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Blackwater tome 2 sur 6
EAN : 9782381960463
244 pages
Monsieur Toussaint Louverture (22/04/2022)
4.06/5   4783 notes
Résumé :
Tandis que la ville se remet à peine d’une crue dévastatrice, le chantier d’une digue censée la protéger charrie son lot de conséquences : main d’œuvre incontrôlable, courants capricieux, disparitions inquiétantes. Pendant ce temps, dans le clan Caskey, Mary-Love, la matriarche, voit ses machinations se heurter à celles d’Elinor, son étrange belle-fille, mais la lutte ne fait que commencer. Manigances, alliances contre-nature, sacrifices, tout est permis. À Perdido,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (557) Voir plus Ajouter une critique
4,06

sur 4783 notes
Aussitôt dévoré le tome 1 du feuilleton Blackwater en mode goinfre que le deuxième fut avalé, tout aussi addictivement.
Comme le titre l'indique, l'intrigue est cette fois construite autour de l'édification d'une digue censée protéger la ville de Perdido des crues ravageuses. Michael McDowell intègre de nouveaux personnages dans la galaxie Cuskey qui vont venir perturber ou renforcer la guerre entre la matriarche Mary-Love et sa belle-fille Ellinor. J'ai particulièrement apprécié le personnage de la pauvre Queenie … D'autres personnages de la famille Cuskey, peut exploité dans le premier tome sont également mis en avant de belle manière, comme Sister, la fille de Mary-Love, qui révèle son jeu avec brio.

Pour le reste, j'ai regretté qu'Ellinor soit un peu retrait. Plus mystérieuse que jamais, chacune de ses apparitions électrise mais l'auteur fait le choix de faire mariner son lecteur. Et lorsque le surnaturel jaillit, dans une seule scène ( chapitre « La Première pierre » ), cette fois, waouah, l'effet de sa violente crudité est maximal et rompt le ronron répétitif des affrontements ( un peu longuets ) entre Mary-Love, Ellinor et Sister.

Et puis, il y a ce dernier chapitre aux dernières pages absolument magistrales. Stephen King, maitre en la description des terreurs enfantines, auraient pu les écrire avec son art à faire surgir l'horreur d'un environnement quotidien et banal :

« En cas de pluie, elle s'installait sous le porche, sur la chaise la plus proche des marches afin qu'au moindre bruit suspect provenant de l'intérieur elle puisse s'enfuir dans la cour. En ces pénibles occasions, Frances ne se risquait surtout pas à tourner la tête pour regarder les fenêtres du grand salon, par crainte de ce qui pourrait lui rendre son regard. Aux yeux de la petite, la maison était une tête gigantesque, et elle, un juteux morceau de viande idéalement tombé dans sa bouche béante. le porche de devant figurait cette bouche au large sourire, la balustrade blanche en constituait les dents du bas, la frise en bois qui la surplombait les dents du haut, et la grosse chaise osier sur laquelle elle était assise, sa grosse langue verte. Frances attendait, se demandant à quel moment les mâchoires se refermeraient sur leur proie. »

Le tome 3 à paraître le 5 mai s'intitule La Maison, justement … J'y serai !
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Une histoire aussi mouvante et fangeuse que les eaux de la Perdido et de la Blackwater…
Marie-Love perd beaucoup de sa superbe dans ce deuxième tome. Elle va d'échecs en humiliations. Les membres du clan Caskey s'écartent d'elle, et font leurs petites affaires derrière son dos. Les ruses et les complots de l'infernale matriarche font long feu, désormais.
L'autre, son ennemie jurée, je veux parler d'Elinor, la femme aux cheveux de la même couleur brique que la Blackwater, celle qui vient de nulle part, semble en revanche calme et tranquille. Elle est loin de l'agitation et des troubles continuels qui agitent Marie-Love.
C'est à peine si la construction de la digue qui va bon train la perturbe. Au grand étonnement de son mari, d'ailleurs ! Elinor aidera même à son achèvement quand sa dernière portion est construite devant le marais du Cyprès, là où la Blackwater prend sa source. Elle le fera à sa manière, bien sûr, d'une façon qu'on pourrait qualifier de très peu orthodoxe !
Elinor vient du fond des âges et voit beaucoup plus loin que tous ces hommes bornés et obtus à l'origine de ce projet. Pour elle, cette digue n'est qu'une simple péripétie et la Blackwater reprendra très vite ses droits.
Sa deuxième fille, Frances, comprend très vite de manière confuse qu'elle est liée de manière indéfectible à cette rivière. Elle devine des choses cachées dans son eau boueuse. Elle sait aussi que dans la maison familiale une autre personne vit à l'insu de tous et qu'il est des portes à ne jamais ouvrir. La vérité viendra-t-elle de Frances ?
C'est étonnant cette manière de saupoudrer de fantastique une saga familiale. Ce fantastique ne vient pas bouleverser les choses, mais nous donne une approche différente du récit. Je n'ai aucune idée de ce que va m'apporter les quatre tomes suivants, mais il est hors de question de m'arrêter là.
Une formidable réussite. Une histoire addictive.

