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4,05

sur 4736 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Une histoire aussi mouvante et fangeuse que les eaux de la Perdido et de la Blackwater…
Marie-Love perd beaucoup de sa superbe dans ce deuxième tome. Elle va d'échecs en humiliations. Les membres du clan Caskey s'écartent d'elle, et font leurs petites affaires derrière son dos. Les ruses et les complots de l'infernale matriarche font long feu, désormais.
L'autre, son ennemie jurée, je veux parler d'Elinor, la femme aux cheveux de la même couleur brique que la Blackwater, celle qui vient de nulle part, semble en revanche calme et tranquille. Elle est loin de l'agitation et des troubles continuels qui agitent Marie-Love.
C'est à peine si la construction de la digue qui va bon train la perturbe. Au grand étonnement de son mari, d'ailleurs ! Elinor aidera même à son achèvement quand sa dernière portion est construite devant le marais du Cyprès, là où la Blackwater prend sa source. Elle le fera à sa manière, bien sûr, d'une façon qu'on pourrait qualifier de très peu orthodoxe !
Elinor vient du fond des âges et voit beaucoup plus loin que tous ces hommes bornés et obtus à l'origine de ce projet. Pour elle, cette digue n'est qu'une simple péripétie et la Blackwater reprendra très vite ses droits.
Sa deuxième fille, Frances, comprend très vite de manière confuse qu'elle est liée de manière indéfectible à cette rivière. Elle devine des choses cachées dans son eau boueuse. Elle sait aussi que dans la maison familiale une autre personne vit à l'insu de tous et qu'il est des portes à ne jamais ouvrir. La vérité viendra-t-elle de Frances ?
C'est étonnant cette manière de saupoudrer de fantastique une saga familiale. Ce fantastique ne vient pas bouleverser les choses, mais nous donne une approche différente du récit. Je n'ai aucune idée de ce que va m'apporter les quatre tomes suivants, mais il est hors de question de m'arrêter là.
Une formidable réussite. Une histoire addictive.

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Très certainement mon coup de coeur pour cette série se confirme .

La couverture de ce tome deux est elle aussi magnifique de finesse, de détails, et surtout colle comme une seconde peau au roman.
Certes c'est la vocation initiale d'un couverture de roman, mais ici c'est vraiment ça.

L'auteur a toujours cette écriture très agréable, avec des touches d'humour, mais aussi cette façon de faire que tu ne sais pas vraiment où il va. C'est également le cas de Elinor, on ne sait pas vraiment ce qu'elle veut vraiment.

J'aime cette façon de faire qui laisse le suspens, mais qui permet en même temps au lecteur 1000 spéculations.
Mais je pense que ce roman qui place l'histoire en début de XXeme siècle, hormis son côté fantastique, est également une critique de la société de l'époque.

Je reste convaincue que l'auteur pose ses pions doucement mais sûrement, pour nous donner un final en apothéose.
On se pose tellement de questions qu'il serait dommage de ne pas avoir les réponses.

Mais maintenant il n'y a plus qu'à attendre la suite à paraître... j'ai hâte car cette saga familiale est palpitante, intriguante et addictive.

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Oscar et Elinor ayant réussi à franchir le seuil de la maison de la matriarche pour ne plus jamais y dormir, et à quel prix !
La fin du tome 1, abrute et oublieuse de la morale, fait comprendre au lecteur que Michael McDowell peut nous assenner des coups à tous moments, que ce n'est pas un gentil bisounours, que c'est un écrivain avec SON monde et qu'il dit "F....! "aux convenances, à la bien-pensence, et SURTOUT qu'il peut nous surprendre à tout moment, nous réveiller par une claque narrative monumentale.

Le lecteur a l'impression que Mary-Love a gagné, qu'elle pourrait s'arrêter là, savourer sa victoire, mais c'est mal la connaître...
Et quelle est LA chose qui met la rate au cours bouillon à sa belle-fille, Elinor ? Quelle est la chose dont elle ne veut surtout pas : la digue...
Celle qu'on va construire pour protéger Perdido des crues, celle qui empêchera les habitants de voir l'eau de leur perron, celle qui va mettre une fontière entre l'eau et Elinor dont on a bien compris que c' était son habitat naturel, sa divine idylle...Et quoi de mieux que de faire venir le loup qui va construire la digue dans la bergerie ? Mais le destin joue avec la famille Caskey comme avec de l'huile sur le feu... Et Mary-Love pourrait bien voir ses plans ne pas se réaliser EXACTEMENT comme elle l'avait prévu..

