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3,64

sur 498 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
De l'auteur j'avais bcp aimé "L'intérêt de l'enfant", "Dans une coque de noix", "Expiation", un peu moins "Opération sweet tooth".
J'ai emprunté ce "Samedi" en catastrophe avant le début du confinement pas-de-calaisien par crainte (justifiée) de la fermeture des bibliothèques. le fait d'être rejoints par le reste des Hauts-de-France, par l'Ile-de-France et quelques autres départements volontaires (merci ! ) a permis de voir mes bibliothèques bien aimées réouvrir ! On prend ses petits plaisirs comme ils viennent... Donc merci aux 18 autres départements de s'être associés à ce confinement qui a permis au département initial où j'habite d'être un peu moins confiné....
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Donc par crainte d'être à court de livres j'ai encore fait un stock et j'ai choisi cet auteur anglais que j'apprécie. Oui mais voilà, ça ne marche pas à tous les coups. J'ai vraiment eu bcp de mal à accrocher à ce roman. Par principe j'essaie de lire 100 pages avant d'abandonner. Là je peux vous dire que j'ai vu la page 50, 70, 90.... et je trouvais ça long ! Mais j'ai fini le livre. Je voulais savoir où l'auteur voulait nous emmener.
Et je serais bien en peine de vous l'expliquer !
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Ce livre est centré sur un Anglais lambda. Tout à fait lambda cet Anglais, le commun des mortels : un neurochirurgien réputé, marié et heureux en ménage, avec une avocate douée et sexy malgré ses passés 40 ans, deux enfants artistes précoces (déjà publiée pour la poétesse, déjà enregistré pour le fils musicien), une maison en plein centre de Londres... Un personnage lambda quoi !
Vous aurez compris que j'ai eu du mal à simplement m'intéresser à la vie de ce personnage, vie bouleversée par un accrochage automobile.
Franchement bcp de choses m'ont échappé dans ce livre. la toute fin remonte un peu l'intérêt de celui-ci mais après 300 pages d'ennui (description d'une partie de squash, d'une opération à cerveau ouvert.....)
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J'aurais pu m'en passer.
Heureusement les bibliothèques ont réouvert....
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Ce devait être un samedi parfait dans la vie idéale d'Henry Perowne. Celui-ci a tout pour être heureux: brillant neuro-chirurgien, aimé et amoureux depuis plus de 20 ans de sa femme brillante avocate, avec deux brillants enfants futurs grands artistes. Et en cette belle journée où Londres voit défiler des manifestants contre la guerre en Irak, le programme d'Henry est réglé comme du papier à musique: squash avec un collègue, emplettes pour le dîner de famille du soir, visite à sa mère dans sa maison de retraite,...et puis, inévitablement, le grain de sable dans ce bel engrenage: un léger accident de voiture au coin de la rue, et c'est la violence qui s'invite dans cette existence si bien protégée.
Violence à retardement, cependant, puisque, comme pour tout le roman, le rythme est lent (350 pages pour raconter une seule journée). La tension monte par paliers, entre introspections du héros et phases d'action, ou plutôt d'interactions avec d'autres personnages.
Mais ne vous attendez pas à un thriller haletant, ceci n'est pas un page-turner à lire jusqu'au bout de la nuit. Pour un suspense autrement plus dramatique, voire tragique (même si ce n'est pas non plus un polar), voyez plutôt Amsterdam (le meilleur que j'aie lu de cet auteur, au-dessus également d'Expiation et Sur la plage de Chesil).
Il s'agit ici du décorticage du ressenti du héros (ou plutôt anti-héros?) et de ce qui se passe dans la tête des personnages (normal, me direz-vous, on a affaire à un neuro-chirurgien ).
Ce roman n'est ni lumineux, ni totalement sombre puisqu'il se termine sur une note positive (les mauvaises langues diraient "sur un happy end" ).
Selon moi, un roman moyen, un peu ennuyeux, un peu agaçant même de par les descriptions quasi maniaques des états d'âme du personnage principal.