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Très certainement mon coup de coeur pour cette série se confirme .

La couverture de ce tome deux est elle aussi magnifique de finesse, de détails, et surtout colle comme une seconde peau au roman.
Certes c'est la vocation initiale d'un couverture de roman, mais ici c'est vraiment ça.

L'auteur a toujours cette écriture très agréable, avec des touches d'humour, mais aussi cette façon de faire que tu ne sais pas vraiment où il va. C'est également le cas de Elinor, on ne sait pas vraiment ce qu'elle veut vraiment.

J'aime cette façon de faire qui laisse le suspens, mais qui permet en même temps au lecteur 1000 spéculations.
Mais je pense que ce roman qui place l'histoire en début de XXeme siècle, hormis son côté fantastique, est également une critique de la société de l'époque.

Je reste convaincue que l'auteur pose ses pions doucement mais sûrement, pour nous donner un final en apothéose.
On se pose tellement de questions qu'il serait dommage de ne pas avoir les réponses.

Mais maintenant il n'y a plus qu'à attendre la suite à paraître... j'ai hâte car cette saga familiale est palpitante, intriguante et addictive.

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Quiii c'est qui a oublié de vous raconter la suite des aventures d'Elinor ? C'est Oneeeee… Allez hop, prenons les rames et souquons ferme, je vous ramène à Perdido pour la sortie du second épisode de cette saga familiale inédite, qui flirte toujours avec le fantasy sans s'en revendiquer vraiment. La plume fluide nous replonge aisément et avec plaisir dans le bain de cette rivière aux eaux sombres. Alors replongeons vite, et sans se mouiller la nuque, parce que « je suis en retard, je suis en retard ! » pour vous donner mon avis, toutes mes excuses. L'avantage c'est que ce tome venant désormais de sortir, vous n'aurez pas à attendre si vous souhaitez vous le procurer !


Nous sommes en 1922. La dernière crue dévastatrice du tome 1 avait charrié une nouvelle arrivante, drôle de sirène aux cheveux ocres dont le doux babil embobinait tous les mâles du village, et agaçait prodigieusement la plupart des femmes qui, avant son arrivée, s'y entendaient pour diriger leurs hommes.


Pour éviter de futures crues, les habitants décident donc cette fois de faire construire une digue. Mais volonté de fer dans une apparence de velours, la nouvelle Elinor y est farouchement opposée, à un point qui fait, une nouvelle fois, s'interroger le lecteur sur ses motivations, et surtout sur la nature exacte de cette créature, aussi charmante que diabolique. Si elle a rapidement trouvé sa place dans la communauté en ravissant l'un de ses hommes, qu'elle manipule pour arriver à ses fins, d'autres femmes persistent à vouloir lui mettre des bâtons dans les roues.


Et tandis qu'un étrange brouillard recouvre la ville, et que des centaines d'ouvriers affluent des alentours, investissant la ville le temps de l'immense chantier, des enfants naissent, d'autres disparaissent, des couples se forment, des femmes voudraient partir, d'autres s'incrustent, des amitiés se forgent, intéressées ; et des manigances se trament, dans le secret des grandes maisons bourgeoises où les domestiques continuent de perpétrer les rumeurs…


« Aucune maison est jamais vide. Y'a toujours que'que chose qui s'installe. Faut juste faire attention que c'est bien des gens qui l'font en premier. »


Le petit rappel des faits en début d'opus permet de se remémorer rapidement le tome 1. le format est parfait pour l'emmener partout avec soi, même si l'on a une furieuse envie de conserver intacte ces couvertures de collection : Leurs reliefs et leurs dorures animent une fresque de symboles représentant les temps forts de l'histoire. On trouve beaucoup de beaux livres aux éditions Monsieur Toussaint Louverture, que je remercie pour cette lecture.


