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Thierry Arson (Traducteur)
EAN : 9782258072329
420 pages
Presses de la Cité (24/08/2007)
3.8/5   5 notes
Résumé :
C'est un monde où l'homme a atteint un degré de technologie inédit... Il peut programmer la matière et reproduire à peu près n'importe quelle substance ; il peut transmettre instantanément informations et matière, d'un bout à l'autre du système solaire. Et ce, grâce au collapsium, un cristal composé de trous noirs miniatures, utilisé pour constituer l'Anneau collapsial, une structure géante encerclant le Soleil. L'inventeur du collapsium, Bruno de Towaji, vit en rec... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Un " pas très bon " moment de littérature mais un MUST de hard –science .

L'univers que matérialise l'auteur est une époustouflante réussite …
Dans un lointain futur la science maîtrise la matière .. la gravité .. la vitesse de la lumière .. et la mort .
Bref : on est dans l'ingénierie cosmique ( c'est un euphémisme ! ) .

Le " roman " est constitué de 3 récits cohérents qui succèdent .. sans transitions soignées et continuités de style ...
Il y a des annexes passionnantes ( que j'ai eu la très bonne idée de potasser en premier ) ...
Les aspects littéraires sont inexistants .
j'hésite à parler de littérature et même de roman ou de recueil de nouvelles ! ...

Cependant ce récit est envoûtant pour l'amateur de hard SF .
On se frotte aux hypothèses les plus audacieuses .. sans sombrer le ridicule .
C'est excessivement intéressant et cela passe très bien .
Les ravages du sens of wonder que l'on aurait pu redouter ne sont pas au rendez-vous .
Pas bien écrit du tout (limite catastrophe sauf pour la caractérisation ) mais excellent .
L'auteur aurait gagné à faire ce travail en collaboration avec une plume plus adroite ( plus littéraire ) .

C'est un BON BOUQUIN DE HARD SF .. très digeste en prime …
Avec la thématique de la science comme bienfait et comme sources de périls ingérables .
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Deux niveaux de lecture

Collapsium n'est pas à proprement parler un roman mais un recueil de trois nouvelles mettant en scène des personnages récurrents dans un univers hautement technologique.
A chaque nouvelle, Bruno de Towaji, inventeur de génie d'une substance révolutionnaire, le collapsium, est appelé à la rescousse pour sauver l'humanité d'une utilisation défectueuse de son invention. Néanmoins, ces trois nouvelles forment un tout et il n'est pas aberrant de les avoir réunies dans un seul ouvrage.

Ma première critique vient du fait que les trois nouvelles ont été posées telles quelles. Pas de transition et surtout, au début des nouvelles 2 et 3 des redites qui nuisent à la fluidité du roman.
Ma seconde critique viendra des histoires elles-mêmes. Si on fait abstraction de la qualité scientifique (indéniable) des propos, les histoires sont d'une naïveté confondante, une trame ultra simple (voire simpliste), des solutions téléphonées. Bref pas à la hauteur d'un bon bouquin de hard science.

Si maintenant, on fait abstraction de l'histoire, on est en face d'un roman hard science de très haute volée.
Les annexes, en sont la substantifique moelle. Mais si elle sont importantes et hautement scientifiques, elle ne sont pas pour autant indispensable. Les courtes explications données dans le corps du "roman" suffisent à la compréhension générale de l'histoire (simpliste je le rappelle).

McCarthy est un scientifique, sa prose fait foi. Son univers, aussi improbable et futuriste qu'il soit, est crédible et argumenté, on pourra regretter que toutes les implications du faxage (la téléportation façon Star Trek, spock est enfoncé) qui permet de créer des doubles parfaits de soi ne soient pas abordées (Richard Morgan dans le cycle de Takeshi Kovacs, tome 1 : Carbone modifié avait fait mieux).
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Le "roman" est en fait un recueil de trois longues nouvelles. Dans chacune d'elles, Bruno, le créateur du Collapsium, est appela à la rescousse pour sauver le monde. L'intrigue est banale, et n'a rien de surprenant. le coté originale du roman, c'est son coté Hard SF. Au début, j'avais un peu peur de me lancer dans le livre, justement pour son côté "très scientifique" (il y a des annexes à la fin avec des équations), surtout que je ne suis pas un grand lecteur de Hard SF. Mais, à la lecture, ce fut un véritable "tourne-page", je voulais connaître la suite. Lecture conseillée à tout amateurs de Hard SF.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
D'une certaine façon, on pourrait décrire les dix premiers millénaires de l'histoire humaine comme une lente et progressive ascension vers la liberté. Non pas cette liberté condamnée et infortunée du primate de la savane, mais la démocratie éclairée de l'humanité éduquée qui a reconnu – et de fait catalogué avec une extrême minutie – la valeur de l'action individuelle. La société, pensait-on alors, devait oeuvrer à développer au maximum le pouvoir – et avec lui la responsabilité – de chacun de ses représentants, afin que la réussite et l'échec, le bonheur et le malheur soient accessibles en fonction directe des efforts fournis.
Il s'avéra que cette théorie était un tas de foutaises de A jusqu'à Z : Les gens détestaient le principe de la responsabilité autonome. Depuis toujours. C'est seulement quand elle devint inévitable parce que universelle, quand il n'y eut plus de « tiers mondes » non civilisés où fuir, que l'évidence se fit jour : ce que les gens désiraient vraiment, au plus profond d'eux-mêmes, c'était un souverain charismatique à admirer et sur qui raconter un tas d'horreurs et décharger tous leurs problèmes.
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Si Isaac Newton est connu à travers les mondes pour ses recherches fruitières sur la gravité, il faut savoir qu'il fut en fait très troublé par ses découvertes. Une action à distance, un effet sans cause explicable ? L'idée aurait été absurde si sa réalité n'avait pas été aussi aisément démontrée. Et si l'attraction universelle lui devint vite ennuyeuse, l'inertie fut sans conteste l'épine la plus acérée plantée dans son cuir d'aristocrate, une énigme qui le démangea jusqu'à la fin de sa vie.
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Jadis les démocraties ont renversé les monarques en promettant la liberté. Quelle plaisanterie ! Comme si les gens désiraient être responsables ! La liberté c'est trouver quelqu'un qui réglera à votre place les détails de la vie quotidienne et même les problèmes importants dans lesquels vous êtes tellement immergé que vous ne les voyez plus. Les gens ne veulent pas d'un dictateur, c'est évident. Mais ils veulent qu'on leur dicte tout, sous la forme d'un fonctionnaire qu'on peut blâmer à loisir. Voilà ce qu'est la démocratie, pour tout le monde à l'exception du monarque lui-même.
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C'était le problème avec la recherche fondamentale. Les résultats escomptés ne vous apprenaient rien, ou plutôt ils vous apprenaient que vous n'aviez rien appris. Mais les résultats inattendus pouvaient signifier n'importe quoi, erreur expérimentale, conception erronée ou simple folie de la part de l’expérimentateur.
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L'ambition doit incorporer une certaine acceptation de l'échec, Tam. Sinon elle n'a pas d'envergure.
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