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Les chevaliers des Highlands tome 6 sur 12
EAN : 9782290076941
441 pages
J'ai lu (18/06/2014)
4.22/5   51 notes
Résumé :
Kenneth Sutherland souhaite intégrer une armée secrète afin d’appartenir à l’élite des guerriers écossais. Pour cela, il doit remporter les jeux des Highlands. Mais dans sa préparation, il est déconcentré par la jolie lady Mary de Mar.
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Un nouveau tome plaisant à lire (cela reste du McCarty) mais qui ne m'a pas emportée autant que les précédents !

Depuis que Kenneth Sutherland a découvert l'existence de l'armée secrète du roi Bruce, il n'a qu'une seule idée en tête, intégrer ce corps d'élite. Malgré ces nombreux talents, son beau frère, Magnus Mackay (Le Saint), lui met des bâtons dans les roues et le défie de remporter les jeux des Highlands. Cela aurait du être chose aisée si Kenneth n'avait pas été troublé par cette jeune femme aux habits sombres et sans charme qui se révèle être la jolie Mary de Mar, la veuve du Comte d'Atholl.

Une nouvelle fois, Monica McCarty nous emporte dans une romance passionnelle entre deux personnages assez forts. Cependant, cet opus est un peu trop porté sur la romance (parfois un peu trop mièvre d'ailleurs) au détriment des faits historiques. On stagne dans ce tome où les moments d'actions sont bien trop rares, du côté de la guerre imminente entre le roi Bruce et le roi d'Angleterre Edward, on reste sur les préparatifs et l'espionnage, finalement la Garde de Bruce est très peu mise en avant et c'est un peu dommage.

Kenneth Sutherland est un personnage très caractériel, soupe au lait, colérique, sanguin et qui manque de sang froid d'où les doutes de Mackay à l'accepter comme nouvelle recrue dans la Garde Royale. Ces deux là n'en finisse pas de se chamailler, se provoquer et se chercher, leur confrontation est inévitable et donne droit à des situations plutôt drôles et irrésistibles, on sent bien qu'ils reconnaissent chacun les compétences de l'autre mais tous deux sont complètement dans le déni et préfère passer leur temps à se quereller. Par ailleurs, Kenneth se traîne une réputation d'homme à femmes due à son physique très avantageux et à son membre viril qui d'après les rumeurs les contente pleinement.

C'est ainsi qu'il rencontre pour la première fois, la Comtesse d'Atholl, cette dernière le surprend dans les écuries en pleine situation lubrique, elle l'observe et lui ne peut s'empêcher de profiter de la situation…

Mary de Mar est une jeune veuve, marié à 14 ans à un homme bien plus âgé, qui ne la jamais considéré davantage que comme une « gamine ». Ce dernier la trompait sans vergogne et délaissait son épouse pour ses combats. de cette union, elle a eu un fils David, qui lui a été très rapidement enlevé et envoyé à la cour Anglaise. Afin de passer inaperçue, elle s'habille de robes aux teintes tristes et de voiles sans charme, elle ne souhaite pas se remarier. Elle est devenue forte et indépendante et espère bien le rester. Malgré ses origines écossaises et l'amour qu'elle porte à son pays, elle vit en Angleterre pour rester proche de son fils.

La Comtesse attire l'attention de Kenneth malgré ses guenilles et son côté famélique, elle ne correspond pas à ce qu'il aime chez une femme et pourtant, il est bien décidé à dévergonder celle qu'il croit être une Dame de Compagnie. Mary n'est pas indifférente aux charmes de celui qui attire les femmes, comme les fleurs attirent les abeilles. Elle tente de lui résister, mais accepte une nuit de passion charnelle, Kenneth voudrait plus, mais pour Mary hors de question de mettre en péril son indépendance, elle décide donc de s'en aller. C'est là que Kenneth découvre qu'il s'agit de Lady Mary de Mar, celle que Bruce lui destinait. Quelques mois plus tard, Kenneth a intégré la garde après un entraînement intensif et difficile, il est envoyé par le roi Bruce en Angleterre afin d'espionner l'ennemi anglais. C'est là qu'il retrouve Mary, métamorphosée, cette dernière s'est embellit, s'habille de jolie toilettes et sourit. Kenneth n'ayant pas décoléré depuis leur unique nuit est toujours obsédé par la jeune femme et est bien décidé à se venger de celle qui a profité uniquement de ses prouesses sexuelles.