J'ai lu les 250 pages en une soirée, ça m'a parfaitement vidé la tête en rentrant du boulot. Si l'aspect fantastique semblait mis de côté au début de cet opus, les personnages, masculins surtout, prennent un peu d'épaisseur et ça réveille l'histoire. Dans la lignée du premier tome (La crue), cette histoire se déroule aisément et sans déplaisir même si, je l'avoue, j'attends encore cette petite dose de piquant supplémentaire pour être vraiment accro. On veut pourtant savoir où tout cela mène, et l'on attend maintenant la troisième dose après cette piqûre de rappel. Parce que digue ou pas, « dans l'épique saga de la famille Caskey, les rivières suivent leur cours »…!
Lien : https://www.youtube.com/watc..
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Tant que je suis lancée, j'embraye directement sur la critique du tome 2, en plus je n'ai pas besoin de me lever tôt demain, merci le virus (dont je me serai bien passée, quand même...).
Une couverture toujours aussi exquise, cette fois dans les tons brun , gris et or, avec des gravures en relief reprenant des éléments de l'histoire, notamment ce coeur percé de flèches. Si vous avez l'occasion de tenir ces superbes livres dans vos mains, je vous invite à en observer chaque détail, ça en vaut la peine, ne serait-ce que pour la reconnaissance du travail fourni par Pedro Oyarbide et l'éditeur (Monsieur Toussaint Louverture).
Un petit résumé nous remet en mémoire les grandes lignes du premier opus, et dans chaque tome une généalogie permet de repérer les liens entre les principaux personnages. On a également droit à un plan de la ville de Perdido, ce qui permet de mieux "visualiser" les lieux où se déroulent les différentes péripéties.
Sans vouloir déflorer, pour ceux qui n'ont pas encore lu le tome 1, on peut révéler que ça bouge dans la famille Caskey : déménagements, mariages, naissances, retour au bercail de Genevieve la femme de James (beau-frère de Mary-Love, la douairière que tout le monde craint). On n'avait que vaguement entendu parler d'elle précédemment, elle jouera momentanément un rôle plus important, ainsi que sa soeur Queenie. Sister, fille de Mary-Love et soeur d'Oscar, va également se démarquer en prenant vaillamment son indépendance, elle m'a fait plaisir parce que dans le premier tome j'avais vraiment envie de lui botter les fesses. Par contre Oscar, qui a épousé Elinor, la mystérieuse inconnue apparue après la crue, est toujours sous emprise, malgré les patients efforts de sa femme pour le pousser à devenir indépendant de sa mère, au moins financièrement puisque c'est lui qui bâtit la fortune familiale par son investissement dans la scierie.
Autour de ces intrigues familiales, le grand sujet du tome deux est la construction d'une digue pour protéger Perdido d'une nouvelle crue des deux rivières qui y coulent. On s'en serait douté, puisque c'est justement le titre du livre "La digue". Bref, la municipalité a voté d'importants crédits pour cet ouvrage, et de nombreux ouvriers vont être embauchés, avec à leur tête un jeune ingénieur, Early Haskew. Si je le mentionne, c'est parce qu'il ne se contentera pas de superviser la construction, il va également s'immiscer dans la vie des Caskey. Et s'attirer la haine d'Elinor qui ne souhaite qu'une chose : qu'on fiche la paix à ses chères rivières, avec lesquelles elle entretient un lien si étroit. Bien sûr, la digue, elle n'en veut pas, et ne se privera pas de le faire savoir. Elle est toujours aussi droite dans ses bottes, et ne recule devant aucun obstacle pour faire valoir sa position, ce qui l'entraîne parfois à quelques excès...
L'histoire continue à me passionner, avec ces petites touches de fantastique ici et là, mais pas trop, juste de quoi intriguer. Je suppose que ce côté mystérieux va s'amplifier par la suite, enfin j'espère. On découvre un peu plus les dessous de l'économie de cette petite ville (imaginaire, mais qui aurait très bien pu exister) au début des années 20, en Alabama. On comprendra comment les trois "grandes familles" ont bâti leur patrimoine, et risquent à présent de tout perdre faute d'avoir choisi la bonne stratégie. Les domestiques noirs sont toujours bien présents, notamment certains enfants qui servent de compagnons de jeux aux petits blancs pendant que leurs pères et mères sont chauffeur ou cuisinière pour les parents. On fera connaissance d'un jeune garçon "différent", handicapé mental harcelé par ses pairs, hé oui, ce genre de problème n'épargne aucune couche de la société ni aucune époque. Cette histoire est très riche, elle fourmille de détails, mais on ne s'y perd jamais, la langue est claire et l'écriture limpide, pas comme l'eau de la Blackwater, qui elle cache bien des secrets...
J'ai toujours quelques frustrations par rapport à l'un ou l'autre des personnages que je souhaiterais plus développés, mais patience, cela viendra peut-être dans le prochain tome ?
je suis vraiment ravie d'avoir reçu ces deux tomes, merci encore à Babelio et à l'éditeur.
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Citations et extraits (113) Voir plus Ajouter une citation
Elinor n'obligea jamais Frances à nager dans la Perdido, et l'enfant ne lui avoua jamais que ce n'était pas la peur qui l'en empêchait, mais l'étrange familiarité qu'elle éprouvait vis-à-vis de la rivière. Ne comprenant pas ce sentiment, elle craignait de le sonder. En dépit de ses cinq ans, Frances gardait des bribes de souvenirs d'un temps trop ancien pour l'avoir vécu. La Perdido appartenait à ce temps-là, de même qu'un enfant -un petit garçon de l'âge de sa cousine-, avec qui elle se rappelait parfois avoir joué dans le passage entre sa chambre et la chambre d'ami, cette pièce étroite où l'on rangeait le linge. Cependant, pour autant qu'elle le sache, elle n'avait jamais nagé dans la Perdido, et le petit garçon n'était qu'un visage sans nom enfoui dans sa mémoire. (p.241)
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Zaddie était la seule à savoir. Elle rêva du brouillard, dont les doigts moites tirèrent les draps qui la couvraient, si bien que son corps se refroidit. Elle rêva qu'il la réveillait et l'attirait dehors, loin de la sécurité de sa minuscule chambre derrière la cuisine. Cela paraissait si réel que Zaddie ouvrit les yeux pour se prouver que le brouillard n'existait pas. Mais lorsqu'elle le fit, son regard tomba sur le plafond, et c'est seulement après qu'elle vit d'épaisses nappes de brume flotter devant sa fenêtre.
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Ivey Sapp dormait avec des grigris, et des CHOSES pendaient à une chaîne autour de son cou. Elle ne commençait jamais la récolte de canne à sucre un vendredi et s'enfuyait en courant de la maison si on y ouvrait un parapluie, refusant d'y remettre les pieds de toute la journée. Elle ne sortait jamais les cendres après quinze heures, au risque qu'un décés survienne dans la famille. Elle ne passait pas le balai la nuit de crainte de balayer la chance par la porte. Elle ne faisait aucune lessive le jour du Nouvel An, car alors il lui faudrait nettoyer un cadavre dans l'année. Ivey était contrainte par une foule d'interdictions et d'exceptions, chacune assortie de sa formule magique ou de son proverbe, si bien que pas un jour ne passait sans qu'elle n'émette des objections quant aux tâches qu'on lui confiait. Mary-Love pensait qu'Ivey en inventait la moitié pour pouvoir tirer au flan, mais la plupart de ses croyances n'avaient rien à voir avec son travail.
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C’est une suite dans laquelle on rentre dans une phase plus profonde, on plonge dans la psychologie des personnages, on comprend ce qui les unit et ce qui les éloigne. De nouveaux protagonistes viennent s’ajouter à l’histoire et Perdido prend une autre ampleur, on découvre les dégâts que la crue à laisser derrière elle et ce qu’elle a transformé dans le quotidien de chacun. Des caractères s’affirment, des relations se créent, des animosités se dévoilent. Il est temps d’aimer ou de ressentir de la colère pour ceux que l’on ne faisait qu’effleurer des yeux durant le tome 1.