Lien : https://voyagesaufildespages..
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Samedi narre l'histoire d'un samedi presque ordinaire dans la vie de Henry Perowne. Neurochirurgien, il profite de sa journée de repos pour faire du squash avec un collègue, pour rendre à sa mère dans la maison de retraite, et surtout pour recevoir sa fille et son beau-père qui viennent passer quelque temps à Londres. Mais ce samedi banal prend une tournure assez étrange : une insomnie perturbe son sommeil, et Henry croit au crash d'un avion en feu dans le ciel londonien. Puis il y a cette manifestation contre la guerre en Irak, qui aura des conséquences inattendues pour sa voiture. Bref, un samedi presque banal, qui prend des allures inattendues…

Le premier élément qui frappe à la fin de la lecture de ce roman est l'action : il n'y en a pas, ou très peu. L'action se déroule sur une seule journée (ce fameux samedi de 2003, jour de la manifestation londonienne contre la guerre en Irak), et les 360 pages racontent cette journée. Mais s'il ne se passe rien ou pas grand-chose, ce n'est pas pour autant que ce roman est inintéressant, loin de là. Car il y a beaucoup d'événements, minimes, qui jalonnent cette histoire : le moment où Henry assiste à la répétition du groupe de son fils, la partie de squash, l'accrochage en voiture,…. Surtout, il y a cette irruption de l'extérieur dans le cocon familial, qui rompt la magie des retrouvailles familiales.

Mais le grand mérite de McEwan est surtout de faire ressentir l'extraordinaire de cette journée par des détails et par des descriptions pointues (voire pointilleuses). Cet avion qui descend avec un réacteur en feu au dessus des immeubles est le premier élément perturbateur du récit. Henry, à partir de ce détail, imagine des scénarii catastrophiques, alors que la réalité est bien plus prosaïque. Pourtant, les premières informations relayées par les média semblent lui donner raison…
Lien : http://livres-et-cin.over-bl..
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Un roman qui s'éparpille sans doute trop, qui s'attarde sur des détails insignifiants (match de squash interminable, opérations chirurgicales variées). Certes, c'était là le pari : dresser en parallèle la vie d'un homme ordinaire et la vie de la nation anglaise. Mais l'ordinaire devient extraordinaire, manque de vraisemblance, se perd, alors que la vie de l'Angleterre passe au second plan. Peut-être ai-je manqué quelque chose mais je suis passée à côté (plus d'infos : https://pamolico.wordpress.com/2020/05/13/samedi-ian-mcewan/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Un samedi presque ordinaire dans la vie du neurochirurgien Henry Perowne : il fait l'amour à sa femme, joue au squash avec son collègue, passe à la poissonnerie, rend visite en maison de retraite à sa mère atteinte de maladie d'Alzheimer, assiste à une répétition de son blues man de fils et doit rentrer préparer une matelote de poisson en prévision du diner de famille à l'occasion du retour de sa fille, installée à Paris depuis 6 mois. Une journée bien remplie, certes, mais plutôt ordinaire pour un père de famille cinquantenaire...
Mais à un certain moment, juste un petit grain de sable malencontreux. Il faut dire que nous sommes à la veille du déclenchement de la guerre en Irak. La crainte des attentats habite les esprits. Une grande manifestation pacifiste est prévue ce samedi à Londres. Les rues sont bouclées...

McEwan fait monter le suspens. On sent bien qu'il va se passer quelque chose. Mais il prend tellement de temps et nous entraine dans les méandres des réflexions intimes de Henry Perowne : sa passion pour son métier (les descriptions d'opérations sont particulièrement travaillées), son amour profond et immuable pour sa femme, son besoin de gagner et d'être le plus fort au squash, son étonnement devant ces adultes que sont devenus ses enfants, sa détresse devant sa mère et les souvenirs de la femme qu'elle a été, son agacement devant son beau-père poète qui le tient en piètre estime... Les préoccupations d'un homme occidental tandis que la fureur du monde frappe à sa porte : le monde à l'autre bout du monde et le monde de la rue d'à côté qui à tout moment peuvent investir sa vie et sa maison.
Et il continue à opérer les malades qui ont besoin de lui !

Le point de vue est intéressant mais j'ai parfois eu un peu de mal à me passionner pour les pensées intimes de Henry Perowne.
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Ce qui s'annonçait comme un samedi normal dans la vie du neurochirurgien Henry Perowne, se transforme en une série de petits drames successifs menant à l'anarchie la plus complète.

