Henry Perowne, neurochirurgien anglais de renom, s'apprête à passer un
samedi agréable qui s'achèvera par des retrouvailles familiales très attendues. Ce soir, sa fille Daisy qu'il n'a pas vue depuis six mois, sera là.
Ce matin, après son habituel squash matinal avec un collègue, il fera les courses nécessaires pour le dîner, puis il ira voir sa mère à la maison de retraite, et enfin il rentrera tout préparer. Tout est prévu, réglé comme du papier à musique, pour un bonheur simple mais réel.
Sauf que tout ne va pas se dérouler selon le programme établi, puisqu'un incident à priori négligeable va venir bouleverser ce bel ordonnancement, et placer cette journée sous le signe de la violence.
Difficile, à priori, d'expliquer pourquoi on sent monter la tension en lisant ce roman, car au fond le déroulement de cette journée est bien banal. On se trouve face à un homme passionné par son métier et qui se remémore les opérations pratiquées, ce qui donne lieu à une foule de détails très pointus. Il se rappelle aussi des moments heureux de sa vie : son enfance, sa rencontre avec sa femme, le bonheur d'être père…
Mais c'est justement parce c'est dans cette vie si normale que quelque chose vient casser les habitudes, le bonheur tranquille, que l'on se sent à ce point dérangé. La violence fait irruption dans la vie de cet homme de manière si banale, que l'on se dit que cela peut arriver tous les jours à n'importe qui… ce qui est d'ailleurs le cas.
Pas de suspense improbable ici, mais une situation anodine, et nous voilà pris dans ce roman qu'on ne peut lâcher avant la dernière page. Tout s'est passé un
samedi, et dès dimanche plus rien ne sera plus jamais tout à fait comme avant.
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