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Quelle découverte sympathique que ce premier tome de la trilogie intitulée Luna de Ian McDonald.
Nous allons découvrir notre satellite colonisé par des humains qui ont aménagé les règles et les lois à leur convenances… ici, tout se règle à coup de couteaux, de poisons et autres inventions du même acabit…La loi qui prédomine est la loi du plus fort….Bon, tout ce préambule était là histoire de planter le décor….
Plusieurs familles (les cinq dragons pour être précise) se partagent le pouvoir. Nous allons suivre plus particulièrement les Corta, d'origine brésilienne, derniers arrivés dans cette « cour des grands ». C'est grâce à leur matriarche, Adriana, qu'ils en sont arrivés là…Ses cinq enfants sont les dignes héritiers de cette femme de poigne et fort ambitieuse….
En parallèle, nous suivons l'histoire d'une « Joe Moonbeam » (nouvelle arrivante sur la Lune), Marina, qui peine à survivre malgré des compétences et des qualifications professionnelles fort élevées….
Elle va, bien involontairement, déjouer une tentative de meurtre et sa carrière va connaitre un bond inattendu puisqu'elle va être embauchée par les Corta ….Elle va découvrir une famille soudée, certes, mais dont les interactions sont bien plus compliquées que les apparences …
J'ai bien aimé cet univers créé par Ian McDonald, avec un vocabulaire propre aux habitants de la Lune (avec un lexique en fin de volume en prime) et un fonctionnement fort original. Ici, rien ne se perd, tout se recycle et on peut même en arriver à vendre son urine…
Ce premier tome se termine avec un coup de théâtre qui laisse présager que la suite sera mouvementée pour les Corta…et pour le lecteur….


Challenge Mauvais Genres 2021
Challenge Séries 2021
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Ce livre, quelle baffe ! Il frôle la perfection de tellement près que c'en est presque incroyable. Rythme, ambiance, personnages, intrigue, univers, thèmes, dialogues, tout est maîtrisé, passionnant de la première à la dernière ligne. Ah ça, ces derniers temps, nous avons eu droit, tous éditeurs confondus, à d'excellents romans de SF, mais ce nouveau McDonald les écrase tous. Game of Domes, Dallas de l'espace, déclare l'auteur. Certes, les comparaisons avec l'oeuvre de G.R.R. Martin en SFFF sont la plupart du temps abusives… mais pas là. C'est exactement ça (mais mélangé à du Kim Stanley Robinson -en plus nerveux-, entre autres). Luna vous happe dès les premières lignes et ne vous lâche plus jusqu'au dernier mot. Vivement la suite !

Retrouvez l'argumentaire complet sur mon blog.
Lien : https://lecultedapophis.word..
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Sans l'excellente critique d'Apophis, je n'aurais jamais eu l'idée de sélectionner ce roman, lors de la dernière Masse critique de Babélio (que je remercie d'ailleurs au passage ainsi que les éditions Denoël pour cette lecture). En effet, avec Luna, je sors complètement de ma zone de confort. Je suis rarement allée lorgner, en littérature, du côté de la Planet Opera. Et pourtant, aucune appréhension au début de ma lecture! Les raisons ? Une confiance aveugle en Apophis et un roman estampillé "Luttes de pouvoir » façon Game of Thrones. Je n'ai pas hésité longtemps!

Dans un futur très proche, la Terre a connu de graves crises économiques. Les Hommes décident alors de coloniser la Lune et de l'exploiter afin d'assurer la survie de leur espèce et maintenir à leur niveau, leurs besoins les plus élémentaires que sont l'électricité ou le chauffage. Parmi les pionniers, cinq grandes entreprises, les Dragons se partagent le gâteau et dominent les 1,5 millions d'habitants de la Lune :
- Mackenzie Metals, issus d'Australie et Costa Hélio, originaire du Brésil, exploitent les sols pour son minerai et leur transformation en énergie.
- VTO, une entreprise russe, assure les transports.
- AKA, société ghanéenne, prend en charge la nourriture.
- Taiyang de Chine a développé les technologies de pointe.
Mais, sur la Lune, la vie est difficile. Tout se vend, s'achète et se recycle : de l'air que l'on respire, en passant par son urine d'où l'on tire les sels minéraux jusqu'à son corps complètement réutilisé après avoir trépassé.

