Livre lu dans le cadre de la pioche de Mai 2016.
J'avais eu ce livre en « cadeau » pour avoir acheté plusieurs bouquins à la même personne. Si Audrey ne me l'avait pas pioché, je pense qu'il serait resté encore longtemps dans ma PAL, le style « saga familiale » n'est pas vraiment ma lecture favorite.
Je me suis forcée à continuer un peu ma lecture quand j'ai senti une brève aura de mystère mais j'ai néanmoins vite abandonné. le démarrage est trop lent à mon goût et un peu trop de personnages font leur apparition en même temps. Je n'ai pas réussi à m'intéresser à un seul d'entre eux, à part peut-être Myriam rencontrée dans le prologue avant que la narration se reporte dans le passé dès le premier chapitre. J'ai d'ailleurs abandonné avant la fin de celui-ci car j'oubliais ce que je lisais et que certains passages étaient lus en diagonale tellement cela n'avançait pas ou au contraire, trop rapide mais teintée de religion morbide. Je ne suis pas particulièrement fan des passages sur les sévices que l'on inflige aux autres sous prétexte de la religion ou parce que les personnes concernées sont plus ouvertes d'esprit et ne se laissent pas étouffer par le carcan de traditions stupides. Celles-ci sont généralement le fruit de personnes ignorantes et peu cultivées qui suivent comme des moutons leur chef, sans chercher à réfléchir outre mesure. Ayant fait l'objet de ce type d'attitude étant plus jeune, j'ai beaucoup de mal avec ça en littérature. Étant fille de toubib, j'ai été cataloguée durant toute ma jeunesse car jusqu'au collège, mes camarades d'école ont toujours été les mêmes et je n'ai jamais eu d'amis parmi eux.
Du peu que j'ai lu, l'auteur nous fait voyager entre l'Australie, l'Irlande et l'Angleterre, en mélangeant dans un même chapitre ces différents lieux par le biais de ses nombreux personnages. C'était donc un peu trop confus pour moi malgré un style agréable à lire avec des descriptions de lieux et de personnes sans tomber dans le pathos quand on est face à la misère humaine.
Comme vous l'aurez compris, la bonne découverte n'a pas été au rendez-vous, c'est d'habitude le genre littéraire que j'ai tendance à éviter car je m'ennuie vite. Je remercie néanmoins Audrey pour cette pioche, cela me fera toujours un livre de moins à lire et un peu plus de place dans ma bibliothèque. Si vous êtes amateurs de sagas familiales, je vous conseille de découvrir cet auteur, vous serez sans doute plus sensibles que moi à son talent.
Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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On me l'a offert ( quelqu'un qui ne connait pas mon addiction aux livres policiers..), j'ai donc pris mon courage à deux mains pour me lancer dans cette saga familiale au coeur du bush australien.
Même si certains passages sont clairement caricaturaux et assez mièvres, je me suis finalement laissé emporter par cette histoire qui nous ramène dans le passé pour changer le présent, à savoir gommer l'injustice d'avoir été spoliée de son héritage. Les descriptions donnent du corps à ce texte un peu "mou", le caractère irritable de cette vieille dame ajoute un peu de piquant....était-ce la chaleur caniculaire de ces derniers jours ou le contrecoup de la défaite de Nadal en demi-finale à RG qui m'a "ramollie"?
Je ne sais pas...En tout cas, jolie lecture confort!
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Attendant que le médicament fasse son effet, elle s'interrogea sur le psychisme humain et sa faculté de faire face à la perte d'un être cher. Le temps et l'éloignement avaient un pouvoir réparateur. Même si ceux qui restaient se refusaient à le croire, le vieil adage se vérifiait : la douleur s'apaisait, les larmes séchaient et il arrivait un jour où l'on pouvait passer vingt-quatre heures sans penser à celui ou à celle que l'on regrettait. Ces quelques heures s'étendaient ensuite à des jours, puis des semaines, des mois et des années. On cessait alors de chercher les absents dans les endroits familiers, d'entendre le son de leur voix. Leur souvenir subsistait, mais leurs traits devenaient de plus en plus flous et s'évanouissaient peu à peu, comme sur de vieilles photographies laissées trop longtemps au soleil.
Ma mère m'a toujours dit qu'un idiot et son argent ne pouvaient rester longtemps ensemble. Eh bien, vous êtes sans doute l'idiot le plus remarquable qui soit!
Même lorsqu’elle était petite, Fiona n’avait jamais été attirée par les bibelots et les fanfreluches ; la vaste étagère qui couvrait un pan de mur ne comportait que des livres bien alignés, et les deux tables basses ne s’ornaient que de quelques photos de famille. Un petit nombre de ses propres clichés s’étalaient sur les murs, à côté du prix encadré qu’elle avait gagné l’année précédente pour une série de portraits d’enfants aborigènes.
Sa chambre à coucher, avec salle de bains attenante, s’ouvrait sur un petit patio qui, lui-même, donnait sur la piscine. Des rideaux de mousseline filtraient doucement la lumière du soleil qui pénétrait généreusement par les hautes et larges baies vitrées occupant presque un mur entier. Au bout du couloir se trouvait une autre chambre, elle aussi munie d’une salle de bains.
Il était si facile d’être attirée par un être comme lui, affectueux et amusant, sachant écouter et faire du quotidien une aventure chaque jour renouvelée. Pourtant, leur relation s’était révélée un désastre. Elle avait rapidement compris que les nombreux voyages de son compagnon, dus à sa profession de grand reporter, exigeraient beaucoup d’abnégation de sa part et reconnaissait que son propre métier réclamait un grand investissement personnel. Toutefois, ce qu’elle reprochait surtout à son ex-petit ami, c’était de ne jamais la prévenir quand il devait partir en mission. Elle ne comptait plus le nombre de fois où elle s’était attendue à le trouver chez lui et où, quelques jours après avoir constaté son absence, elle recevait un coup de fil de Mongolie ou de quelque autre endroit aussi reculé du globe.
L’homme qu’elle aimait appartenait à une famille de riches protestants anglais, propriétaires d’un domaine qui s’étendait des limites du port jusqu’au sommet de la colline et offrait au regard un entrelacement serré de murailles de pierre. Divisée en parcelles à peine plus vastes que l’étroit salon des parents de Maureen, la terre produisait une récolte tout juste suffisante, une fois le loyer payé, pour nourrir les métayers qui la travaillaient. Henry et elle n’avaient pas le droit de s’aimer. Aurait-il la force de s’opposer à son père tyrannique ? Tenait-il suffisamment à elle pour prendre le risque de tout perdre ?
#LaValleeduLotusRose #KateMcAlistair #Inde
Le nouveau volet de l'enivrante saga du Lotus Rose, dans la lignée des grands romans de Sarah Lark (Le Pays du nuage blanc) et de Tamara McKinley (La Dernière Valse de Mathilda).
• émotion et évasion : un roman qui s'inscrit dans la lignée des sagas de Tamara McKinley et Sarah Lark
• parution simultanée chez Archipoche du deuxième volet de cette saga : La Cité du Lotus rose
• le livre audio de la Vallée du lotus rose s'est hissé dans le top 30 Amazon « On ne résiste pas à l'histoire de cette héroïne déterminée à échapper au carcan de son éducation », Ici Paris ; « Voyages rocambolesques, villes légendaires, amours, passions et haines émaillent ce roman », Maxx ; « Un
grand roman d'évasion, une magnifique histoire romanesque » Babelio
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