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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Prêté par un ami comme un livre culte il y a environ 5 ans. Lu en deux jours pendant cette canicule désoeuvrée de juillet.
Ce court opus de sept nouvelles est agréablement divertissant et réserve quelques belles surprises, des pépites en littérature. Les textes sont de longueur très inégale puisque La ballade du café triste constitue quasiment la moitié du recueil. Cette nouvelle est basée sur un thème qui me parait primer sur tout les autres : la vengeance. On y retrouve aussi l'amour, (pas forcément celui entre un homme et une femme d'ailleurs), l'ambiance américaine des années 40, le passage du temps, l'alcool (récurent dans quasi toutes les nouvelles) et l'identité. Ma préférence ne va pas à cette grande nouvelle, on l'aura compris.
J'ai adoré "Une pierre, un arbre, un nuage", la dernière... Je l'ai trouvée très belle, (la voilà la pépite à mes yeux!), très juste, écrite à la perfection. Bref, si ce n'était qu'elle, j'aurais volontiers coché les 5 étoiles pour ce livre. C'est un récit d'amour conté par un vieillard qui parait fou au premier abord, mais qui n'est autre qu'un sage en définitive. Et souvent les sages sont aussi des fous !
Un point négatif tout de même. Je trouve l'ensemble un brin "raciste". Après tout, il s'agit des États Unis dans les années 40, il ne faut pas trop s'en étonner. Incroyable, comme ces gens ont la capacité de changer, d'évoluer à toute vitesse !
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Lu dans mon jeune temps, en seconde, vers quinze ans donc, sous la houlette de ma professeure de français dont je garde un souvenir ému et admiratif (je parle de mon enseignante).
Du livre par contre, je gardais peu de souvenirs mais une impression d'étrangeté. Je l'ai donc repris pour le relire avec curiosité.
J'ai effectivement retrouvé dès le début cette ambiance étrange, faite d'un lieu étrange et de personnages étranges avec miss Amalia et cousin Lymon.

Tout tourne autour du café et là déjà, la façon dont les gens entrent et sortent, c'est flou. Les règles sont floues, semblant souligner un relation un peu trouble entre miss Amalia et les gens du pays.
Miss Amalia est elle-même intrigante, elle a changé, on le sait mais on n'a pas le temps d'explorer ce changement dans les détails : c'est une nouvelle, il faut aller à l'essentiel.
Et l'essentiel, on le touche, pas dans les faits, mais dans l'ambiance dans laquelle on est plongé, presque immédiatement.
Moi qui habituellement n'aime pas trop les nouvelles, l'impression qu'il me manque toujours du temps pour adhérer à l'histoire, là ce n'était pas le cas. Sûrement parce que l'important réside dans cette atmosphère si particulière.
Si particulière que je garderai longtemps encore ce sentiment d'étrangeté, d'autant que je n'ai toujours pas tout saisi.

Les autres nouvelles, très très courtes ne m'ont carrément pas marqué du tout, au point de ne plus en avoir aucun souvenir après quelques semaines. En parcourant les titres et quelques lignes, pour en causer quand même un peu, la raison me revient : elles m'ont laissé de marbre, ou c'est moi qui suis restée hermétique à des subtilités que je n'ai pas compris.

Peut-être qu'une autre relecture, dans une vingtaine d'années, m'éclairera davantage. Je garde l'impression, peut-être fausse, que Carson McCullers est une autrice compliquée à comprendre. Il faudrait que je lise un autre de ses ouvrages.
Au suivant.

Je renoue avec la chanson de fin de critique, par association d'idées (café triste, sad, Bagdad café), pour un clin d'oeil à nos cafés, bien tristes en ce moment, et pour que vous aussi vous ayez en tête...

