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Critique de Caran


Avant d'attaquer cette nouvelle lecture, je me suis demandé pourquoi je l'avais acheté. Pourquoi ? A cause du sujet traité. Je suis croyant mais ce n'est pas le christianisme que j'ai embrassé même si j'ai fait mon catéchisme lorsque j'étais gosse. Et au final, ce premier tome est d'une efficacité redoutable pour plusieurs raisons. Bien sûr, ces dernières seront traitées au sein de mes listes mais là où je vais me montrer insistant, c'est le courage qu'affiche l'écrivaine. Plus j'évoluais au sein de cette histoire et plus j'étais surpris de voir que l'église n'a rien fait pour empêcher sa parution. Pourtant, cette entité sait se montrer redoutable lorsqu'un texte traitant d'un sujet bien spécifique pointe le bout de son nez. En tout cas, le fait que Kathleen a traversé la planète à de nombreuses reprises pour se baser sur des faits historiques, mérite clairement le respect. Bref, j'ai tellement de choses à dire sur ce roman que je me dois de passer à mes fameuses listes.

Points négatifs :

- Les répétitions.
- Les informations lorsqu'elles sont balancées sous forme de « masse », par quelques personnages de cette histoire. Certes, elles sont super intéressantes mais parfois, mon esprit s'est déconnecté et forcément, j'y vois là des petites longueurs.

Points positifs :

- La taille aléatoire des chapitres.
- Je remercie Kathleen d'être l'une de ces femmes ayant le courage d'écrire un épisode important du christianisme. Lorsque je me suis interrogé sur l'immobilité de l'église face à la présence de ce livre, je fus bien content de trouver des explications dans la postface. Par cette dernière, j'ai appris que le Vatican faisait tout son possible pour que la véritable histoire de Marie-Madeleine soit connue de tous. Que son statut de prostituée est clairement faussé simplement parce que le christianisme, dans ses grandes lignes, a été rédigé par des hommes qui servaient clairement des desseins politiques. Déjà, je savais que la bible actuelle tenue par de nombreux chrétiens était une blague à elle toute seule. En effet, il faut savoir que la version actuelle a été rédigé sous la contrainte d'un roi, qui estimait que ce livre ne lui offrait pas assez de pouvoirs. Donc… Quand je vois des croyants qui prônent la bible comme excuse ou comme arme de guerre, perso, je ris sous cape. Si là, je n'ai pas la preuve que ces gens sont des moutons manipulables à souhait, j'ignore de quelle façon je pourrais les voir.
- La petite romance. Je l'ai senti venir à des kilomètres à la ronde mais cette dernière est maintenue au troisième plan. Je m'attends à la retrouver un peu plus importante lors du deuxième tome mais pour l'heure, je tenais à souligner ce point positif.
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