On n'en sait un peu plus sur Elinor, sur ses "pouvoirs", mais cela reste assez mystérieux, assez flou, bien que terrifiant et cruel. L'auteur préférant s'en tenir aux faits, traités de façon rapides, je dirai que c'est notre imagination qui fait le reste. Et c'est toute la magie de cette série, le lecteur est libre dans sa tête de convoquer (ou pas), des images terrifiantes, ou de les laisser dans le placard fermé à clef...

En lisant la biographie de l'auteur à la fin du premier tome ( La Crue ) , son parcours artistique, j'ai appris qu'il avait collaboré avec Tim Burton. Je cherchais dans le premier tome des ressemblances, des influences, des confluences entre leurs mondes créatifs, je n'en trouvais pas dans La Crue. Mais dans La Digue, une des scénes aurait pu figurer dans un film de Burton : la mort vue de façon presque burlesque.

Alliances, amitiés de circonstance, cruauté mentale, névroses, meurtre...
Mais aussi, sorcellerie , fantastique, magie et beaucoup de charme dû à toutes ces images mentales qu'on a des USA et de cet état l'Alabama.


Je vous le disais pour le premier tome, chaque livre introduit le prochain, dans ses dernières pages, aussi il est temps de partir vers le troisième tome, La Maison, offerte par Mary-Love a son fils adoré et sa belle-fille détestée.
Souvenez-vous du placard ... (fermé à clef. OU PAS !;-))
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Avec "La digue", nous sommes de retour à Perdido en 1922, aux côtés de la famille Caskey. Elinor et Oscar sont maintenant installés confortablement dans leur grande demeure à proximité de celle de Mary-Love, qui veille toujours. En échange, pour pouvoir partir et vivre en paix, ils ont fait le choix de laisser leur bébé à la matriarche, seule condition pour être libre.

La vie en Alabama suit ainsi son cours, la ville se reconstruit progressivement après l'inondation qu'elle a subi. Mais, un nouvel événement vient perturber l'avenir de Perdido. Un homme arrive en ville. Il s'agit de Early Haskew. Il est architecte. Son rôle est de préparer les plans pour la future construction d'une digue destinée à protéger la ville des rivières Perdido et Blackwater. Sa présence va remettre en cause la sérénité et le quotidien du clan Caskey.

"La digue" est le deuxième tome de la saga familiale Blackwater. Je remercie les éditions Monsieur Toussaint Louverture et Babelio pour cette lecture.

Avec une plume tout aussi addictive, on retrouve les personnages bien installés à Perdido. Mary-Love a toujours des idées et des manigances pour fâcher sa belle-fille, Elinor est toujours aussi mystérieuse et Sister arrive à garder son calme et son sang-froid au milieu de ces relations conflictuelles.

Pourtant, avec l'arrivée de l'architecte et les projets futurs de construction de digue, Sister, habituellement si obéissante et effacée, va s'affirmer et surprendre tout le monde.

Après un premier tome ayant mis en place le contexte, Michael McDowell instaure ici une belle ambiance mystérieuse autour de personnages qui se dévoilent peu à peu. J'aime beaucoup l'idée d'écrire cette saga en épisodes rapprochés à raison d'une nouvelle parution tous les quinze jours.

"Blackwater" met en scène des femmes aux tempéraments fougueux et déterminés au sein d'une ville en pleine évolution où se produisent non seulement des drames, mais aussi des mystères, des sacrifices, le tout saupoudré d'une pointe de fantastique.

J'ai adoré "La digue", et j'ai eu un petit pincement au coeur pour un jeune personnage auquel je me suis profondément attachée, mais je n'en dirais pas plus...

Lien : http://labibliothequedemarjo..
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J'ai enchaîné immédiatement avec le tome 2 de cette magnifique saga familiale teintée discrètement de fantastique, mon seul regret est de devoir attendre le mois de juin pour connaître la fin de l'histoire, dommage que l'éditeur ait choisi de respecter la forme originale du feuilleton pour la parution, car j'aurais bien dévoré le tout dans un gros volume.

