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Critique de Derfuchs


J'ai eu beaucoup de difficulté à entrer dans cette histoire, à tel point que j'ai suspendu ma lecture attendant de rencontrer l'auteure pour comprendre ce que je lisais.
Il s'agit d'un roman, ça je savais, un premier, même si Manon McGuinness écrivait depuis, déjà, pas mal de temps. Elle aura mis huit ans pour terminer ce récit.
Comment peut-on écrire sur un tel sujet sans l'avoir vécu soi même ? Alors, certes, on peut imaginer ce qu'est l'enfermement d'après décès, car c'est de cela qu'il s'agit : Elise vit en recluse avec son fils de trois mois. Pour faire la conversation c'est loupé. Elle fait porter à la terre entière le décès de son mari sans aucune exception, moins on lui parle, mieux elle se porte.
Jusqu'au jour où ,par le biais d'une porte cochère qu'un beau jeune homme retient, qu'elle rabrouera, pareillement que les autres, un déclic inconscient opérera, ce que tout lecteur digne de son nom aura deviné, un coin de ciel bleu dans son monde. Pas tout de suite mais assurément, après un certain nombre de pages pas forcément nécessaires.
Donc, après avoir rencontré l'auteure, je suis allé jusqu'au bout ..car pour juger autant savoir ce que l'on juge!
Je me suis ennuyé dans ces pages, ces retours en arrières, ces discussions avec le défunt, le cimetière à jours fixes, les chocolats avec la grand-mère du dessus, le gentil bébé, Ian, qui dort mal, la mer, Pornic... Vraiment je ne me suis pas senti concerné ou si peu dans ce récit qui ne démarre pas, n'explique pas le mal ressenti, ne porte aucun message alors que là est l'attente du lectorat, on ne solutionne pas et rien. Ou alors j'ai mal lu ou pas compris, qui sait?
Certes elle ne fait pas dans le pathos, le misérabilisme, le pôvre de moi, non mais on rabâche, on rabâche, on rabâche et puis, trop c'est trop. Certains y ont vu de la poésie, là aussi, à part quelques belles images et quelques phrases plus personnelles, rien de transcendant.
Alors à la rencontre il y avait une quarantaine de femmes pour deux hommes. Les avis sur ce livre sont tous ou presque dithyrambiques venant des dames, beaucoup moins venant des hommes.
Serait-ça la vérité? Un livre réservé aux dames ? Allez savoir.

Je remercie Babelio de m'avoir choisi pour cette rencontre et es éditions Eyrolles de m'avoir fait parvenir ce livre.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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