Une fois n'est pas coutume, je vais débuter ma chronique en râlant. En effet, il s'agit du premier tome d'une trilogie mais cela est précisé sur... la quatrième de couverture, noyé dans le synopsis! Pourquoi n'avoir pas mis un petit "1" ou "I" à côté du titre, sur la première de couverture pour l'indiquer clairement? On aurait pu croire à un One-shot...

Bref, pour en revenir au roman, je dois bien avouer que les choses avaient un peu mal débuté.
- En effet, le dramatis personae au début du roman est tellement dense qu'il m'a fallu du temps (environ 100 pages) pour visualiser chacun des personnages.
- Idem pour le vocabulaire (oko, hwaejang ou zashitnik, etc...) à appréhender mais au final, je me suis vite adaptée.
- Et enfin, le style littéraire qui m'avait un peu rebutée au départ (il me paraissait haché), s'est révélé par la suite, très fluide.

Puis, une fois, plongée au coeur de l'action, impossible de lâcher le livre jusqu'au bout tant j'ai été happée (je l'ai quasiment lu en une journée). J'irais même plus loin en affirmant que ma lecture s'est avérée être un petit coup de coeur.
- A cela, l'adoption du roman choral faisant intervenir tour à tour les protagonistes : j'adore ce style littéraire. Je trouve que cela confère beaucoup de dynamisme au récit et permet aussi au lecteur d'être acteur dans le sens où il peut être surpris par un personnage tout en modifiant sa perception de ce dernier.
- La "Lutte des pouvoirs" est également un thème que j'affectionne particulièrement. le jeu de dupes en est pour moi, le point d'orgue et j'adore lorsqu'un auteur s'y adonne (c'est d'ailleurs, ce qui m'avait beaucoup plu dans Les piliers de la terre de Ken Folett ou Gagner la guerre de Jaworski) : ce sera le plus malin et le plus machiavélique qui, au final, remportera la partie.
- Enfin, l'univers est également très intéressant : on sent que l'auteur s'est penché sur la question pour le faire vivre et le rendre presque "crédible", si je puis dire. Je citerais ainsi la faible apesanteur lunaire qui participe directement au récit. Je ne saurais dire si le worldbuilding est original car je lis peu de Planet Opera mais, pour ma part, cela m'a beaucoup plu.

