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3,79

sur 218 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Petit tour en Écosse...
Alors j'ai mis du temps à lire ce livre... Pas du à ce dernier mais faute de temps.... Voilà c'était la parenthèse de ma vie 😉
Passons à ce qui nous intéresse vraiment...

Val McDermid a vraiment un style d'écriture bien à elle...
Ici nous faisons connaissance de Tony Hill et Carol Jordan. Deux personnages très intéressants, très sympathiques, attachants...
Un tueur s'attaque de façon très sadique à des hommes. Il leur inflige des tortures inimaginables.

Ce livre est noir... Très noir...
On découvre diverses forme de torture et ça va plutôt loin...
Un dénouement magistral...

Bref j'ai beaucoup apprécié, je vais donc poursuivre cette série étant donné que celui-ci est le premier... Je suis bien partie....😉

Cette auteure a assurément un talent certain pour explorer le côté le plus sombre, le plus noir, le plus malsain de l'être humain ! Et c'est même plutôt flippant 😊
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Angleterre, milieu des années 1990. Des enquêteurs sur les traces d'un serial killer sadique surnommé 'le tueur des Homos'. Dans l'équipe, l'inspectrice Carol, épaulée par un profileur, Tony - ce qui est visiblement nouveau dans ce pays à cette époque, cette contribution laissant la plupart des policiers sceptiques voire hargneux.

Une enquête somme toute classique, pour une série de crimes particulièrement atroces, les victimes succombant à la douleur sous la torture d'engins médiévaux...

Il s'agit du premier opus de la série "Carol Jordan" de cette auteur, ce qui doit expliquer la mise en place laborieuse du récit, la lente présentation des différents membres de l'équipe, les querelles entre eux, vaines et agaçantes pour le lecteur. On avance doucement dans leurs investigations, en alternance avec la voix du meurtrier (témoignage sur 'disquette 3 pouces 1/2' !), qui décrit minutieusement ses états d'âme, ses discours silencieux aux victimes, et ses méthodes depuis son premier crime.

Si le sadisme anal vous révulse, vous survolerez quelques pages car les tortures subies par François Villon dans l'ouvrage de Jean Teulé font pâle figure à côté de celles-ci... Malgré ces moments difficilement supportables, j'ai dévoré ce polar pervers, et je ne saurais dire si c'est réellement le suspense qui m'a fait tourner frénétiquement les pages ? ou le plaisir de voir le profileur faire progresser l'enquête ? ou un autre motif moins avouable ?

Quoi qu'il en soit, j'ai hâte de retrouver Carol et ses collègues, et pas pour assister à d'éventuels ébats entre eux (car bien sûr, il y a de l'amourette dans l'air, cela semble incontournable dans le style)... Au suivant, donc : La fureur dans le sang...

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Je ne connaissais pas du tout cette auteure, sauf de nom, et encore. Pourtant elle est plus que prolifique, ayant écrit plusieurs séries, toujours dans le genre du thriller/du polar/du policier. J'ai donc décidé de la découvrir par le premier tome d'une de ses sagas, celle réunissant Carol Jordan, femme flic, fraîchement promue, à une époque, pas si lointaine, où cela n'était pas si courant, et Tony Hill, profiler de génie, à l'époque où cette technique n'était pas très répandue.

En effet, ce roman a été écrit au milieu des années 90, et cela se sent. Cela a un côté plaisant, un peu suranné, l'époque où les cabines téléphoniques fonctionnaient encore et où internet n'allait pas de soi. Mais ça a un côté également un peu perturbant, notamment concernant le machisme ambiant (même s'il est encore bien présent dans nos sociétés), et aussi dans les moyens mis à disposition pour résoudre l'enquête.

En soi, ce roman n'est pas novateur, il explore le thème du tueur en série, la narration employant également le procédé des chapitres alternatifs, soit un chapitre sur le déroulement de l'enquête, un chapitre dans la tête du tueur. Cependant, je me suis laissé prendre dans la toile, étant un peu surprise sur la résolution. Quant à l'écriture, elle fait le job comme on dit: suffisamment rythmée pour donner envie de lire, assez précise pour s'attacher progressivement aux personnages, notamment nos deux enquêteurs.

En bref, un roman somme toute plaisant, sans être extraordinaire. Je ne me précipiterai pas pour acheter en librairie, ou réserver en bibliothèque, un autre roman de cette autrice, mais je pourrais me laisser tenter si jamais l'un d'eux croisait ma route.
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500 pages bien tassées d'un thriller "psychologique" mettant aux prises une équipe d'enquêteurs et un tueur en série. La formule est rôdée. On alterne les chapitres. Un chapitre suit l'enquête, l'autre projette le lecteur dans la tête du tueur.

C'est cash... et je peux m'imaginer qu'en 1995, le roman ait pu provoquer un émoi certain. 1995, c'est aussi Seven, par exemple. American Psych, 1991. le Silence des Agneaux, 1988...