Leur relation est assez complexe, certes ils s'attirent, pour Kenneth, il s'agit d'une passion passagère, une femme plus énigmatique que les autres mais dont il se lassera avec le temps. Il n'envisage pas une seconde que ses émotions et ses ressentis soient davantage qu'une attraction physique. Pour Mary, Kenneth ressemble en apparence à son ex époux, coureur de jupons, fier et égoïste, elle ne souhaite pas revivre un second mariage identique : ne pas être concertée, devoir subir les décisions de son mari, ne pas être écoutée, être trompée et surtout ne pas être aimée. Alors forcément, on a un jeu du chat et de la souris jusqu'à ce qu'un événement change complètement la donne. Kenneth se révèle possessif et protecteur avec une quête d'être accepté pour ce qu'il est. Quant à Mary, elle lâche la bride et se révèle passionnée, acceptant peu à peu d'être séduite par le Highlander.

En bref, un tome qui mise essentiellement sur la passion amoureuse de deux personnages oubliant un peu l'action et le reste de la Garde. Toutefois, cela reste subjectif, car quand on lit cette série, on dévore forcément !
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Kenneth a toujours du braver les épreuves pour avoir ce qu'il voulait, aujourd'hui plus que jamais. Son plus grand souhait est de rejoindre l'armée secrète de Robert de Bruce, ces fantômes dont tout le monde ignore tout. Son accession va malheureusement être perturbée par Mary de Mar, comtesse d'Atholl.

Mary est ruinée et désespérément seule. Son mari s'est fait exécuté pour trahison par les anglais et son fils est leur otage. Elle vit comme une recluse, habillée comme une nonne. Elle se contente surtout de survivre jusqu'à ce que le roi Édouard ne l'envoie en mission diplomatique en Écosse et qu'elle ne rencontre Kenneth.

Leur rencontre sera explosive et ils ne cesseront de se battre l'un contre l'autre pour éviter d'accepter ce qu'ils ressentent réellement.

J'aime bien les Highlanders. Je suis pas complètement accro mais un petit roman avec l'un d'eux comme héros de temps en temps me convient tout parfaitement. Cette saga est un classique et cette nouvelle sortie est le deuxième tome que je lis. J'ai donc lu le quatrième et le sixième sans aucun problème de compréhension, tout est plutôt clair et très bien expliqué. La situation politique et le contexte historique prennent une énorme place dans le récit et je dois avouer que c'est aussi pour ça que j'apprécie tellement de me plonger dans ces histoires. Cette période, ces guerres entre anglais et écossais sont plutôt passionnantes et tout est très bien présenté ici, de manière très crédible. L'auteure précise à chaque fois, à la fin, ce qu'il en est par rapport à la réalité.. Et souvent elle est très juste! Pour chaque personnage elle s'inspire de quelqu'un qui a vraiment existé. Elle change parfois les dates, elle brode un peu mais rien d'énorme. le travail effectué est impressionnant, je suis juste fan.

Pour en revenir à un niveau plus sentimental, je dois dire que j'ai plutôt bien accroché avec ces deux héros. Mary est une femme blessée qui a eu une adolescence et des débuts dans la vraie vie plutôt catastrophiques. Sa rencontre avec Kenneth va être déterminante, surtout pour la femme qu'elle est. J'ai pris beaucoup de plaisir à la voir se métamorphoser petit à petit, s'ouvrir et prendre confiance en elle. Kenneth est le badboy par excellence, celui qui dit qu'il ne tombera jamais amoureux, bla-bla-bla. Il a un caractère horrible et un ego surdimensionné mais il est courageux et protecteur. J'ai bien aimé son côté homme des cavernes qui pense avant tout à son honneur, toussa toussa. Sa métamorphose est un peu clichée mais comme c'est super bon, y'a franchement rien à reprocher.

