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Critique de Marple


N'est pas Margaret Mitchell qui veut... et Drogheda n'est pas Tara, pas plus que Meggie n'est Scarlett !

Pour mes vacances, j'avais envie d'une grande saga romanesque qui s'étale sur de longues années et de longues pages... Les oiseaux se cachent pour mourir répondait parfaitement à ce souhait, et pourtant je n'y ai pas trouvé beaucoup de plaisir.

Déjà parce que mes signaux d'alarme internes se sont déclenchés très vite, dès que le prêtre a eu une révélation d'amour pour Meggie... qui avait 11 ans à l'époque... Platonique, hein, la révélation, mais assez malsaine quand même... surtout qu'on comprend bien que cet amour impossible ne restera pas toujours platonique et sera le ressort principal du roman... Sauf qu'une histoire entre un prêtre et une gamine, ça ne correspond pas exactement à ma définition du romantisme.

Ensuite parce que c'est écrit (ou traduit) avec les pieds (ou les plumes des oiseaux qui se cachent pour mourir, en tout cas pas avec style, panache et orthographe) : descriptions grandiloquentes et interminables des paysages, et l'auteure avait notamment bien potassé le dictionnaire des couleurs, en citant jusqu'à 15 pour un même coucher de soleil; erreurs de syntaxe ou de grammaire pas tout à fait aussi abondantes que les couleurs mais bien présentes tout de même...

Le début m'a vraiment dérangée et ennuyée, paradoxalement bien plus que la deuxième moitié qui devient une saga, certes très classique et un peu verbeuse, mais tout à fait lisible. Pas sûr toutefois que je regarde jamais l'adaptation, malgré les commentaires émus lus ou entendus un peu partout; tant qu'à faire dans le vieux libidineux et la nymphette je choisirais plutôt Lolita !

(désolée pour ceux et celles qui ont vibré avec Ralph et Meggie, c'est peut-être moi qui suis trop coincée sur ce coup-là).

Challenge PAL et challenge Pavés 22/xx
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