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3,64

sur 499 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
En 1859, la jeune Sarah accompagne sa soeur et sa mère chez les Hill à New Charlestown en Virginie, pour voir une dernière fois leur père et mari l'abolitionniste John Brown, condamné à la pendaison après l'attaque ratée de l'arsenal de Harpers Ferry. Dans cette famille du Sud favorable à l'abolition de l'esclavage, Sarah se lie avec Freddy qui sera son correspondant privilégié à son retour à New-York. Mais elle sait que seule une solide amitié pourra les unir. La dysenterie l'a laissée incapable de procréer et elle ne peut envisager de priver l'homme qu'elle aime de son rêve de fonder une famille. A u mariage forcément malheureux, elle préfère les études, l'art et surtout la continuation de l'oeuvre de son père. Pour aider le ''Chemin de fer clandestin'' qui permet aux esclaves de passer du Sud au Nord, Sarah dessine des cartes camouflées dans de petits tableaux bucoliques ou sur le visage de poupées de porcelaine.
De nos jours, Eden vient d'arriver New Charlestown avec son mari Jack. Elle a quitté la ville, son travail et tout ce qui était sa vie pour profiter du calme de la campagne et enfin réaliser son rêve de fonder une famille. Après des années d'échec, son mariage ne tient plus qu'à un fil tant elle en veut au monde entier de sa stérilité. Quand son mari rentre avec un chien sous le bras, elle explose littéralement de colère, de rage, d'impuissance. C'est donc sa jeune voisine, Cloé, qui est chargée de nourrir et sortir l'animal. Mais malgré son refus initial, Eden finit par s'attacher à la boule de poils et à la fillette. Ensemble, elles découvrent une tête de poupée très ancienne dans le garde-manger de la maison et commencent une enquête pour en connaître la provenance.

Fidèle à son style, Sarah McCoy entremêle le passé et le présent pour raconter le destin de deux femmes liées par leur infertilité et une maison. Et dès les premières pages on s'intéresse à Sarah et la terrible époque qui précéda la guerre civile tout en faisant la connaissance d'Eden, une femme d'aujourd'hui minée par l'absence d'enfant. Mais très vite, les chapitres consacrées à la première prennent le dessus. Sans le savoir, nous connaissons tous son père, John Brown, ne serait-ce que par la chanson inspirée de son exécution qui fut l'hymne des Unionistes. En apprendre plus, sur lui, son combat, sa famille, est un vrai plaisir et une réelle découverte. Sa fille Sarah, artiste, féministe, vouée à la cause abolitionniste, est un personnage historique qui gagne aussi à être connu. Malheureusement, l'intrigue se focalise sur son histoire d'amour avec Freddy Hill alors que là n'est pas l'essence de cette femme engagée et combative. Mais l'auteure semble engluée dans les bons sentiments et c'est encore pire dans les chapitres concernant Eden. La description de la petite ville américaine avec les gentils voisins, la gentille libraire, le gentil épicier, la gentille antiquaire, les rues bien proprettes et le festival annuel et sa meilleure tourte, on a beau être en 2014, on se croirait dans un épisode de la petite maison dans la prairie. C'est un peu une Amérique fantasmée où tout le monde est harmonie et amour, jusqu'à l'écoeurement. Et Eden est un personnage inintéressant, capricieux, larmoyant et immature qu'on peine à apprécier.
Après le fabuleux Un goût de cannelle et d'espoir, Sarah McCoy déçoit dans ce deuxième roman qui manque de puissance et se complaît dans la facilité et la mièvrerie. Tout n'est pas à jeter, le style est fluide, la partie historique instructive mais l'ensemble n'est pas convaincant. Peut mieux faire.
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Je n'ai pas aimé ce livre qui entrelace le destin de deux femmes, Sarah, en 1859, Eden en 2014, cette histoire de tête de poupée ancienne m'a laissée de marbre , impossible d'entrer dans cette histoire et la fin est très décevante .
Dommage, j'avais bien aimé "UN goût de cannelle et d'espoir" du même auteur.
Ce n'est que mon avis, bien sûr .
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Sarah McCoy semble avoir voulu reproduire la même recette que Un goût de cannelle et d'espoir avec ce livre. Mais si dans ce premier, elle parvenait à nous plonger au coeur de la seconde guerre mondiale avec un souffle palpitant, la partie contemporaine contenait quelques bémols avec malgré tout une ambiance de pains chauds et de pâtisseries réussie.