Bref, plus je lis cette saga et plus je l'apprécie. Pas de coups de coeur mais plutôt des bons moments passés grâce à des ingrédients vraiment chouettes: des romances mignonnes, du sexe bien dosé et surtout.. un contexte historique passionnant. Moi, j'en demande pas plus.
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Dans le tome précédent, on avait découvert Kenneth, le frère de l'héroïne. Il m'avait fait forte impression, pas forcement dans le bon sens du terme. Je me demandais bien comment l'auteur allait bien pouvoir s'y prendre pour me le faire apprécier un peu plus.

Et finalement, c'est passé tout seul, comme à chaque fois avec Monica McCarty. En quelques pages, j'étais à fond dans le décor, l'époque, l'intrigue. Retrouver Bruce par petites touches dans chaque livre, suivre l'évolution de son combat au travers des différents membres de la Garde est à chaque fois un plaisir renouvelé.

C'est donc Kenneth que l'on va suivre cette fois, dans son combat pour intégrer à tout pris la Garde de Bruce. Il va être prêt à tout pour s'y faire sa place. On découvre un personnage fort, déterminé et avec un courage à toute épreuve.

Mais c'était sans compter sur Mary de Mar, ex belle-soeur de Bruce et retenue "prisonnière" en Angleterre suite à la trahison de son mari. La rencontre de ces deux là va être explosive et passionnelle. Mais ils ne sont pas les seuls à décider de leur destin.

Comme dans chaque roman de ce genre, la fin est connue d'avance mais, c'est la manière d'y parvenir qui change à chaque fois et qui m'a, encore une fois, beaucoup plu ici. Aucune intrigue ne ressemble à une autre, l'auteur renouvelle à chaque fois ses intrigues et ses complots.


J'ai plus que hâte de lire la suite, et de découvrir l'histoire de nouveaux membres de la Garde!
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Quel plaisir de retrouver cette saga en xompagnie de Sandrine.

La plume de l'auteur, je ne pense pas qu'il y ait besoin de revenir dessus, elle me plaît beaucoup. Encore une fois malgré un contexte précis et quelque peu compliqué, je suis à chaque fois happée dans l'intrigue dès les premières lignes.

J'étais en attente avec ce tome car l'homme qui se fait appelé La Recrue n'était pas un personnage qui me plaisait particulièrement mais je peux vous dire qu'il a su se rattraper.
Le gros plus de cette saga c'est que malgré que ce soit la 6eme romance, l'auteur arrive à nous proposer des choses différentes. Bon j'avoue que le côté coup de foudre au premier regard m'agace un peu mais par la suite, Monica McCarthy ne se contente pas d'un copier coller.

Ce couple m'a fait beaucoup rire, j'ai adoré leur relation, houleuse au début, taquine un moment pour devenir plus ensuite. Ils m'ont vraiment plu ensemble. La Recrue est un homme imprévisible mais qui a un coeur énorme et qui va tout faire pour rendre sa belle heureuse, je l'ai trouvé très touchant pour ce trait de caractère.
En ce qui concerne la Dame, elle a du caractère, elle sait où elle veut aller et surtout où elle ne veut pas. J'ai aimé son côté effrontée et provocatrice.
Il forme un duo explosif mais si doux aussi...

J'espère pouvoir lire les prochains tomes rapidement en espérant que France Loisirs continue à publier les intégrales.
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Toujours dans le cadre de la lecture commune avec les copines, nous continuons la saga Les Chevaliers des Highlands de Monica McCarty et ce mois-ci, nous avons lu le tome 6 La Recrue.

Dans ce tome, nous retrouvons Kenneth Sutherland, le frère d'Hélène, l'héroïne du tome précédent, qui n'a qu'un seul désir, entrer dans la fameuse garde du roi Robert de Bruce. Bien évidemment il va rencontrer une charmante damoiselle ce qui va quelque peu perturber ses plans. Je n'en dirai pas plus car il vous faut découvrir leur histoire. Nous continuons en fond de suivre l'histoire du Roi d'Ecosse, de sa guerre contre l'Angleterre et de sa garde de beaux Highlanders.

