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Michel Ganstel (Autre)
EAN : 9782714414366
396 pages
Belfond (20/11/1981)
3.18/5   79 notes
Résumé :
Honora est une infirmière-née: le courage et la patience, un oubli total d'elle-même et de sa beauté un peu austère.
Est-ce pour cela qu'on lui a confié, en cet automne 1945, une tâche entre toutes difficile dans une île du Pacifique? Là, au pavillon X, sont regroupés des soldats que la guerre a si violemment traumatisés qu'ils ne peuvent encore être rendus à la vie quotidienne.
Pour ces hommes hantés d'images atroces ou d'intolérables remords, Honora ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Un roman qui met en scène une infirmière dévouée, ça tombe à point ?

Mais il s'agit d'une infirmière australienne de la fin de la Seconde Guerre mondiale, une capitaine qui se retrouve chargée du département X où sont internés des militaires affligés de troubles mentaux.

L'histoire se passe dans une île du Pacifique, un décor tropical, mais une chaleur et une humidité étouffante. L'infirmière dévouée est troublée par l'arrivée d'un nouveau patient. Elle se sent attirée par cet homme et l'équilibre est rompu entre les patients confinés du pavillon X.

Un livre où on parle de la faiblesse dee traitements psychiatrique à l'époque, où on constate les conséquences humaines de la guerre sur les individus et leurs rapports avec les autres, mais c'est surtout une romance, bien écrite par une grande écrivaine australienne.
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Il y a de ces romans qui changent une vie, qui vous bouleverse, qui vous font vous questionner sur vous-mêmes. Il y a de ces romans qui marquent des générations, de ces romans qui traverseront les siècles, et c'est définitivement le cas de "Un autre nom pour l'amour." Ce livre n'aura d'autre choix que de vous émouvoir. Chacune de ses pages atteindra directement votre âme. Chacune de ses lignes est du pur bonheur, chacune de ses lignes vous réconforte, vous anime de passion. Les personnages vous feront pleurer, rire, ils vous inspireront comme aucun autre personnage avant eux. Ils sont de ces personnages encore plus réels que la vie elle-même.
Je sors de cette lecture en étant profondément grandie. Je me sens un peu nostalgique, nostalgique d'un amour mort, d'amitiés perdues par le temps, je sors nostalgique d'un roman qui m'aura grandement émue. "Un autre nom pour l'amour", c'est de la joie, du regret, de la douleur, c'est des éclats de rire, des sourires, des larmes sincères.
Ne passez pas à côté de ce roman.
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Un livre chargé en émotions, l'amour, la folie, la peur. Une infirmière de l'armée lors de la seconde guerre mondiale, dans le Pacifique, qui va donner bien plus que son temps et son énergie à soigner et réconforter des hommes meurtris dans leur corps et leur coeur.
Colleen McCullough a l'art et la manière de nous raconter ses histoires, on s'y laisse prendre.
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"Un autre nom pour l'amour" de Colleen McCullough est un roman historique et sentimental écrit d'une main de maître et parfaitement maîtrisé. Il permet au lecteur d'en apprendre beaucoup sur ce pavillon prenant soin des soldats traumatisés par la guerre. Honora Langtry, infirmière, est la seule présence féminine, à la fois désirable et maternelle, qui permet aux hommes de se souvenir de ce qu'était la vie avant la guerre. Porté par une écriture ténue, mais addictive, ce roman hautement féministe marque les esprits. Au fil des chapitres, on s'attache à ces hommes et à leurs particularités. L'histoire d'amour est inévitable, trop prévisible, mais le dénouement loin d'être heureux ramènera le lecteur à une réalité que l'auteure a choisi de ne pas occulter. Une poignante leçon de vie sur la violence, l'importance de la compassion, le poids du secret et les souffrances des non-dits...
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C'est assez dur de noter ce livre. C'est le deuxième que je lis de Colleen McGullough et j'ai toujours cette même impression : le début est très long, l'histoire prend du temps à se mettre en place et c'est seulement à la fin que les rebondissements arrivent.
Cependant ces rebondissements sont tellement agréables à lire qu'on en oublie presque un début à rallonge.

Les sujets importants évoqués m'ont séduit en lisant la quatrième de couverture : tel que la guerre, l'effet qu'elle a eu sur les hommes partis au front, un aspect psychologique intéressant est développé et beaucoup de réflexions de la part des personnages qui sont d'ailleurs plutôt attachants.

J'ai trouvé la fin superbe mais j'avoue qu'il faut s'accrocher pour y arriver.
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Vous êtes un soldat, vous savez qu'un engagement n'est jamais simple. Ce qui est fait est fait. Vos hommes sont morts, et vous devez au moins à leur mémoire de continuer à vivre. Quel bien cela fait-il. je vous le demande, à ces veuves et à ces orphelins, que vous veniez pleurnicher dans mon bureau en vous apitoyant non pas sur eux, mais sur vous-même ? Il n'y a jamais eu de garantie écrite pour nous assurer que la vie se passerait toujours comme nous le voudrions. Nous ne pouvons que l'accueillir comme elle vient, bonne ou mauvaise.
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Le combat ne crée pas ces qualités chez celui qui en est dépourvu, ni ne les détruit quand elles existent. Son horreur est plus profonde, plus complexe : voir la mort de tout près, soupeser le prix qu'on attache véritablement à la vie, comprendre que la vie ne tient qu'au hasard; se rendre pleinement compte de son égoïsme, prier sa bonne étoile de destiner les balles à tout le monde sauf à soi; faire confiance à la superstition; éprouver l'angoisse, le tourment que l'on s'inflige à la fin de chaque engagement parce que, tant qu'il durait, l'homme se sentait transformé en bête, tout en n'étant qu'un chiffre pour les statisticiens...
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Voilà ce que je voulais pour nous, Michael. Pas de cage, non, mais voler ensemble, toi et moi liés pour toujours, dans l’immensité bleue du ciel.

(Robert Laffont, p.341)
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… voir la mort de tout près, soupeser le prix qu’on attache véritablement à la vie, comprendre que la vie ne tient qu’au hasard; se rendre dompte de son égoïsme, prier sa bonne étoile de destiner les balles à tout le monde sauf à soi ; faire confiance à la superstition; éprouver l’angoisse, le tourment que l’on s’inflige à la fin de chaque engagement parce que, tant qu’il durait, l’homme se sentait transformé en bête, tout en n’étant qu’un chiffre pour les statisticiens…

(Robert Laffont, p.35)
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On pouvait pleurer toutes les larmes de son corps à la vue d'un homme aux bras arrachés, d'une masse gluante de viscères répandues partout, d'un cœur qui s'arrête de battre; et pourtant, on avait la satisfaction du devoir accompli. Du fait accompli. Vous raccommodiez ce que vous pouviez, du mieux que vous pouviez; vous déploriez l'inévitable, regrettiez l'impossible. Et puis, vous vous empressiez d'oublier tandis que vous vous plongiez dans l'urgence suivante et alliez de l'avant.
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