Dans Un parfum d'encre et de liberté, elle a dû rater une ligne dans son cahier de recettes, car le gâteau est fade et étouffe-chrétien.

Une fois encore, elle alterne deux époques : le milieu du 19ème siècle sur fond de cause abolitionniste et le 21ème siècle...
La partie qui a trait à 2014, n'est faite que de platitudes, de personnages creux, de dialogues qui sonnent faux. En toile de fond, vient le thème de l'impossibilité pour une femme de concevoir et la souffrance que cela génère pour elle. Mais personnellement, le personnage était tellement aigri que je n'ai absolument pas pu éprouver une quelconque empathie.
Quant à la cause des esclaves, les personnages (qui ont existé pour certains d'entre eux), ne m'ont pas paru plus attachants et j'ai eu le sentiment qu'il était plus question d'une histoire d'amour qui nous était racontée que de la condition des esclaves, leur lutte et celle de ceux qui leur venaient en aide.
Et les liens entre les deux époques me sont apparus comme des ficelles grossières...

Bref, le livre m'a fait l'effet d'une histoire en carton-pâte, d'un dessert en papier-mâché sans saveur, faux et indigeste donc, et a suscité chez moi un prodigieux ennui !
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Le problème quand on fait un excellent premier roman (Un goût de cannelle et d'espoir), c'est que ça suscite forcemment des attentes sur le suivant. Il faut donc être à la hauteur sinon c'est la cata. Et là, s'en est une. Un récit pas très original qui reprend les mêmes bases que le précédent mais en beaucoup plus ennuyeux. Je n'ai adhéré ni à l'histoire d'Eden, ni à l'histoire de Sarah que j'ai trouvé très mièvre. On s'intéresse plus à son histoire d'amour qu'à son combat abolitionniste. Très grosse déception pour cette lecture.
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J'avais bien aimé le précédent ouvrage de l'auteur: un goût de cannelle et d'espoir. Mais là, j'avoue que je n'ai pas bien pu entrer dans l'intrigue. le procédé est le même. On utilise un objet du passé, ici une poupée pour relier deux histoires, l'une ancienne et l'autre contemporaine. Si cela avait bien marché avec le précédent ouvrage cité, je dois dire que là pour moi, cela a fait l'effet d'un flop. Dommage car j'aime cette écriture, mais à mon sens ce procédé d'écriture peut marcher une fois, il ne faut pas que cela devienne une recette.
Ceci dit, j'ai tout de même appris bien des choses sur la vie des esclaves aux Etats-Unis et de leur organisation pour se libérer de ce joug. Ce n'est donc pas totalement inintéressant, mais pour moi en tout cas décevant.
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Je m'attendais au vu des nombreuses critiques élogieuses à un roman qui happe le lecteur. Malheureusement, je n'ai pas apprécié cette lecture. La dernière partie du livre où le lien entre les deux femmes du roman se construit est plus intéressante mais je n'ai pas réussi à me plonger dans cette histoire. Je pense que la lenteur de l'histoire à se mettre en place, la poupée qui crée un lien trop long à se dérouler m'ont fait perdre l'intérêt que je portais à ce roman. Par contre, j'ai apprécié de découvrir la famille Brown, qui a réellement existé.
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C'est mon deuxième roman de Sarah Mc Coy et définitivement ils ne me marquent pas. J'ai complément oublié le premier et celui-ci prendra bien le même chemin. L'histoire parle de deux femmes au destin lié ( par une tête de poupée )..! La première Sarah, fille d'un fervent défenseur des esclaves, s'en sert pour dessiner des cartes ( qui seront lues par les esclaves pour s'enfuir ). La seconde, Eden, retrouve une tête de poupée dans son garde-manger et ne s'y intéresse que parce qu'elle espère qu'elle puisse avoir de la valeur pour divorcer d'avec son mari. Point commun entre Sarah et Eden ? Elles ne peuvent ni l'une ni l'autre avoir un enfant. On va plonger dans la dépression d'Eden, on va assister à la destruction de son couple...le sujet est intéressant mais je n'ai pas compris pourquoi rajouter Sarah dans l'histoire car finalement Eden ne s'intéresse pas plus que ça à cette tête de poupée et Sarah ne fait que de brèves apparitions. Je n'ai pas été transportée, je ne garderai qu'un vague souvenir de ce roman.
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Beaucoup de déception pour ce dernier titre de Sarah Mac Coy...Elle reprend les mêmes "ficelles" mais ne rentre pas véritablement dans le sujet principal, la lutte pour l'abolition de l'esclavage et l'action de John Brown. J'ai eu aussi beaucoup de mal à apprécier la partie contemporaine du roman , qui n'a que très peu de rapports avec la partie historique. Je préfère de loin " un goût de cannelle", beaucoup plus dramatique.
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Je ne saurais expliquer pourquoi, mais ce deuxième livre m a beaucoup moins touché que le premier Un gout de cannelle et d espoir

