Une jeune fille a disparu dans le petit village perdu de Scardale dans le Derbyshire, elle a treize ans, elle est belle et blonde. Rapidement les soupçons se portent sur son beau-père, le nouveau propriétaire du manoir, employeur de la plupart des villageois.
Menée par un jeune inspecteur, l'enquête sans surprise conduit au procès du présumé coupable qui encourt la peine de mort en dépit de l'absence d'aveux et de cadavre. La justice tranche. Trente-cinq ans après de nouvelles investigations révèlent les véritables circonstances de cette disparition.
Val McDermid n'est pas aidée par la traduction médiocre de ce livre dont la première partie, assez convenue, porte un message favorable à la peine de mort, et dont la seconde, bien que plus imaginative, n'efface pas l'impression de roman « mal ficelé » aux idées réactionnaires. Surprenant de la part d'une auteure qui a combattu Margaret Thatcher, est féministe (pas ici) et a été la première étudiante d'une école publique écossaise à fréquenter le St hilda's College à l'Université d'Oxford.
The Place Of Execution
Traduction : Gérard-Henri Durand
Ce roman n'appartient à aucune des séries imaginées par Val McDermid. Il n'y a donc pas de personnages récurrents et, s'il y a des policiers, aucun profileur n'apparaît à l'horizon pour la bonne et simple raison que la première partie de l'action se situe en 1963.
1963 ... Même à Scardale, hameau perdu au fin fond du Derbyshire, on a déjà entendu parler d'un groupe de quatre jeunes gens fort agités nommés "The Beatles." D'ailleurs, leur dernière chanson, "I want to hold your hand", en tête du hit-parade depuis des semaines, était l'une des préférées d'Alison Carter. Alison Carter, qui vient tout juste de se volatiliser en pleine forêt, en ce mois de décembre singulièrement froid.
Pour les policiers de Buxton, la plus grande ville proche de Scardale, le problème est d'autant plus délicat que, dix-huit jours plus tôt, un autre enfant, le petit John Kilbride, semble lui aussi s'être volatilisé dans la nature. Sont-ils en présence d'un hasard, malheureux certes mais qui ne doit rien au machiavélisme humain, ou bien un prédateur se promène-t-il vraiment alentour, à l'affût, tels les ogres de jadis, de petits enfants à dévorer ?
... A moins qu'il ne s'agisse de fugues ? ... On s'ennuie tellement dans ce coin perdu de la bonne vieille Angleterre ...
L'affaire est confiée à l'inspecteur George Bennett qui, en compagnie de son subordonné, le sergent Clough, prend la direction de Scardale pour y rencontrer la mère de l'enfant, Ruth Carter, nouvelle épouse du châtelain du coin, Philip Hawkin. Tels sont les premiers pas d'une enquête riche en fausses pistes et en non-dits, que Val McDermid développe avec brio, en s'assurant toujours de l'intérêt du lecteur, lequel a bien du mal à décrocher lorsque survient l'heure de dormir. ;o)
L'épilogue, inattendu, survient en 1998 - un épilogue qu'on pourrait résumer par la phrase : "A Machiavel, Machiavel et demi" et que je vous laisse découvrir en espérant que vous trouverez à lire "Au Lieu d'Exécution" autant de plaisir que j'y ai pris. ;o)
Ce livre est construit en forme de poupées russes : une première partie, roman dans le roman, occupe les deux premiers tiers du livre et se passe dans les années 60, retraçant une histoire supposée réelle ayant pour personnage principal l'inspecteur George Bennet. le dernier tiers du livre prend place à la fin des années 90, lors de la rédaction de ce roman par une journaliste autorisée par George Bennet à raconter son histoire.
Le roman, donc, retrace la première enquête importante d'un inspecteur jeune gradé diplômé, enquête à fort enjeu professionnel et émotionnel, qui peut lancer sa carrière : la disparition voire le probable meurtre d'une toute jeune adolescente dans la première moitié des années 60.
Cette première partie est troublante, car relatée très partialement, sans doute dans une volonté d'immerger le lecteur dans l'ambiance: les femmes y sont décrites comme n'ayant d'autres objectifs dans la vie que de s'occuper de leur home sweet home et préparer des bons petits plats pour leurs maris chéris, et les enquêteurs émettent des opinions pour le moins ambigüe face à la peine de mort. Cela permet à Val Mc Dermid de camper efficacement l'air du temps de la société d'alors mais distille un certain malaise. Faut-il déduire que ces lignes reflètent une quelconque opinion de l'auteur ?
La question reste posée,
Clairement pas mon roman préféré de cet auteur…
Dans le hameau de Scardale où les gens y vivent en vase clos, Alison Carter, une jeune fille de 13 ans disparaît.
Georges Bennet est chargé de l'enquête, sa première enquête criminelle.
Difficile d'enquêter quand les habitants vous mettent des batons dans les roues et refusent de parler.
Pourtant Georges ne perd jamais courage et continue ses recherches.
Il trouvera une série de preuves qui le ménera à désigner un coupable.
35 ans plus tard, lors de l'écriture de son histoire par une journaliste, Georges Bennet découvre qu'il s'est peut être trompé.
Je dois avouer que je suis assez déroutée par la structure de ce roman.
Celui-ci commence par une lettre de la journaliste adressée à l'inspecteur Bennet. Ensuite c'est un retour en arrière de 35 ans que nous faisons pour le récit de la disparition d'alison et l'enquête associée. Cette partie compose 2/3 du roman. La fin est composée du retour en 1998 avec le récit associé à l'écriture du roman par la journaliste. J'ai trouvé cette partie trop longue.
Le fait que l'on parle de manière récurrente de l'affaire des landes dans ce roman donne de la crédibilité à l'histoire. Pour ma part, je me demande toujours si cette histoire est vrai. J'ai effectué des recherches sur internet dans ce sens mais je n'ai rien trouvé.
J'ai apprécié ce roman pour son histoire qui est captivante avec exeptionnelle. En revanche, cette fin m'a vraiment fait une impression de déjà vu comme si j'avais déjà lu le livre. Bizarre...
Val mac Dermid a du mal à assumer. On commence par une dédicace à son « jumeau diabolique » ( ???=), suivent deux définitions de la pendaison, légale et ésotérique, puis des remerciements bizarres dont ceux adressés à Diana Muir qui aurait repéré le défaut fatal à l'intrigue puis proposé, comme ça, un rebondissement convenable.
Ce livre n'est pas facile à écrire (sic). Donc on fait un « livre premier », suivi d'une introduction écrite par une journaliste sans morale , et d'un prologue particulièrement pervers qui débouche enfin sur une première partie nommée « au commencement » ouvrant la porte au chapite 1 page 19.
L'impératrice du genre (cf. la 4eme de couverture) a du mal à justifier son penchant pour la peine de mort.Thatcherisée à mort, elle préfère se cacher derrière son petit doigt.
N'empêche qu'à désigner le coupable page 300 alors qu'il en reste 350, personne n'est dupe. Tout le monde s'accorde sur le fait qu'on ne doit rien dire avant la fin sauf van Mc Dermid empêtrée dans son roman foireux qui au bout du compte doit se justifier d'une manière pitoyable en signant un roman que l'auteure présumée décide de ne pas publier.
Peu importe ; une jeune fille de 13ans disparait, et ce n'est pas Joel Decker qui écrit. Pour certains qui dénoncent la mièvrerie de « l'affaire Harry Quebert » ce livre indécent est un moyen de se récupérer.
Quel est le nom de l'alerte lancée quand un enfant a disparu ?