En conclusion, le premier tome Luna s'est avéré être un petit coup de coeur et sans nul doute, je répondrai présente pour la suite. Un grand merci à toi Apophis pour la découverte!
Lien : https://labibliothequedaelin..
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Il est plongé dans son bouquin et a du mal à le lâcher, ce qui est rare. 'En quelque sorte, Games of thrones sur la Lune' m'a-t-il résumé.
Poussée par la curiosité, à peine l'a-t-il refermé que je le lui emprunte. Voyons donc ce qu'il en est...
Ian McDonald a imaginé une jeune société sur la Lune où la vie est pour le moins compliquée et rugueuse ; le droit y est particulier : aucune loi n'existe, tout est question de compromis. L'économie y est partout : même l'air permettant de respirer doit être payé. Les relations y sont moins codifiées que sur Terre : open bar, du moins tant qu'aucun contrat n'officialise la relation. La gravité y est moindre que sur Terre : tous les récents immigrés s'y déplacent maladroitement... Voilà de magnifiques ressorts narratifs.
A travers de nombreux personnages -il faut un peu s'accrocher au début- se dessine le conflit qui va voir se déchirer deux des cinq grandes familles de la planète. Les personnages sont marquants, en particulier trois des personnages féminins loin d'être cantonnés à des rôles subalternes – Ariana, fondatrice de la lignée Corta, sa fille Ariel, et Mariana, ingénieure nouvellement arrivée sur la Lune illustrent des rôles très forts et rares. Moins remarquables car plus classiques sont les personnages masculins, bien qu'intéressants dans leurs complexités.
Et un final qui coupe le souffle. Et qui appelle, comme souvent, un tome suivant.
Oui, j'ai vraiment beaucoup aimé. Et je vais chercher à lui piquer la suite ;).
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En Résumé : J'ai passé un excellent moment de lecture avec ce roman qui nous plonge dans un futur pas si lointain, où là lune a été colonisée pour ses ressources et où se mène une guerre du pouvoir et de l'argent entre de nombreuses familles. Ce roman pose ainsi un récit qui dès la première page a réussi à me captiver et à ne plus me lâcher, offrant une ambiance tendu et efficace du début à la fin, et maîtrisant parfaitement son récit pour offrir une intrigue complexe, pleines de trahisons, de jeux de pouvoirs, de personnages charismatiques le tout dans une toile de fond riche et captivante. L'univers est l'un des gros points forts du récit, que ce soit dans son aspect technologique comme dans le côté social ou bien légal. Une Lune sans loi où tout est affaire de compromis et d'argent, ce qui offre de nombreuses réflexions. La galerie de personnages proposé s'avère complexe, soigné et fascinant, chaque personnage s'avère ainsi unique, possédant sa propre histoire, ses motivations ses forces et ses faiblesses. D'une certaine façon chacun se détache et ne laisse pas le lecteur indifférent. A noter aussi un final haletant, explosif, avec son lot de révélations qui donne clairement envie de lire la suite. Alors après on pourrai reprocher une ou deux transitions un peu brusques ou un ou deux passages un peu rapides, mais franchement je chipote un peu tant j'ai trouvé ce premier tome réussi bien porté par une plume incisive, efficace et entraînante.


La chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Dès le premier chapitre, McDonald propulse son lecteur dans une histoire complexe avec un panel de personnages divers aux relations complexes. le dramatis personæ et le glossaire sont un auxiliaire bienvenu pour se repérer avec les termes portugais, asiatiques ou nouveaux (oko, combiAS, Keji-oko, madrinha, abusua,…) ou remettre les nombreux intervenants. Les liens familiaux, maritaux et autres sont complexes. Les enfants des puissants ont des mères multiples (la porteuse, la nourrice, la mère officielle), les individus peuvent avoir plusieurs conjoints – dont un principal, le oko, les autres étant Keji-oko – et de sexe divers. La sexualité se trouve également bouleversée, nous prenons contact avec un genre de « meute »,…


Tout sur la Lune est régit par cinq familles (MacKenzie, Voronstov, Ashoma, Sun et Corta), elles y font la pluie et le beau temps; l'air que vous respirez, l'eau que vous buvez, les bits que vous utilisez, tout est contingenté. Toutes les ressources vitales sont sous leur domination. Outre des familles sous la férule d'un patriarche, ou d'une matriarche, ces cinq clans représentent des corporations commerciales cherchant à se développer au maximum et si possible à dévorer son voisin. Nous pourrions presque dire : « à la fin il n'en restera qu'un!«


L'hélium remplace le pétrole, la Lune est un univers impitoyable et les luttes de pouvoirs, les crasses y sont monnaie courante; les affrontements en sous main de deux frères et d'autres membres d'une famille contribuent à cette ambiance torturée.

Tout est une question de pouvoir, mais une question enchevêtrée, embrouillée à souhait. La comparaison aurait pu être tout autre, et par exemple une référence à Game of Thrones (mais pas que) pourrait presque être tout aussi judicieuse. Seulement, les manoeuvres, combines, et stratégies mises en oeuvre sont infiniment plus sournoises, modernes, et sophistiquées pour tenir la comparaison avec GoT et ses pratiques plus souvent brutales et directes.

Après un début exigeant en terme de concentration, le lecteur plonge dans une trame aux facettes multiples, sur une Lune dont les entrailles sont aussi dangereuses qu'en surface. Finalement, nul n'est à l'abri en abordant les terres sélénites.Toutefois, je n'ai pas retrouvé la plume et la patience de l'auteur qui m'avaient tant séduite dans ses romans précédents.