C'est vraiment un réel plaisir de retrouver la plume de l'autrice, l'univers de ces romans tous les mois et de partager cela avec les copines. Ce fût comme à chaque fois une excellente lecture, bien que ce tome n'entrera pas dans mon top 3, jusqu'ici composé du Faucon, du Saint et de la Vipère. A titre plus personnel, j'ai trouvé les scènes de sexe un peu longuettes (tout un chapitre, et un long chapitre, pour la première, c'est un peu too much pour moi !). J'ai hâte de lire le prochain tome qui va faire entrer en scène un des Highlanders que nous connaissons peu jusqu'ici et un personnage féminin pour laquelle je nourris déjà quelques soupçons quant à son identité...

Je vous donne donc rdv le mois prochain !
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Ils chevauchaient depuis quelques minutes seulement quand une vive douleur lui traversa le bas ventre.
Elle tira si brusquement sur ses rênes qu’elle fit ruer son cheval et manqua de tomber de selle.
L’homme qui était légèrement moins effrayant que l’autre, parce qu’il souriait, parvint à calmer sa monture.
— Que se passe-t-il ?
Mary posa la main sur son ventre.
— Je ne sais pas. Je crois… que c’est… le bébé…
Il était trop tôt. Il ne devait pas arriver avant encore un mois.
La Vipère jura.
— Par tous les saints ! Ne me dites pas que vous êtes en train d’accoucher !
Si elle n’avait pas été sciée en deux par une nouvelle contraction, elle aurait ri en voyant les expressions horrifiées des deux hommes grimés comme des croque-mitaines.
— Pas encore, répondit-elle prudemment.
— Mais les douleurs ont commencé ? demanda le Faucon sur un ton beaucoup plus doux.
Elle acquiesça.
La Vipère jura encore et lança un regard à son compagnon.
— C’est toi qui t’en occupes. Tu as plus l’habitude que moi. Je ne crois pas que je pourrai supporter ça une fois de plus.
— Je croyais que tu pouvais tout supporter, le railla l’autre. On dirait que tu as peur.
— Et pas toi ?
— Je te le concède, répondit le Faucon avec une grimace. Fichtre, si seulement l’Ange était avec nous !
Mary s’efforçait de ne pas crier, mais elle ne put retenir un gémissement.
Les deux hommes jurèrent à nouveau, la Vipère employant un terme nettement plus cru. Elle se sentit soulevée de sa monture et déposée sur la selle du plus souriant, qui ne souriait plus du tout.
La route jusqu’à la côte lui parut interminable, même si elle ne se trouvait qu’à quelques kilomètres.
Chaque fois qu’une nouvelle douleur la parcourait (elles étaient irrégulières), elle sentait monter l’angoisse de l’homme derrière elle.
— Tenez bon, lui dit-il.
Cependant, les deux guerriers étaient clairement dépassés et leur tension augmentait encore la sienne.
Elle voulait son mari. Où était-il ?
Elle avait dû parler à voix haute car le Faucon lui répondit :
— Il ne tardera pas.
Il n’ajouta pas « j’espère », mais elle l’entendit quand même.
Une violente contraction plus tard, ils arrivèrent au bateau. Il était caché dans une crique quelque part au nord de Berwick. Une dizaine d’autres hommes attendaient sur le birlinn, le navire de prédilection des marins des Hébrides. Elle frissonna en apercevant l’oiseau de proie sculpté dans la proue. Au moins, elle savait d’où l’un des deux hommes qui l’accompagnaient tirait son nom. Le Faucon était le capitaine du navire. Elle préférait ne pas savoir d’où la Vipère tenait le sien.
Le Faucon l’aida à monter à bord et l’installa le plus confortablement possible. Elle vit les yeux écarquillés de l’équipage à mesure que la nouvelle de son état se propageait, ce qui ne contribua pas à la rassurer. Elle s’efforça de cacher sa peur et sa souffrance, sachant qu’ils étaient impuissants à l’aider.
Elle prit de longues inspirations profondes, pensant que cela la soulagerait. Il n’en fut rien mais, pendant ce temps, elle pensait à autre chose qu’à l’absence prolongée de son mari. Les marins autour d’elle commençaient à s’impatienter. Leur nervosité était compréhensible dans la mesure où seuls quelques kilomètres les séparaient de trois mille soldats anglais.