Elinor et Oscar vivent enfin dans leur belle maison, mais les relations avec Mary-Love et Sister sont presque inexistantes, car la jeune mère a dû leur laisser Miriam sa fille ainée, qu'elle fait mine d'ignorer. Elle a une deuxième fille, Frances sur laquelle elle veille jalousement. Oscar se fait exploiter par sa mère et son oncle, assurant presque à lui seul l'exploitation de la scierie familiale pour un tout petit salaire, Elinor est bien décidée à voir la situation changer et adopte un plan à long terme pour leur assurer enfin la richesse. Deux grands évènements marquent ce tome : d'une part la construction de la digue et d'autre part l'arrivée de Queenie, la soeur de Geneviève avec ses deux enfants après le départ de son mari. James se sent obligé de l'aider mais comme elle est plutôt rustre et les enfants insupportables, il refuse de les accueillir dans sa maison et leur en achète une autre. La guerre entre Elinor et sa belle-mère continue de manière larvée, mais vigoureuse. Sister aussi se mariera contre toute attente et contre la volonté de sa mère. La construction de la digue assure la prospérité de la ville, Elinor l'accepte finalement, mais on sent bien qu'elle recule pour mieux sauter.

La couverture fait allusion à une scène digne du vaudou qui se déroule dans la cuisine de Mary-Love à son insu, mais qui portera ses fruits, dont on se doute bien qu'ils ne seront pas sains. Deux autres scènes rappellent discrètement les doutes sur l'origine d'Elinor, dont une particulièrement violente. Frances semble avoir hérité de la nature de sa mère, elle est troublée par son attirance pour la rivière et sent qu'une présence étrangère rôde dans la maison, en particulier dans le placard de la chambre d'amis. Queenie n'est pas en reste commanditant pratiquement le meurtre de son mari.

Après la lecture de deux des six tomes, j'ai l'impression que sous cette saga familiale tranquille se cache un dénouement à la Stephen King, sans doute est-ce pour cela qu'on l'a comparée à La ligne verte. L'intrigue avance lentement, on a presque l'impression d'être dans une petite ville ordinaire des USA durant les années 1920. L'extraordinaire arrive rarement, le fantastique est disséminé en touches discrètes, mais j'ai le sentiment qu'on assiste à la mise en place de rebondissements qui nous prendront au dépourvu le moment venu.

Elinor est toujours aussi intrigante, elle a accepté de laisser Miriam à sa belle-mère et n'essaie pas de la récupérer, ni même de créer un lien. Elle n'hésite pas à utiliser les autres pour ses projets, même si elle le fait de manière bien plus subtile que Mary-Love. Oscar est toujours aussi mou, en dehors de son travail, simplement il a changé d'emprise. Elinor n'a pas que des mauvais côtés, elle n'est pas raciste, veille à l'instruction de Zaddie et n'hésite pas à se montrer généreuse malgré le peu d'argent dont elle dispose envers les familles noires très pauvres regroupées dans un quartier périphérique de la ville. Elle met en place les éléments pour assouvir sa vengeance dans un avenir plus ou moins lointain. Les intrigues au sein du clan Caskey forment la trame de ce tome. Si on ne doute pas qu'Elinor ne soit pas vraiment une femme, l'auteur veut aussi montrer que malgré les apparences, sa belle-mère est aussi un monstre. Non pas au sens fantastique comme la jeune femme, mais en vertu de sa méchanceté crasse, de son désir maladif d'écraser les autres. Elle n'hésite même pas à s'en prendre à des enfants comme Grace, Zaddie ou la petite Miriam, donc il y a monstre et monstre, ce qui ne dédouane pas Elinor, aussi capable du pire, même si c'est dans un autre registre. Les hommes sont soumis et inexistants en dehors de leur travail, même Sister, présentée comme complètement écrasée par sa mère trouvera un mari.