Critique complète sur mon blog

Lien : https://albdoblog.wordpress...
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Luna de Ian McDonald était le roman que j'attendais le plus en ce début d'année. Et attendre avec beaucoup d'impatience un livre est à double tranchant, souvent c'est la déception qui en ressort...

Pourquoi j'attendais ce livre ? Pour le sujet, la Lune qui fascine les Hommes depuis la nuit des temps et dont je ne désespère pas de voir un jour son sol à nouveau foulé. En attendant, je me contente de la spéculation, de l'anticipation et/ou de la science fiction. Ensuite pour l'auteur qui semble être un auteur emblématique de la SF anglo-saxonne, et puisque je ne l'ai jamais lu, voilà une bonne occasion de le découvrir.

Les premières retombées de la blogosphère sur ce premier tome (d'une trilogie, encore une !) étaient plutôt bonnes même si je les avais seulement parcourues, je ne voulais pas trop en savoir sur l'univers, sur l'histoire...

Je vais essayer de pitcher ce livre sans rien dévoiler : dans un avenir proche, l'humanité a enfin colonisé la Lune. Ce ne fut pas simple et la vie y est vraiment délicate. Cinq grandes familles, les pionnières, ont la mainmise sur l'économie lunaire. Ce qui entraîne, vous vous en doutez, de la jalousie, de la méfiance et tout ce qui en découle. C'est par les yeux de la famille Corta et plus exactement par trois générations allant de la Grand-mère fondatrice de la famille au petit-fils que nous allons suivre ce petit monde, les intrigues, les complots et ils sont très nombreux...

Le premier chapitre est assez difficile à appréhender, un minimum de concentration est requis pour se familiariser à l'argot, aux néologismes et aux mots venus d'une multitude de langues terriennes, sans oublier la galerie impressionnante de personnages. Heureusement un glossaire en fin d'ouvrage et une liste exhaustive des principaux acteurs en introduction permettent de s'y retrouver un peu plus facilement !

Une fois ce premier chapitre terminé, on se dit, à juste titre, que ce roman va être dense. L'immersion est totale. Ian McDonald par son écriture très visuelle nous projette sur la Lune, au milieu des Corta, en quelques mots, quelques phrases. L'univers est très bien décrit, réaliste et cohérent. Les personnages bien campés, diversifiés sans jamais être caricaturaux. Pas de héros sur la Lune !
Coté intrigue, on est bien servi aussi. Avec une écriture enlevée, nerveuse, sans temps mort, un rythme ne baissant presque jamais, nous sommes happés par l'histoire, par les histoires.

La narration est parfois décousue, l'auteur passant sans transition d'un point de vue à un autre ou d'un personnage à un autre. Cela est assez déroutant, surprenant mais dans l'ensemble ne cause pas vraiment de soucis même si il m'a fallu à deux ou trois reprises revenir en arrière pour savoir de qui ou de quoi il était question. D'un autre côté l'utilisation des flash-back dans certains chapitres donne de l'épaisseur à l'histoire et permet de souffler un peu, de reprendre ses esprits dans cette folle histoire.

Ian McDonald est un auteur imaginatif, son roman déborde d'idées neuves ou très bien recyclées dans le fonctionnement de l'économie, de l'écologie, de l'utilisation des données... ça fourmille d'idées comme "les familiers" ou "les quatre fondamentaux" que je vous laisse découvrir !

Entre Cyberpunk, Planet-Opera et Hard SF, ce premier opus est tout simplement excellent, dense et immersif. Les thèmes abordés nombreux et diversifiés donnent matière à réflexion. Les intrigues sont maîtrisées de bout en bout, l'univers cohérent, il n'y a pas grand chose à redire sur ce roman, si ce n'est "vite la suite"... (premier trimestre 2018) et en attendant je vais sûrement me pencher sur d'autres ouvrages de l'auteur.


