AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782357790346
352 pages
Camion Blanc (01/09/2009)
4.62/5   4 notes
Résumé :
Le 27 septembre 1986, Cliff Burton, bassiste de Metallica, mourait dans un accident de car à proximité de Ljungby lors d'une tournée du groupe en Suède. Il avait 24 ans. Un peu plus de vingt ans après cet événement tragique voici le premier ouvrage qui retrace la vie et le destin de ce musicien hors du commun.
To Live Is to Die, Vie et mort de Cliff Burton dresse un portrait complet et passionné du bassiste mythique, et apporte un éclairage nouveau sur la pé... >Voir plus
Que lire après Metallica - To Live Is to Die, Vie et mort de Cliff BurtonVoir plus
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
- "Du point de vue d'un bassiste, Kill 'Em All ne prend toute son ampleur qu'avec "(Anesthesia) Pulling Teeth", le solo de Cliff. À l'époque, c'était extrêmement audacieux de réserver un morceau à un solo de basse sur un album de heavy metal : pour certains, seul le lancement (apparemment effectué par James) du morceau ("Solo de basse, première prise" ["Bass solo, take one"]) leur permettait d'y croire. Quatre minutes et quinze secondes plus tard, tous leurs doutes avaient disparu.

Certaines parties d'"Anesthesia" (comme on appelle généralement ce morceau) étaient familières aux quelques chanceux qui avaient vu Cliff jouer avec Metallica entre mars et mai 1983. Ce solo était devenu un incontournable de leurs concerts dès le moment où il avait rejoint le groupe. Certains passages étaient même connus d'un nombre encore plus restreint de personnes : celles qui l'avaient vu jouer avec Trauma en 1981 et 1982. Mais, pour tous les autres, cette abrasive tranche de savoir-faire marquait le début d'une nouvelle ère pour la basse heavy metal.

Cela commence par une simple note, que Cliff tient pendant sept secondes en jouant sur sa pédale de distorsion. Il glisse ensuite rapidement dans la célèbre séquence des triades, jouées rapidement et avec précision malgré la tempête d'overdrive qui les enveloppe. Cela dure 30 secondes, puis il passe à un autre riff, une figure bluesy nappée de pédale wah wah. À 1'30, il joue à nouveau des triades aiguës, une séquence en boucle et onduleuse d'accords qui monte et qui descend avec élégance.

À 2'10, on entend une nouvelle série - d'influence classique - de gammes mineures avec distorsion, puis Lars entre en scène avec un battement de tambour, et Cliff se lance dans un solo plus conventionnel en jouant des gammes bluesy et Hendrixiennes, qui culminent à 3'20. Ne manquez pas la célèbre figure en slap qu'il joue à 3'38 - ce n'était pas une technique couramment utilisée par les bassistes de l'époque. C'est l'avant-dernière partie du solo, avant que la batterie ne s'arrête et que Cliff ne délivre un mur de bruit saturé plein de larsens qui est brusquement interrompu par l'intro à l'unisson de "Whiplash" (peut-être la chanson la plus connue de l'album en dehors de "Seel and Destroy").

