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Critique de tamara29
« Expiation » par son étude psychologique dense des personnages ne se lit pas facilement. Il demande temps et concentration pour bien suivre et appréhender tous les rouages mentaux des différents protagonistes. En contrepartie, nous sommes largement récompensés car on réalise l'étendu du talent de l'écrivain Ian McEwan et avoir entre les mains un roman d'un des plus grands auteurs contemporains.
Ce roman traite de la culpabilité et de l'expiation, ou tout du moins de sa tentative d'expiation. C'est aussi par là même un roman d'apprentissage (aussi bien sur le passage de l'enfance à l'adolescence que sur celui de l'adolescence à l'âge adulte), un roman sur les classes sociales et l'amour contrarié.
En 1935, une jeune fille Briony, issue d'une famille aisée anglaise, désire être écrivain et commence à écrire de petites pièces de théâtre. de par sa jeunesse, son regard encore naïf sur le monde, mais aussi de par son esprit imaginatif, elle va mal interpréter certaines scènes qu'elle entraperçoit entre sa soeur de 10 ans son ainée, Cécilia, et le fils de l'employée de maison, Robbie. Une mauvaise interprétation qui aura des conséquences dramatiques pour les 2 protagonistes. D'autant plus dramatique que la seconde guerre mondiale s'annonce et que ces conséquences vont être exacerbées par cette période d'affrontement et de souffrance. Une méprise qu'elle tentera d'expier durant les années de guerre, délaissant son attrait pour l'écriture et l'âme pour un travail plus humble (et peut-être moins nombriliste).
McEwan a su saisir jusqu'à la moindre petite parcelle de pensées, décrivant chaque atome des états d'âme, détaillant l'enchainement des raisonnements et l'engrenage comportemental, selon les variations de la nature humaine. Par tous ces petits détails quasi-microscopiques, avec ces jeux d'ombre et de lumière, et même ces ombres chinoises, lorsqu'on croit connaître et comprendre l'attitude des autres, jusqu'à penser se connaître soi-même, il nous illustre adroitement la complexité humaine.
McEwan est un formidable conteur. Il sait dessiner le décor social, restituer les ambiances. Par un travail de documentations, il nous dépeint avec réalisme les périodes d'avant-guerre et de guerre (notamment les plages de Dunkerque et les hôpitaux), au point qu'il n'est guère étonnant que ce roman ait été adapté au cinéma.
Un roman d'une grande maîtrise technique et analyse sur l'humain. Une histoire souvent sombre, entremêlée de rais de lumière, dans laquelle on plonge fébrilement. McEwan sait nous tenir en haleine jusqu'à la dernière ligne en nous faisant passer par toute une ribambelle d'émotions et de sensations... Et à me contrôler pour ne pas utiliser plus d'adjectifs et superlatifs pour parler de ce roman, il va sans dire que j'ai été véritablement impressionnée et conquise.
Ce roman traite de la culpabilité et de l'expiation, ou tout du moins de sa tentative d'expiation. C'est aussi par là même un roman d'apprentissage (aussi bien sur le passage de l'enfance à l'adolescence que sur celui de l'adolescence à l'âge adulte), un roman sur les classes sociales et l'amour contrarié.
En 1935, une jeune fille Briony, issue d'une famille aisée anglaise, désire être écrivain et commence à écrire de petites pièces de théâtre. de par sa jeunesse, son regard encore naïf sur le monde, mais aussi de par son esprit imaginatif, elle va mal interpréter certaines scènes qu'elle entraperçoit entre sa soeur de 10 ans son ainée, Cécilia, et le fils de l'employée de maison, Robbie. Une mauvaise interprétation qui aura des conséquences dramatiques pour les 2 protagonistes. D'autant plus dramatique que la seconde guerre mondiale s'annonce et que ces conséquences vont être exacerbées par cette période d'affrontement et de souffrance. Une méprise qu'elle tentera d'expier durant les années de guerre, délaissant son attrait pour l'écriture et l'âme pour un travail plus humble (et peut-être moins nombriliste).
McEwan a su saisir jusqu'à la moindre petite parcelle de pensées, décrivant chaque atome des états d'âme, détaillant l'enchainement des raisonnements et l'engrenage comportemental, selon les variations de la nature humaine. Par tous ces petits détails quasi-microscopiques, avec ces jeux d'ombre et de lumière, et même ces ombres chinoises, lorsqu'on croit connaître et comprendre l'attitude des autres, jusqu'à penser se connaître soi-même, il nous illustre adroitement la complexité humaine.
McEwan est un formidable conteur. Il sait dessiner le décor social, restituer les ambiances. Par un travail de documentations, il nous dépeint avec réalisme les périodes d'avant-guerre et de guerre (notamment les plages de Dunkerque et les hôpitaux), au point qu'il n'est guère étonnant que ce roman ait été adapté au cinéma.
Un roman d'une grande maîtrise technique et analyse sur l'humain. Une histoire souvent sombre, entremêlée de rais de lumière, dans laquelle on plonge fébrilement. McEwan sait nous tenir en haleine jusqu'à la dernière ligne en nous faisant passer par toute une ribambelle d'émotions et de sensations... Et à me contrôler pour ne pas utiliser plus d'adjectifs et superlatifs pour parler de ce roman, il va sans dire que j'ai été véritablement impressionnée et conquise.
