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Critique de Khalya


Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'on ne voit pas passer les 400 pages de ce livre. Sa construction est vraiment faite pour faire monter le stress ! On alterne entre deux moments : aujourd'hui qui est du point de vue de John et le récit de ce qu'il s'est passé en commençant 12 mois plus tôt et en avançant dans le temps. Dans ce second récit, on alterne encore cette fois entre deux points de vue : celui de Julie et celui de John. Enfin, tous les trois chapitres (donc si vous me suivez bien on a par exemple « aujourd'hui », « douze mois plus tôt – John », « douze mois plus tôt – Julie ») on peut lire un des mails envoyé par Cindy, la fondatrice et présidente auto-proclamée de l'association de quartier, qui tyrannise tout le monde.
Dès le début, dès le premier chapitre « aujourd'hui », on sait qu'il s'est passé quelque chose. Quelque chose de grave qui implique la famille de John. Mais on ne sait pas quoi. Au fur et à mesure de la lecture, l'impression qu'un drame a eu lieu se précise, mais non seulement on ne sait pas ce qu'il s'est passé exactement, on ne sait pas qui dans la famille de John est sur la sellette, mais on ne sait pas non plus qu'est ce qui a provoqué le drame qu'on pressent.
A plusieurs reprises, l'auteur met l'accent sur Julie en la montrant comme une femme qui a perdu pied à un moment de sa vie et qui, aujourd'hui, est devenue parano et dont l'attitude va provoquer certains des événements. Personnellement, j'ai trouvé que Julie avait toutes les raisons de se montrer un peu parano. D'ailleurs, est-on parano quand on a raison et qu'il se passe vraiment quelque chose de pas normal ?
En revanche, je n'ai pas supporté Hanna, la femme de John. Je l'ai trouvé vraiment cinglé et odieuse.
Cindy aussi, mais c'est un tigre de papier. Si tout le monde lui avait dit d'aller se faire voir avec son règlement à la con, elle se serait dégonflée comme une baudruche. le seul point où j'ai été d'accord avec elle, ça a été l'histoire des ralentisseurs parce que je pense qu'il devrait y en avoir dans toutes les zones résidentielles.
J'ai trouvé la fin parfaite mais, seul point négatif, j'aurais aimé en savoir plus sur Heather, la harceleuse qui a poussé Julie et sa famille à déménager et dont on parle régulièrement.
L'auteur a écrit un thriller psychologique vraiment prenant, difficile à lâcher avant les révélations qui n'ont lieu qu'à la dernière ligne, ou presque.
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