hautetfort..
Commenter  J’apprécie          90
Content de l'avoir terminé ce roman, mais PAS content de l'avoir lu. Je ne le conseillerai pas, trop de personnages. New-York est raconté avec beaucoup de violence, drogues, prostitution, rien de positif qui pousserait les gens à visiter cette ville, je me sens mieux dans ma petite Europe et ne suis pas prêt à commencer un autre roman de Colum McCann, étant déçu par ce roman-ci. Suis-je un lecteur difficile ? Je ne pense pas.
Commenter  J’apprécie          50
Après deux énormes coup de coeur avec Danseur et Les saisons de la nuit, je partais déjà conquise tant j'aime les histoires que conte Colum McCann et tant j'aime les romans chorales. Malheureusement ça été une déception, je n'ai réussi à prendre par à la vaste course.

Le début m'a énormément plu, on suit Corrigan a travers les yeux de son frère dont on connaîtra le non bien plus tard, leur enfance en Irlande, le départ de Corrigan aux Etats Unis et les retrouvailles des frères au milieu des prostitués, de la misère et de la religion.
Nouveau chapitre, nouveau personnage, on suit Claire, mère d'un soldat mort au Viêt-Nam, qui essaye de se lier d'amitié avec d'autres mères qui ont perdus leur fils durant cette guerre.
Chapitre suivant, encore un nouveau personnage, comme dit plus haut j'aime les romans chorales mais là c'est trop abrupte, trop froid, les personnages sont comme balancés aux lecteurs, j'ai besoin comme pour le début du roman de connaître la vie des personnages pour m'attacher, Corrigan est le seul personnage du roman qui m'a vraiment ému, les autres m'ont laissé hermétiques car je me suis sentie extérieur à leur histoire. Certains chapitres m'ont paru très très long et même certain inutile à l'histoire.

La fin nous fait saisir le lien entre chaque personnage mais c'était trop tard pour moi, j'étais déjà ailleurs.

Le funambule qui est un peu le fil rouge du roman, est un fil bien fin, au fur et à mesure du récit, je me disais tout ça pour ça ! Pourquoi prendre cet évènement captivant, très intéressant pour en faire quelque chose de si peu développer, n'en faire d'un prétexte.

Et que le monde poursuive sa course folle, est un roman sombre, miséreux, froid, qui laisse peu de place à l'espoir, à la lumière.
En revanche, je tiens à souligner la prouesse d'écriture de Colum McCann qui à chaque changement de narrateur a su se mettre dans une peau différente et a su modifier son style.
Commenter  J’apprécie          40
Des paumés, des écorchés, des prostituées, des drogués, du racisme, des vols, des délits de fuite, voilà une description bien noire de New York. L'histoire de ce funambule, Philippe Petit, qui traverse, sur un cable, le vide entre les Twin Towers et qui m'avait vraiment donné envie de lire ce livre n'apparait que comme décor, illustration du monde fou décrit par l'auteur. Ces histoires, à quelques soubresauts près, ne m'ont pas passionnées.
Commenter  J’apprécie          30
Si j'ai apprécié, et encore en m'accrochant, la première partie, le reste du roman m'a paru bien indigeste. le funambule sert de fil conducteur, tandis qu'en bas danse la ronde des accidents de la vie actuelle. Morts, deuils de fils tués au Vietnam, couples en crise, alcool, prostitution, pauvreté, drogue et violence. Les personnages semblent égarés dans un monde inhospitalier, qui offre une vision bien noire et pessimiste de New-York. Lourd et triste, voilà ce que je retiendrai.
Commenter  J’apprécie          20
Charmé par Danseur, j'ai été plutôt déçu par celui-là : le genre texte choral commence à devenir usé, l'évolution est laborieuse, le style paraît parfois forcé et l'intrigue a peu d'intérêt. Et comme pour tous ceux du genre, le risque du déséquilibre d'intérêt selon les personnages n'est pas évité.
Commenter  J’apprécie          10
Avoir du mal à lire un roman et pourtant l'apprécier. Sentiment étrange ...

Point commun entre la couverture et le récit: ils donnent le vertige. Vertige de la société et de ses dérives. Plongée au coeur de la noirceur du Bronx des années 70 pour crescendo aller vers du plus lumineux.

Des personnages que l'on suit, mais qui m'ont parfois donné l'impression d'être décousus au fil du récit.

La plume de McCann a ce don de faire passer "avec douceur" et espoir des sujets lourds et violent, donnant l'impression de nous mettre en attente d'un meilleur qui se profile au fil des pages.Cette lecture ne laisse pas indifférent mais pourtant elle ne laisse pas un souvenir impérissable. Peut-être parce que finalement elle se veut un reflet de la société nous plongeant ainsi dans une certaine banalité lue tous les jours dans les journaux (à la différence qu'ici on peut se dire "ouf c'est une fiction")?

Je n'arrive vraiment pas à me faire une opinion sur ce roman ...sur l'auteur ... Je pense que j'aurai besoin de me plonger dans Transatlantic pour me forger une réelle opinion (n'y voyez pas une excuse pourrie pour .... je l'ai déjà)
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (1842) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz de la Saint-Patrick

Qui est Saint-Patrick?

Le saint patron de l’Irlande
Le saint-patron des brasseurs

8 questions
251 lecteurs ont répondu
Thèmes : fêtes , irlandais , irlande , bière , barCréer un quiz sur ce livre

{* *}