Il n'est pas exagéré de dire qu'"Anesthesia" a eu un profond impact sur toute une génération de bassistes, dont beaucoup sont toujours fascinés par l'excellence de ce morceau. Toutefois, alors que le mouvement thrash metal prenait forme et que d'autres albums du calibre de Kill 'Em All voyaient le jour, il devenait évident que la basse dans le thrash serait, si l'on l'excepte quelques intros de chansons, largement confinée à un rôle d'accompagnement. "Anesthesia" a été et demeure une incroyable anomalie au sein d'une scène qui n'encouragerait pas vraiment de telles excentricités - elle offre également une nouvelle preuve du poids qu'avait Cliff au sein de Metallica. Quel autre musicien aurait pu convaincre James Hetfield et Lars Ulrich de consacrer plus de quatre minutes de précieux vinyle à un solo de basse ?"
Commenter  J’apprécie          00
D'une certaine façon, le jeu agressif et presque violent de Cliff sur cette chanson ["The Call of Ktulu"] peut évoquer l'image de Cthulhu, ce monstre décrit par H.P. Lovecraft dans sa nouvelle de 1926, "The Call of Cthulhu" ["L'Appel de Cthulhu"]. Cthulhu, l'un des Grands Anciens inventés par Lovecraft, est censé avoir la taille d'une montagne, un visage de calmar et une aura qui suinte un mal sans limites. Le concept s'est développé, avec des créatures appelées les Cthulhu ("les larves stellaires de Cthulhu"), qui vivent dans les Montagnes hallucinées. Ce mythe a été adopté dans les années 1970 et 1980 par des groupes comme Mercyful Fate ou Blue Öyster Cult, qui firent de Cthulhu une icône de la contre-culture. Un célèbre T-shirt produit sous la présidence Reagan proclamait : "Votez pour Cthulhu... Pourquoi vous contenter d'un moindre mal ?"
Commenter  J’apprécie          00
- "Master of Puppets et Reign in Blood ont été comparés dans les moindres détails au cours des années, et ils se sont partagé de façon à peu près égale la place de meilleur album thrash de l'histoire. Mais ils sont d'une nature totalement différente - du point de vue de la basse et de bien d'autres points de vue.

Leur son - un metal progressif, souvent joué à une vitesse impitoyable - est le même, au moins sur le papier. Mais la tonalité, la dextérité et l'atmosphère des chansons ne pourraient être plus différentes. Reign est un condensé de vitesse foudroyante et de malveillance ; Puppets est un album réfléchi, d'une grande richesse, plein de chansons épiques et de prouesses musicales - dont une grande partie est due, directement ou indirectement, à Cliff et à sa très solide formation."
Commenter  J’apprécie          00
- "Au niveau du thème, si ce n'est au niveau de la musique, Cliff domine la chanson suivante, "The Thing That Should Not Be". Il a expliqué que c'était "une autre partie" du mythe de Cthulhu. "Il est question de géants qui déambulent sur terre... Des mecs si grands qu'ils rivalisent en taille avec les gratte-ciel."

Avec James qui invoque un "Grand Ancien" et récite du H.P. Lovecraft ("Not dead which eternal lie / Stranger eons death may die" ["Ce qui repose pour l'éternité n'est pas mort / Au bout des siècles, mourra même la mort"]), l'inspiration de la chanson est évidente. Et, en ce domaine, Cliff trouva un allié en la personne de Kirk, un grand fan d'horreur et de romans graphiques qui collectionnait les comics depuis des années."
Commenter  J’apprécie          00
- "En passant du temps avec lui [Cliff], j'ai remarqué qu'il avait un livre de H.P. Lovecraft et un Donjons et Dragons. Alors je lui ai dit que moi aussi, j'aimais beaucoup Lovecraft. Ce qui nous a permis de réaliser que nous aimions tous deux le gothique et le fantastique.
Il adorait les films de zombies et moi, j'adorais les films d'horreur en général - ce qui nous a tout de suite aidés à sympathiser. Le film préféré de Cliff, c'était Zombie (En VO, Dawn of the Dead, Réalisation : George A. Romero, 1978). Il me disait qu'il le passait pour se changer les idées. Il coupait le son et il le regardait, juste pour voir les zombies !"

~ Préface - Kirk Hammett ~
Commenter  J’apprécie          00

Lire un extrait
Video de Joel McIver (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Joel McIver
Joel McIver talking about his book Metallica: Justice for All
autres livres classés : bioVoir plus


Lecteurs (9) Voir plus



Quiz Voir plus

QUIZ LIBRE (titres à compléter)

John Irving : "Liberté pour les ......................"

ours
buveurs d'eau

12 questions
288 lecteurs ont répondu
Thèmes : roman , littérature , témoignageCréer un quiz sur ce livre

{* *}