Ici, le tueur semble à première vue aimer torturer à l'ancienne, avec des outils qui faisaient bon chic bon genre chez les inquisiteurs. Chevalets, chaise de Judas, etc. Mais peu à peu, Val McDermid va étoffer le personnage en laissant filtrer les motivations. Ce sont les diskettes sur lesquelles le tueur s'enregistre qui sont offertes au lecteur.

La police est assez active et l'autrice nous montre bien les rouages techniques, tout autant que les influences politiciennes, que les rancoeurs, etc. Il y a surtout le fait qu'un psychologue va intégrer l'équipe en tant que profileur. C'est neuf en Ecosse. C'est assez peu prisé des policiers. Tony Hill marche donc sur des oeufs.

Ajoutons que les meurtres ont une connotation homosexuelle très nette et on a un roman assez sulfureux. Pudique, d'une certaine manière (car il y aurait moyen de faire très très glauque), mais assez osé aussi. Notamment, Tony Hill, tout en étant psy, a lui-même quelques soucis d'image et de personnalité. Il souffre d'impuissance érectile, liée au fait qu'il ne sait pas s'engager. Or il est clairement au goût de Carol Jordan, la première enquêtrice sur l'affaire. Ajoutons une pincée de tabloïd, nous sommes en Angleterre quand même. Quelques dérapages policiers, aussi.

On passe un très agréable moment. C'est bien écrit. Les dialogues n'occupent pas l'ensemble du roman (comme souvent dans les thrillers récents). Les personnages principaux ne sont pas tout-puissants. le reste de l'équipe est mis en lumière. Les personnages principaux commettent des erreurs, se trompent également. Cela nous change des personnages de Scarpetta, par exemple, qui semblent résoudre tout sans l'aide de personne. Val McDremid n'en fait pas des tonnes, comme le pourrait une Karine Giebel, entre autres. La communauté gay est bien rendue. Sans fards, mais sans moquerie. Je dirais que cela sonne "vrai". Il y a un quelque chose qui ressort et qui m'a plu.
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A Bradfield dans le nord de l'Angleterre, un troisième corps mutilé vient d'être retrouvé. L'inspecteur Carol Jordan est chargée de l'enquête mais aussi de la liaison avec le profileur Tony Hall, que le ministère vient de leur envoyer.
Le récit de l'enquête est entrecoupé des mémoires du tueur en série, qu'il rédige « pour la postérité » …. Il s'inspire de sa visite au musée de la torture de San Gimignano (charmant village au demeurant près de Florence en Toscane) pour créer, réinventer des moyens de punir les personnes ne lui ayant pas accordé l'attention qu'il désirait.
Ce thriller est d'autant plus efficace que les rebondissements de l'enquête sont mêlés aux pensées perverses du tueur.
Un bon moment de lecture !
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Premier volet de la série Carol Jordan Tony Hill
Un tandem. Une femme flic « belle et intelligente » dans un milieu d'hommes et un psy profileur, bourré de fêlures intimes.
On rajoute un serial killer particulièrement inventif, une journaliste ambitieuse, un flic à l'ancienne homophobe et un peu ripou etc.
Classique, très classique, trop classique ? Non, ça fonctionne très bien. Je lirai avec plaisir d'autres aventures de ce tandem.
Merci au challenge solidaire pour la découverte.
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Et qui veut un serial killer absolument abominable dans son type de mise à mort ?
E qui veut une enquêtrice aussi belle qu'intelligente ?
Et qui veut un profiler bourré de complexes ?
Bref, c'est vrai que les bases sont bateau mais la galère vogue plutôt bien. Je ne peux rien dire pour le suspens car je connaissais son adaptation au petit écran. La fin est malgré tout bien prenante. Encore une fois, dans le combat de la version livre VS version télévisuel, c'est le livre qui gagne, même si je préfère le Tony Hill et la Carole Jordan de l'adaptation : plus cinglé et non-conventionnel pour lui, et moins jolie pour elle.
Dans le livre, plus de richesse sur la ville, sur la psychologie du tueur et surtout, sur les rapports conflictuels au sein de la police de Bradfield... sans parler des persos secondaires.
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The Mermaids Singing
Traduction : Annie Hamel - Revu par Agnès Colomb

Extraits

Personnages

Si vous tapez "Val McDermid" sur le Net, vous verrez qu'on crédite souvent ses romans d'une violence que, selon les mêmes sources, elle décrirait avec un luxe de détails presque inquiétant. En parallèle, on reconnaît en général à l'Ecossaise l'art et la manière d'agencer des intrigues souvent très complexes.