"I am calling you....
Can't you hear me ?"

https://www.youtube.com/watch?v=brSbk2dq75k
Lien : https://chargedame.wordpress..
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Je ne connaissais pas Carson McCullers. J'ai aimé son style, ses descriptions, sa façon de nous faire voir les villes et les gens.
Je ne suis pas une lectrice de nouvelles ; j'ai toujours l'impression d'avoir échappé une explication en cours de lecture ce qui fait en sorte que la fin des nouvelles me laisse souvent une impression d'hermétisme et de vide… J'ai souvent l'idée que je n'ai rien compris à ma lecture.
Dans la première nouvelle, qui donne le titre au recueil, nous retrouvons des personnages plus grands que nature, possédant entre eux une alchimie particulière. J'ai aimé davantage cette nouvelle que les autres puisque dans celle-ci, j'ai vraiment « assisté » à une histoire, à son début et à sa fin. Les autres nouvelles saisissent des instants précis, des «instantanés» du quotidien, ne donnant presque pas de détails sur le passé des protagonistes et développant peu la narration…mais je comprends que c'est la façon de faire de la nouvelle… Je ne suis pas fâchée de cette lecture, seulement un peu déçue.
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Super bizarre. Amelia est une forte femme qui tient un café dans le sud des Etats-Unis , elle se bat comme un homme et toute la ville la respecte. Arrive un jour un homme, pas très beau, bossu, un peu de sa famille. Elle va tomber amoureuse de lui... Une nouvelle un peu dérangeante...
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Les éditions @livredepoche ont eu la gentillesse de m'envoyer ce recueil de nouvelles de Carson McCullers dont je n'ai fait qu'une bouchée ! La ballade du café triste est un rassemblement de textes peuplés de personnages réalistes, imparfaits. Ce sont des êtres perturbés, solitaires, dont chaque nouvelle dresse le portrait. On peut retrouver le thème de la musique, omniprésent, et qui agit comme une expression de la mélancolie des personnages.
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Les histoires se lisent vite, ne comportent pas forcément d'intrigues, mais ce n'est pas dérangeant. Ces récits relatent des morceaux de vie, le lecteur est plonge dans le quotidien, dans l'intimité. C'était une lecture très agréable.
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Je conseille ce recueil aux amateurs de nouvelles réalistes, à la manière de celles de Raymond Carver je dirais.
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Miss Amelia, a reclusive and eccentric woman, lives in a dreary Southern town. When she was younger, she was briefly married, but the union lasted only ten days. One day, a hunchbacked man claiming to be her cousin arrives in town, and Miss Amelia accepts him with open arms. Her life suddenly lights up, she seems happy, and her shop becomes a café where everyone meets in the evenings. But a few years later, her ex-husband, released from prison, returns and disturbs the quiet couple and the whole village, leading to a sad ending. This novel is the inspiration for the film “Bagdad Café”, a vague inspiration because the film is much more cheerful. A story about the sad side of human relationships.
Lien : https://redheadwithabrain.ch..
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Je sors de ce texte rugueux et exigeant comme d'une maison hantée, en me posant des questions sur les personnages et leurs ressorts. le tandem mal assorti, Miss Amelia et cousin Lymon, pourquoi cet attachement ? Ils sont des solitaires ou des marginaux ; dans leur bourgade sans nom, l'évènement le plus marquant est une bagarre annoncée. Très réussie l'ambiance, quant aux personnages, je reste en dehors de leur chagrin.

Extrait :
« Marvin Macy venait donc au café chaque soir, s'installait à la meilleure table, la plus grande, celle qui se trouvait au centre de la salle. Cousin Lymon lui apportait de l'alcool sans jamais lui faire payer un cent. Marvin Macy ne lui en montrait aucune gratitude. Il le chassait de la main, et, chaque fois qu'il le trouvait sur son chemin, il lui donnait un coup sur la bosse ou disait :
Disparais, tordu – sinon, je te scalpe la bosse !
A ces moments-là, Miss Amelia quittait son comptoir et s'approchait lentement de Marvin Macy, les poings serrés, sa robe rouge cachant mal ses genoux osseux. »
Tout aussi mémorable la nouvelle Wunderkind (enfant prodige) ; c'est autobiographique, on l'apprend grâce à la préface.
A signaler la quatrième de couverture trompeuse, il est question « d'une aventure pleine de suspens et d'humour », il n'en est rien, tant mieux.
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