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Citations sur L'épouse hollandaise (27)

[...] il est très facile d'idéaliser une autre culture quand on est loin. Quand on est partie prenante, c'est une toute autre affaire.
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La vie de ton voisin a toujours une trame ;
La tienne n’en a jamais.
Votre propre vie vous apparaît comme un chaos – vous êtes en plein dedans, tellement submergés par les détails que vous désespérez d’y trouver un jour le moindre ordre cohérent, le moindre sens. Alors qu’un étranger – un observateur de votre vie – peut se déplacer et, avec un peu de chance, trouver un angle de vue qui lui permette d’en saisir la signification, de repérer les tendances, les symétries et les coïncidences que vous-mêmes ne pouvez voir.
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Votre propre vie vous apparaît comme un chaos- vous êtes en plein dedans, tellement submergé par les détails que vous désespérez d'y trouver un jour le moindre ordre cohérent, le moindre sens. Alors qu'un étranger - un observateur de votre vie - peut se déplacer et, avec un peu de chance, trouver un angle de vue qui lui permette, de repérer les tendances, les symétries et les coïncidences que vous-même ne pouvez voir.
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"Un samedi, en fin d'après-midi, au début de l'automne, Rachel Vanderlinden attendait le retour de son mari, Rowland qui revenait de l'étranger - il était parti de Queensville depuis plus de trois mois. Il avait envoyé un télégramme annonçant qu'il arrivait ce jour-là de la Côte est par le train. Elle avait besoin de lui parler une bonne fois pour toutes.
Elle se tenait à la fenêtre de la cuisine, le regard perdu au delà de la pelouse, vers le lac : les vagues étaient encore couvertes des moutons laissés par la tempête. La nuit précédente, la grande maison de pierre elle-même avait bien cru qu'elle allait être arrachée. Mais depuis le vent avait molli et la fenêtre était entrebaillée. Par l'embrasure, elle entendit un écho plein de tristesse et leva les yeux vers le ciel : au-dessus de sa tête, un immense vol d'oies apportait le parfum du nord. Elle frissonna et alla au fourneau se verser un autre café.
Elle feuilletait la gazette assise à la table, quand la sonnette de la porte d'entrée retentit : trois long coup bien distincts. C'était toujours ainsi que Rowland annonçait son arrivée avant d'entrer."
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De temps en temps, il songeait une fois de plus à ce qu’il aimait tant dans la lecture : elle rendait le monde matériel et jusqu’à sa personne physique comme superflus. C’était en effet comme la pensée, le cheminement de la pensée en soi.
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Peut-être faut-il d’abord aimer, sans vraiment savoir grand-chose de l’autre. Et cet amour devient alors si fort qu’aucune révélation ne pourra jamais le détruire… C’est bien le cas de l’amour d’une mère, non ? Comment expliques-tu l’amour d’une mère ?
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[...] Je lui ai dit combien je trouvais curieux de constater que tout comme les bébés, les personnes âgées se ressemblaient souvent. J’ai avancé l’hypothèse que, pour ce qui était des bébés, la vie n’avait pas eu le temps d’apposer sur eux de marques distinctives, alors que, dans le cas des personnes âgées, les années les avaient dépouillées de la plupart de leurs caractéristiques. « On dirait que le temps les arase, en leur restituant la ressemblance qu’ils avaient au départ, ai-je dit avec des accents poétiques. Comme d’anciennes chaînes de montagnes devenues des collines. » Ma femme s’est contentée de pouffer de rire
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"Car la Beauté n'est rien sinon le commencement de la Terreur."
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"Ne bougez pas", ordonna Macphee.
Les fougères de part et d'autre s'écartèrent pour laisser apparaitre une douzaine des hommes les plus féroces que Thomas ait jamais croisés sur son chemin. Leur yeux injectés de sang étaient cerclés de peinture rouge, leur visage rayé de blanc. Ils étaient d'autan plus effrayants qu'ils arboraient sur le nez de longs becs en bois d'où sortaient les coassements. Ils étaient nus et tenaient à la main des faisceaux de lances effilées.
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Mais qui peut arriver à comprendre ce que les autres font ? Nous avons déjà bien assez de mal, souvent, à arriver à comprendre ce que nous faisons nous-mêmes.
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