Elinor est moins présente, elle semble se mettre en retrait et observer de loin les événements, l’auteur joue avec nos nerfs car on sent que d’un moment à l’autre il peut se passer quelque chose, cette femme si mystérieuse n’a pas dit son dernier mot et risque de nous surprendre encore. Chaque personnage est travaillé, avec un psychologie difficile à cerner, l’auteur les fait vivre pour de vrai et leur donne la profondeur et la complexité nécessaire.

De nouveau cette fin laisse la lectrice que je suis avide de savoir, c’est un coup de maître une nouvelle fois et on sent que petit à petit l’auteur attire son lectorat vers quelque chose qui va être fou. Les tomes suivants s’annoncent encore incroyables, je suis les évolutions de Perdido et ses habitants avec jubilation mais aussi inquiétude car je sens la présence terrible que l’auteur fait peser au dessus de cette population qui semble ne pas cerner l’approche du danger…
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Les maisons surélevées, comme l'étaient celles des Caskey, tremblent toutes un peu sous les pas et les mouvements des résidents. Les verres tintent entre eux dans les vaisseliers de la salle à manger. Les portes glissent sur leurs gonds. Frances en avait conscience, néanmoins il lui semblait que la penderie était l'endroit où toutes ces vibrations trouvaient un écho ; elle tressaillait au moindre pas et conservait précieusement chaque bruit. Et lorsqu'elle pensait que personne ne prêtait attention, elle produisait elle-même les bruits, les vibrations et les tremblements. Frances savait tout ceci, et de tout ceci, Frances ne parlait à personne. (p.248-249)
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