Quant à la digue, on se doute qu'elle sera à l'origine d'une future catastrophe, on ne voit pas comment un tas de terre et d'argile pourrait contenir la fureur des eaux. Oscar connaît très bien la forêt et préfère choisir une activité moins rentable et plus durable, il sélectionne bien les arbres à couper et en replante de nouveaux. Il a déjà compris les ravages de la déforestation et comprend qu'il faut innover pour durer, là aussi il en récoltera les fruits plus tard. Sa vision de l'avenir lui permettra de prendre le dessus sur ses concurrents le moments venu et on ne doute pas que l'économie de la ville sera bouleversée par ces changements, d'ailleurs ce volume s'achève cinq ans avant la grande Dépression.

J'ai eu un immense plaisir à lire ce tome, dévoré en une longue soirée et j'attends avec impatience de découvrir la suite. Cette saga est excellente et je la recommande chaleureusement, je crois que ça sera un coup de coeur à chaque épisode.
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Au début de ma lecture je me suis naïvement dit que ce tome serait plus calme, que ce serait juste la lutte d'Elinor contre la construction de la digue....Mais de nouveaux personnages apparaissent, de nouvelles alliances se créent et surtout de nouvelles horreurs arrivent ! Et oui la douce Elinor sort les crocs et les frissons ne sont pas loin ! Tant mieux, cette petite touche fantastique se mêle parfaitement à l'ambiance de l'entre-deux-guerres. C'est vraiment une saga qui a une atmosphère particulière, dont on aime suivre les personnages que l'on commence à bien connaitre. Beaucoup sont gris et je me demande finalement qui je veux voir triompher au fur et à mesure de ma lecture. J'ai hâte de lire la suite !

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💧Chronique💧

Je trouve toujours compliqué de chroniquer les tomes d'une saga, mais parce que j'ai le tempérament impétueux d'une femme, et que je me dois d'être digne de parler de celles que j'ai adopté dans mon monde, et peut-être elles, au leur, aussi, je vais essayer de me plonger dans les eaux troubles de Blackwater, pour vous submerger, encore une fois…Cette histoire me passionne, m'engloutit, me réjouit au plus haut point. Il y a ce phénomène de l'attente, qui crée l'addiction, le manque, l'intérêt. Et ce tome-ci, ne dépareille pas, puisque, il ne fait que confirmer les attentes et les impressions pressenties dans le tome de la Crue…Je dirai bien que mon coeur est dans le même état que celui de cette couverture, mais ce serait peut-être trop vous dévoiler des émotions qui vont vous assaillir...Oui, mais voilà, en même temps, vous êtes prévenus…

Alors, il est toujours question d'eaux, de femmes, et de mystères. Il est toujours question de place à prendre, d'ambiance étrange, et de la Digue. Tout ceci est sur leurs bouches: la construction, la peur, le rendement, mais ils ne saisissent pas qu'il y a des forces obscures à l'oeuvre…Elles s'immiscent dans les interstices. Mais les habitants de Perdido, continuent dans leur folie acheteuse, fiévreuse, ignorante…Et ce qui fait le malheur des uns fait l'enrichissement des autres, c'est ainsi…C'est toujours ainsi, d'ailleurs, et d'un oeil extérieur, nous lecteurs, nous pouvons constater les dominos tomber, à l'instar des valeurs des hommes avides de pouvoirs, de possessions, de notoriétés…Pierre après pierre, ils préparent, tous, leurs chutes…Et moi, ça me régale! J'attends secrètement et très impatiemment, la fureur du vortex, qui ne manquera pas de rugir, j'en suis persuadée…

Toujours aussi accro, aux petites et grandes manigances des matriarches, à l'ambiance gothique et mystérieuse, aux courants tumultueux de ses deux rivières, à l'intrigue palpitante. Je ne peux que vous conseiller, encore, de vous laisser prendre à ses feux du Coeur, des mots, de l'acier et de la fumée, qui vous saisissent à cette lecture, ce n'est que du délice…Je m'empresse de me procurer le tome 3, car je sens qu'il y a quelque chose à aller dénicher dans La Maison…On se retrouve sur quelle rive? Ah oui, et, on en parle de cette couverture sublime? Bref, je suis fana de cette saga, et vous?

Remerciements:

Je tiens à remercier très chaleureusement Babelio ainsi que les éditions Monsieur Toussaint Louverture de leur confiance et l'envoi de ce livre.
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Bonjour mes bookaholics j'espère que vous allez bien 💓

Retour aujourd'hui sur le tome 2 de cette saga pour laquelle j'ai complétement craqué.