Elle étouffa un cri, tenant son ventre à deux mains et se recroquevillant en boule tandis qu’une nouvelle contraction la tenaillait.
Un marin à ses côtés la regardait avec compassion. Il avait une épaisse barbe et le visage crevassé d’un homme qui a passé de longues années en mer.
— Comptez, lui conseilla-t-il. Ma femme, qui en a eu dix, dit que ça aide de compter à voix haute. Quand on sait combien de temps elle va durer, la douleur est plus facile à supporter.
Mary n’en était pas convaincue, mais cela lui occupa l’esprit. Elle compta jusqu’à vingt avant que la contraction ne s’estompe.
— Des hommes approchent ! cria enfin la vigie.
Elle sentit une puissante vague de soulagement monter dans les rangs. Les hommes avaient hâte de se débarrasser de leur fardeau : elle.
— Où est-elle ?
Les hommes s’effacèrent pour laisser passer Kenneth. Il était couvert de terre et de sang, son visage était maculé de suie, ses cheveux emmêlés et collés par la sueur. Il ne lui avait jamais paru aussi magnifique. Elle tenta de se redresser, puis grimaça et se laisser retomber contre la coque.
Kenneth jura et lança un regard furieux au Faucon.
— Que lui est-il arrivé ? Elle est blessée ?
— Rien, elle…
Il n’attendit pas la fin de sa réponse et se précipita, sautant de coffre en coffre pour la rejoindre.
L’instant d’après, Mary sanglotait de soulagement dans les bras de son mari.
Tout irait bien. Il était avec elle. Elle était en sécurité. Elle n’aurait pas à traverser seule cette épreuve. Elle laissa échapper un peu de la peur qu’elle ressentait.
— Que se passe-t-il ? demanda-t-il en lui caressant doucement les cheveux. Où es-tu blessée ?
— Je ne suis pas…
— Mère ?
Mary sursauta et se redressa pour regarder vers la poupe du navire où David venait d’embarquer avec MacKay.
— David ? murmura-t-elle.
Son cœur s’emplit de joie. Elle se tourna vers Kenneth.
— Comment ?
Il lui sourit tendrement.
— Je t’expliquerai plus tard. D’abord, dis-moi où…
Il s’interrompit en l’entendant pousser un long cri de douleur. Elle se mit à compter en se tenant le ventre. Cette fois, elle arriva jusqu’à trente.
Elle était vaguement consciente de la panique de Kenneth. Il hurlait :
— Mais que lui arrive-t-il, bon sang ? Que compte-t-elle ? Faites quelque chose !
Elle ignorait à qui il s’adressait mais ce fut MacKay qui lui répondit :
— Félicitations, la Recrue.
— De quoi parles-tu ?
— Tu vas bientôt être père.
Kenneth se tourna brusquement vers elle, demandant une confirmation. La douleur s’atténua suffisamment pour lui permettre de hocher la tête.
Il écarquilla les yeux et, l’espace d’un instant, elle lut sur son visage la même peur et la même impuissance qu’elle avait observées chez les autres. Puis son expression changea et il afficha une détermination de fer.
— Non. Cet enfant naîtra à Dunstaffnage, avec l’aide de ma sœur.
Personne n’osa le contredire.
— En combien de temps peux-tu nous conduire chez nous, le Faucon ? demanda-t-il.
Chez eux. En Ecosse. Avec son mari et son fils. Elle n’avait jamais osé en rêver.
— Nous y serons demain soir. Peut-être un peu plus tôt si les vents sont avec nous.
— Demain soir ! s’exclama-t-elle.
Elle ne pourrait pas tenir toute une journée. Combien de temps cela avait-il duré pour David ? À peu près autant, se souvint-elle avec effroi.
— Et si le bébé arrive avant ? demanda-t-elle.
— Il n’arrivera pas avant, répondit Kenneth avec une telle conviction qu’elle le crut presque.
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Et ce baiser ! Seigneur, elle n'avait jamais rien connu de pareil. Son corps en tremblait encore. Elle avait été consumée par mille sensations nouvelles qu'elle n'aurait jamais pu imaginer. Il lui avait coupé le souffle, brouillé l'esprit et ramolli les os, la transformant en une flaque de désir. Elle ne pouvait plus penser qu'à la pression de ses lèvres, à la chaleur de sa langue, à la dureté de son corps, à la sensation de ses bras autour d'elle et à l'exquise volupté qui s'était emparée d'elle.
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