Deux histoires en parallèle, 1859, Sarah Brown et la cause abolitionniste, et 2014, Éden et sa dépression, son envie d enfant non assouvie. Un point en commun, leur ville New Charlestown et la maison des Hill.

Une belle écriture, mais je n ai pas eu d affect pour les personnages, malgré l histoire qui aurait pu être poignante. Il manque quelque chose à ce livre, mais je ne saurais pas dire quoi... Peut être que l histoire manque de profondeur, notamment sur la guerre de sécession, qui est vraiment survolée. Au final, j ai bien aimé mais sans plus...
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1859, John Brown de Virginie et son groupe des six, attaquent Harpers Ferry et tente l'insurrection. Ce pasteur est un abolitionniste convaincu et dans ce raid suicidaire, il va perdre plusieurs de ses fils et être blessé grièvement. Fait prisonnier, il est condamné à mort pour son action et pendu le 2 décembre 1859.

L'une de ses filles, Sarah, va dès lors apporter son aide au mouvement en dessinant des plans sur des papiers dans un premier temps et sur des poupées dans un second, pour abuser les sudistes. Victime de dysentrie, elle refuse la demande en mariage de Frederick Hill car cette maladie l'a rendu stétile.

2014, Eden emménage avec son mari Jack dans une maison ancienne de New Charleston. Cela fait sept ans qu'ils essaient en vain d'avoir un enfant. Eden est inconsolable, elle a quitté son emploi dans une agence de communication pour mener à bien ses projets mais mois après mois, de déception en déception, ses espoirs d'être mère se réduisent à peau de chagrin et leur mariage sombre.

Pour la consoler et rompre sa solitude, Jack décide d'adopter un chien, ce qu'Eden n'apprécie pas du tout, il demande donc à Cleo la petite voisine de prendre soin du chien pendant ses absences.

En parcourant la maison, Eden et Cleo découvrent une vieille tête de poupée avec une clé ancienne à l'intérieur…

Depuis sa parution en février j'avais hâte de lire ce roman, la quatrième de couverture me paraissait intéressante et les quelques avis que j'avais lu sur la toile, dithyrambiques. Hélas pour moi, ma lecture d'Un parfum d'encre et de liberté s'est révélée être une déception et même une source d'ennui.

Tout d'abord je m'attendais à un roman historique de type Kate Morton avec une partie dans le passé et une dans le présent mais Sarah McCoy n'a pas le talent de la romancière australienne et n'arrive pas à créer une ambiance différente pour les deux époques.

Les incursions en 1859 sont pourtant au départ intéressantes puisque l'auteure s'attache à nous raconter les balbutiements du mouvement abolitionniste et le fameux chemin de fer qui permettait aux esclaves du sud de fuir au nord.

Mais le récit manque de rebondissements et s'attache surtout à l'histoire d'amour impossible entre Sarah l'infertile et Frederick qu'elle pousse à prendre femme et fonder une famille et leurs échanges épistolaires avec elle qui repousse son amour sans lui révéler pourquoi et lui qui la supplie de changer d'avis.

Quant à la partie contemporaine, alors là je l'ai trouvé inintéressante au possible. Déjà tout est cousu de fil blanc, ensuite on assiste essentiellement aux crises de larmes d'Eden et à son amertume qu'elle fait payer à ses proches et en premier lieu à son mari. On peut comprendre que l'impossibilité d'avoir des enfants puisse causer beaucoup de chagrin mais l'héroïne ne fait que ressasser et franchement ça m'a très vite lassé.

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