Eh ! bien, pour tout vous dire, je vous avouerai que, question violence et étalage plus ou moins complaisant de ladite violence, Val McDermid ne m'a pas précisément choquée. J'ai lu bien pire - tout récemment encore cet "Evangile Selon Satan" que je ne suis pas parvenue à terminer, ou encore "In Tenebris" de Maxime Chatam. J'irai même jusqu'à assurer que Patricia Cornwell, malgré la froideur quasi clinique de ses textes, est allée maintes fois bien plus loin que McDermid.

Evidemment, les tueurs de Val McDermid ne sont pas des anges. Ainsi, celui qu'elle met en scène dans ce "Chant des Sirènes" - dont chaque chapitre s'ouvre sur une épigraphe extraite de "Du Meurtre Considéré Comme Un des Beaux Arts", de Thomas de Quincey - a recours à des procédés couramment employés par l'Inquisition pour perpétrer ses crimes. Ce n'est pourtant pas l'amour de la violence et du sang qui le fait agir mais - ce qui n'étonnera aucun catholique - la certitude qu'il doit châtier ceux qui se sont moqués de lui. Cette fascination pour le châtiment se double bien entendu d'une culpabilité refoulée dont je vous révèlerai pas les motifs afin de ne pas déflorer l'intrigue de ce roman où apparaissent pour la première fois les personnages de l'inspecteur-principal Carol Jordan et du profileur "à l'anglaise" Tony Hill.

Autre excellente surprise : l'angle sous lequel Val McDermid a choisi de traiter le thème du profileur. Nous sommes loin des clichés habituels - et qui nous viennent tous des USA. le lecteur ne trouvera donc ici ni "flashes" géniaux qui permettent au héros de "voir" ce qu'a fait l'assassin, ni crises d'angoisses compensatoires avec gros plans sur la sueur et le malaise ressenti, et pas même les discours stéréotypés sur la meilleure manière d'établir un profil psychologique.

McDermid choisit de dire la vérité : à savoir que, pour cerner un tant soit peu la personnalité d'un criminel, il faut soi-même partager son univers mental. Mais là où le meurtrier, serial-killer ou pas, bascule dans les ténèbres, le profileur (ou la profileuse) parvient à se garder de l'abîme. Pourquoi ? McDermid ne donne aucune réponse à son personnage qui, pourtant, n'arrête pas de s'interroger sur ce qui le rend si semblable et pourtant si différent de celui qu'il traque.

Si j'avais à définir Val McDermid et le monde qu'elle recrée dans ses polars par un seul mot, je choisirais : "subtilité." Sa manière d'analyser les profondeurs de ses personnages, héros ou anti-héros, est exceptionnelle de finesse et d'humanité. Dans "Le Chant des Sirènes", l'espace d'un instant, elle parvient même à nous faire comprendre les motivations de l'assassin et à nous faire toucher son humanité. Tout cela sans sombrer le moins du monde dans le mélo - et, vu le contexte, il fallait le faire.

Je ne vous étonnerai donc pas en vous révélant que, après "Le Chant des Sirènes", je me suis procuré d'autres volumes de Val McDermid, dont les fiches suivront ci-dessous. Et, ô joie ! il m'en reste encore un certain nombre à lire. ;o)
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Les personnages sont intéressants et énigmatiques. L'auteure nous propose une enquête passionnante quoique très classique du genre. le dénouement est surprenant et bien traité. Par contre, pour ce qui est de la structure du roman en général, j'ai l'impression d'un déjà vu.

Mais quand même, ce thriller psychologique est fort bien travaillé et l'auteure évite le piège de la caricature sans nous épargner les perversions de l'âme humaine. Certaines scènes frisent l'insupportable, peut-être que les âmes sensibles devront les survoler ( je me suis demandé si ces scènes n'étaient pas un peu trop gratuites).

En conclusion, nous avons peu de temps mort, des personnages attachants et atypiques et un tueur malin. Il est difficile de décrocher, on ne s'ennuie vraiment pas ...
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Ce roman est le premier de la série des enquêtes de Carol Jordan et Tony Hill et le premier que je lis de l'auteure écossaise Val McDermid.
Après un début que j'ai trouvé un peu poussif et classique dans sa construction, l'intrigue se met en place, la personnalité des personnages se dévoile petit à petit révélant des failles annonciateurs des prochains volets de la série.
Ce roman ayant étant été écrit en 1995, certains passages m'ont fait sourire (notamment les passages où les enquêteurs recherchent une cabine téléphonique après avoir reçu un message sur leur pager...), mais au final, ça nous remet bien dans l'ambiance des années 90 où le portable n'existait pas encore (et, incroyable, on s'en sortait quand même...)
En résumé, je me suis fait prendre au jeu, ne parvenant plus à m'arrêter de tourner les pages, effrayé par la perversité du "Bricoleur", impatient de connaître le fin de mot de l'histoire. Je me suis bien fait avoir... sur toute la ligne... et j'aime ça.
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