Lien : http://les-lectures-du-maki...
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Et voilà que je referme le premier tome de ce qui s'annonce comme une saga familiale. "Dallas" sur la Lune. "Dynasty" en gravité zéro ou presque. Oui je sais, j'ai des références discutables mais je suis un enfant de la télé et ceux de ma génération comprendront. Les autres pourront toujours googeliser...
Bref, j'ai aimé me plonger dans l'histoire de cette famille, les Corta. J'ai aimé leur histoire, leurs liens, leurs qualités et aussi leurs défauts et leurs faiblesses. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas lu un plant opéra. Et même s'il tient en 3 volumes, au vu de la densité, on peut bien parler de plant opéra. Dense, mais aussi captivant, plein d'intrigues, de rebondissements, de surprises plus ou moins importantes et plus ou moins agréables.
Alors, je vais aller chercher le tome 2 et me jeter dedans pour connaître la suite, en espérant qu'elle sera de la même trempe que ce premier volume...
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Ce tome a une suite : "Luna : Lune du loup".
On ne peut pas lire "Luna : Lune du loup" sans avoir lu "Luna".
Mais on ne peut non plus lire "Luna" sans lire ensuite "Luna : Lune du loup" tant le roman est prenant.
Ma critique sera donc complète quand j'aurais lu les deux tomes.

Je peux déjà dire que c'est un très bon roman.

La lune est colonisée. Enfin commercialisée serait le mot juste.
Quelques firmes, tenues par de puissantes familles, se partagent les ressources lunaires. Et sur la Lune tout se vend : la nourriture, l'eau, l'air que l'on respire ...
Pas de lois. Des contrats seulement.
Oui, c'est presque une dystopie capitaliste de la Terre (mais qu'est ce que je raconte on est déjà dans cette dystopie ! Vous me direz ici l'air ne se vend pas. Hum : le fait de respirer de l'air non pollué se vend quand même un peu indirectement non ?)

Bref.

Il y a deux aspects principaux au roman :

Une multiple saga familiale.

Les mauvaises langues diraient que c'est un Dallas lunaire. Ce n'est pas faux.
Le roman commence d'ailleurs par une liste de plusieurs pages de personnages.
Angoisse ! Faites comme moi, plongez directement dans le roman. On s'y retrouve très vite.

Une fenêtre incroyable offerte sur une population de colons lunaires.

et ce dernier point est fascinant :
* en surface vous mourrez rapidement par le vide, les radiations ... une erreur ? vous êtes mort.
* les colons vivent profondément sous la surface lunaire
* ils doivent choisir au bout de 2 ans de rester définitivement (revenir ensuite sur Terre les tueraient) ou de repartir.
* les enfants n'ont jamais vu la mer, le ciel, les animaux. Leurs ciels sont des plafonds !
* les tentatives pour recréer des parcs, des biotopes.
* il se crée des valeurs, des croyances, un point de vue très particulier surtout sur la Terre.

Bonus : une bonne partie des protagonistes est issue du Brésil. Une délicieuse atmosphère sud-Américaine se dégage : ambiances, musiques, villes, ...

Allez j'attaque la suite !
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Premier tome d'une trilogie, Luna est un roman de SF, tirant fortement sur le Planet Opera. L'action se passe durant le 22ème siècle, la Lune a été colonisée quelques dizaines d'années plus tôt et est "partagée" entre plusieurs grandes familles qui se livrent, plus ou moins, caché ou non, une guerre économique à coup d'intrigues, d'alliances, de mariages et autres.
La politique sur la Lune est très particulière, sa loi encore plus, tout est sujet à contrat, indemnisation, accord, etc.
L'auteur ne lésinant pas sur la présentation de son univers, on croirait presque que tout est possible.
On suit l'évolution de plusieurs personnages dans cet univers, tous ou presque de la famille Corta, la dernière famille s'étant hissée au rang de Dragons sur la Lune.
Je ne dirais rien de plus car je ne veux pas spoiler mais c'est à lire ! le seul point négatif, pour moi, c'est que je trouve les chapitres un peu long, ce qui bizarrement ne m'avait pas dérangé dans le livre de martyrs mais bon là j'ai ressenti plus de soucis à tenir jusqu'au bout du chapitre pour clore ma lecture du jour parfois.
Mais je lirais la suite avec plaisir !
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