Henry se lève en plein milieu de la nuit et voit un avion en feu descendre en catastrophe vers Heathrow. Puis une manifestation anti-guerre lui fait faire un accrochage avec un homme agressif souffrant d'une dégenerescence cérébrale. Il arrive en retard au squash, se défend comme un beau diable, va voir sa mère qui ne le reconnait pas, prépare à manger pour sa fille et son beau-père qui ne vont pas tarder et ... les emmerdes de la journée finissent par le rattraper.

J'avoue, ce roman ne m'a pas emballée. Les descriptions sans fin que ce soit celle du match de squash ou celle de l'opération neuro m'ont ennuyée. La journée sous le signe de la poisse de notre chirurgien n'a pas su me convaincre.

Cependant, il y a des réflexions intéressantes dans ce roman: sur la guerre, nos motivations profondes, le sens de la vie, ... et à quel point elle peut partir en cacahuète en une fraction de seconde.
La scène où toute la famille se retrouve coincé chez eux avec les truands m'a beaucoup plu. Quand on est menacé ou que nos proches le sont, nos réactions et comportements nous dévoilent ce que nous sommes vraiment et ce qui nous passe par la tête est parfois complètement fou.

Bilan plus que mitigé, vous l'aurez compris car malgré des idées intéressantes, la sauce n'a pas pris. Dommage...

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Henry Perowne, neurochirurgien anglais de renom, s'apprête à passer un samedi agréable qui s'achèvera par des retrouvailles familiales très attendues. Ce soir, sa fille Daisy qu'il n'a pas vue depuis six mois, sera là.
Ce matin, après son habituel squash matinal avec un collègue, il fera les courses nécessaires pour le dîner, puis il ira voir sa mère à la maison de retraite, et enfin il rentrera tout préparer. Tout est prévu, réglé comme du papier à musique, pour un bonheur simple mais réel.

Sauf que tout ne va pas se dérouler selon le programme établi, puisqu'un incident à priori négligeable va venir bouleverser ce bel ordonnancement, et placer cette journée sous le signe de la violence.

Difficile, à priori, d'expliquer pourquoi on sent monter la tension en lisant ce roman, car au fond le déroulement de cette journée est bien banal. On se trouve face à un homme passionné par son métier et qui se remémore les opérations pratiquées, ce qui donne lieu à une foule de détails très pointus. Il se rappelle aussi des moments heureux de sa vie : son enfance, sa rencontre avec sa femme, le bonheur d'être père…

Mais c'est justement parce c'est dans cette vie si normale que quelque chose vient casser les habitudes, le bonheur tranquille, que l'on se sent à ce point dérangé. La violence fait irruption dans la vie de cet homme de manière si banale, que l'on se dit que cela peut arriver tous les jours à n'importe qui… ce qui est d'ailleurs le cas.

Pas de suspense improbable ici, mais une situation anodine, et nous voilà pris dans ce roman qu'on ne peut lâcher avant la dernière page. Tout s'est passé un samedi, et dès dimanche plus rien ne sera plus jamais tout à fait comme avant.
Lien : http://tassedethe.unblog.fr
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Un roman qui m'a déçue. Tres bavard il n'accouche finalement pas de grand chose. La quatrième de couverture ne reflète pas du tout le contenu de ce roman qui privilégie la forme littéraire sur le fond. Bref un livre qui ne raconte pas vraiment une histoire et qui n'a pas de véritable impact analytique ou philosophique.
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Une longue journée pour un neurochirurgien et sa famille. Nous pénétrons dans leur intimité comme au coeur des opérations du cerveau. Au début des manifestations contre la guerre en Irak. L'écart entre les classes sociales est bien rendu.
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Le récit des vingt-quatre heures d'un homme ordinaire, heureux, mais se croyant un peu trop à l'abri des vicissitudes du monde, à cause de sa situation sociale aisée. Jusqu'au jour où, pour une broutille, la violence gratuite se déchaîne et retourne sa vie et sa vision des choses.

Le rythme de ce récit 375 pages suit le rythme de la vie, d'abord très tranquille (trop tranquille!) d'Henry Perowne pendant la première moitié du roman. Une petite alerte toutefois, au réveil. Puis, à partir de l'"incident", tout s'accélère. le suspense monte en flèche, jusqu'au dénouement final, les événements extérieurs téléscopent la vie d'Henry. du grand art narratif.

J'ai beaucoup aimé. Un livre qui se lit en prenant son temps. L'inverse d'un thriller. Ou plutôt un thriller à la Ian McEwan dont lui seul a le secret.
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