🛶 J'avais d'abord emprunté le tome 1 pour me faire une idée, mais je me suis vite procuré la collection, tant bien que mal (Merci ma Lisounette de m'y avoir aidé 💓)

🛶 Vous savez peut être que l'un de mes genres de prédilection est le fantastique et je ne pouvais qu'aimer cette série, qui mêle surnaturel, ambiance début du XXeme siècle et secrets de famille !

🛶 En 1919 une crue submerge Perdido, une petite ville du sud de l'Alabama.
Alors que les Caskey, une riche famille de propriétaires, tentent de se remettre de la catastrophe ; apparaît Elinor, une jeune femme séduisante qui ne tarde pas à séduire le fils de la famille.

🛶 Dans ce tome 2, l'intrigue est cette fois centrée sur l'édification d'une digue censée protéger la ville de Perdido des crues destructrices… Elinor, quoique contre cette digue au départ, la laisse finalement se construire. Elle participe même aux travaux … à sa manière !
🛶 de nouveaux personnages entrent en scène dans ce deuxième tome, et la famille s'élargit.
Les intrigues se multiplient et je suis toujours aussi fan des affrontements entre Mary-Love et Elinor.
🛶 Les personnages sont loin d'être manichéens et on peut difficilement s'identifier à l'un ou l'une d'entre eux mais ça n'empêche pas de s'attacher à cette famille fantastique, et de tourner les pages sans pouvoir s'arrêter ! J'ai lu le tome 3 et j'attaque tout bientôt le 4.

🛶 Mention spéciale à la description des peurs de Frances, qui rappelle vraiment la magnifique plume de son très bon ami Stephen King qui est évidemment mon idole… on sent vraiment une influence croisée entre leurs oeuvres .



Et toi? As-tu craqué pour la saga ?
PS : ces couvertures ❤️
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Deuxième tome avalé encore plus vite que le premier !
Il faut que je me freine un peu même si j'ai les suivants à ma disposition. Mais, je me connais, ma patience a peu de limites !
Ceci étant, faire durer le plaisir n'en sera que meilleur.
Parce qu'autant vous le dire tout de suite, les quelques réticences que j'avais à la lecture du 1er tome se sont envolées comme par magie à la lecture du second.
Je ne m'embête plus à chercher les défauts de ce roman -et il y en a, ça c 'est sûr - mais je me laisse complètement aller au plaisir de la lecture.

J'exulte de voir Mary Love avaler des couleuvres.
Je me réjouis de voir Sister prendre enfin sa vie en main, même si, cela reste timide !
Je compatis du malheur de Queenie, même si je ne la supporte pas, elle et ses horribles gamins !
Je suis bien heureuse pour Oscar qui, sous l'impulsion d'Elinor, commence à mener sa barque, seul.
J'ai hâte de voir Frances grandir et ce que l'avenir et surtout la maison lui réserve.
Et puis, surtout, je tremble à chaque page, de ce qu'Elinor, elle, nous réserve ! Je n'arrive toujours pas à savoir si je dois lui faire confiance... Ai-je peur d'être désappointée comme je l'ai été par la folie d'une certaine Mère des dragons ??

Combien de jours vais-je tenir avant de me replonger dans cette série très addictive ? Mystère...mystère...
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Un deuxième tome toujours aussi addictif.

La matriarche Mary-Love, qui en dépit de son prénom n'est pas vraiment qu'amour, semble plus que jamais prête à tout pour étendre son pouvoir et son emprise tentaculaire sur les membres de sa famille. Elle occupe incontestablement la première partie de ce tome, laissant Elinor un peu en retrait, observant silencieuse l'érection inévitable de la Digue.

Nombre d'ouvriers arrivent en ville. La ronde des camions est incessante, déversant inlassablement des tonnes de terre, de gravats et surtout de cette boue, rouge et argileuse, arrachée des entrailles de la Perdido. Inexorablement La Digue s'érige.

Quand Elinor revient au coeur de l'action, la scène est mémorable. Sur la fin le mystère s'épaissit, Blackwater est bien loin encore de nous avoir livré tous ses secrets…

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