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Sean Duffy tome 1 sur 4
EAN : 9782234072039
396 pages
Stock (20/03/2013)
3.9/5   172 notes
Résumé :
1981, Carrickfergus, Irlande du Nord. Le gréviste de la faim Bobby Sands vient de mourir et la région est sous haute tension. C’est dans ce contexte oppressant que le sergent Sean Duffy est appelé d’urgence pour résoudre une étrange enquête : un homme a été retrouvé dans un terrain vague, une main coupée. La victime est un homosexuel notoire. Un mobile suffisant ?

Puis une deuxième victime est découverte, présentant les mêmes sévices. Aurait-on affai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (42) Voir plus Ajouter une critique
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Quelle belle découverte que ce livre !
Je ne connaissais pas du tout cet auteur irlandais, Adrian McKinty, dont je viens de devenir une fan à l'issue de la lecture de « Une terre si froide «. Et une fan assumée qui a bien l'intention de découvrir toute son oeuvre !
Le personnage central du roman est Sean Duffy, un flic qui a la particularité d'être catholique. Ce sont des choses qui comptent à l'époque en Irlande du nord, et tous les matins, il vérifie bien sous sa voiture si une bombe ne s'y trouve pas. Nous sommes en 1981, pas très loin de Belfast qui vit au rythme des grévistes de la faim emprisonnés dont le plus célèbre d'entre eux ; Bobby Sands, vient de mourir…
Il va être amené à mener une enquête sur deux assassinats assez atroces. Au vu du profil des victimes, Duffy commence à soupçonner l'apparition d'un tueur en série… Mener une enquête avec un Belfast à feu et à sang va se révéler plus que compliqué…
J'ai été séduite par l'écriture percutante de cet auteur et aussi par son style. Malgré la noirceur du récit et de l'ambiance qui règne à cette époque, Adrian McKinty réussit à y rajouter de la légèreté sous la forme d'un humour incisif et qui atteint son but car il m'a fait sourire plus d'une fois.
De plus, il a formidablement restitué le climat social et la violence qui régnait à l'époque à Belfast. Oui, même si l'actualité internationale s'intéressait plus au prince Charles qui se mariait avec Diana, à Belfast, c'était la guerre ! Et une guerre fratricide, où l'on finit par ne plus pouvoir distinguer les méchants des gentils…
La suite, car oui, il y a une suite, intitulée « Dans la rue j'entends les sirènes » va me permettre de retrouver avec plaisir le sergent Sean Duffy….



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Sean Duffy est un officier du RUC, la Police royale de l'Ulster, au profil atypique : il est Docteur en psychologie mais surtout de confession catholique. Il a été promu sergent de police judiciaire et affecté au commissariat de Carrickfergus, une ville relativement tranquille d'Irlande du Nord. Nous sommes en 1981, en plein coeur des "Troubles". Bobby Sands et plusieurs de ses camarades de détention entament une grève de la faim. le pays est en ébullition, la violence est omniprésente, chaque jour voit son lot d'émeutes, de grèves et d'attentats. Dans ce contexte, l'enquête de Duffy sur l'assassinat de deux homosexuels intéresse peu les médias et la hiérarchie policière. de plus, l'une des victimes travaillait pour l'IRA et l'organisation souhaite étouffer toute révélation gênante sur ces faits divers. Duffy est appelé pour une autre affaire : une jeune femme issue d'une famille catholique respectée et ex-épouse d'un martyr républicain, est retrouvée pendue dans un bois. Elle s'était enfuie pour cacher sa grossesse à ses proches. Homosexualité, avortement, divorce, décidément, Duffy hérite de dossiers sensibles dans un pays resté très conservateur. le roman m'a fait pensé à "Collusion" de Stuart Neville. le conflit est décrit comme étant un "désert de miroirs" où les visages ne sont que les reflets de reflets et où rien n'est conforme aux apparences. Autrement dit, les principaux acteurs du conflit suivent une stratégie de realpolitik et ont des méthodes proches du grand banditisme : racket, enlèvement, trafics de drogue ou d'arme, contrebande. Et dans ce jeu de dupes, les agents doubles sont nombreux. Si Adrian McKinty dépeint la violence quotidienne de la période des "Troubles", il apporte également un éclairage cru sur le profond conservatisme de la société irlandaise partagé par les deux communautés. Il décrit également des villes qui portent en plus des stigmates de la guerre, ceux de la misère sociale : chômage, pauvreté, logements sociaux délabrés et commerces fermés. Dans ce tableau très sombre, les pointes d'humour de McKinty sont salutaires. "Une terre si froide" m'a convaincu et je compte poursuivre la lecture de cette trilogie.
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Absent depuis quelques années en France, son dernier roman traduit en français, Retour de flammes, qui clôturait la trilogie consacrée à Michael Forsythe, ayant paru en 2009, Adrian McKinty revient à la fois dans notre paysage éditorial et chez lui, à Belfast. Car ce qui jusqu'alors était la marque de fabrique de McKinty, en ce qui concerne les romans parus ici en tout cas (une trilogie – The Lighthouse trilogy – et plusieurs « one shots » n'ayant pas eu les honneurs de la traduction française), consistait à exiler ses personnages hors d'Irlande. Michael Forsythe partait pour New York puis Boston, le Mexique et le Pérou tandis que dans le fleuve caché Alex Lawson émigrait dans le Colorado. Des personnages qui, en fin de compte, suivaient plus ou moins l'itinéraire de l'auteur, natif de Belfast, étudiant à Oxford, émigré à New York, puis enseignant à Denver avant de s'installer à Melbourne.

Retour donc du côté de l'Irlande du Nord, près de Belfast, à Carrickfergus, et retour en 1981, au lendemain de la mort de Bobby Sands, terrassé par sa grève de la fin et l'intransigeance du gouvernement de Margaret Thatcher. C'est dans ce contexte tendu que Sean Duffy, qui a le défaut d'être un membre catholique du RUC, la police d'Irlande du Nord quasi-exclusivement protestante, se trouve confronté à un double meurtre d'homosexuels. Une affaire qui est loin d'intéresser une opinion publique et une presse concentrées sur les émeutes qui suivent les inexorables décès des grévistes de la faim de l'IRA, mais qui, pour Duffy, pourrait marquer les débuts d'un tueur en série n'ayant trouvé à se faire employer ni par les milices protestantes ni par les nationaliste catholiques : « On se retrouve quand même en page trois avec le titre « Double meurtre d'homosexuels : le RUC enquête » et , juste en-dessous, une belle photo de McCallister.
-Ils aurait pu nous consacrer un peu plus de place, se plaint Brennan. Je veux dire, pour une fois qu'on a un vrai crime, un crime normal, non sectaire. C'est quand même inhabituel pour la région. »
Sauf que, bien entendu, dans ce contexte et dans ce pays, rien n'est aussi simple et Sean Duffy va devoir naviguer dangereusement d'un bord à l'autre, du côté de chez les combattants catholiques, comme de celui des unionistes.

À travers un intrigue retorse, certes, mais pas forcément très originale (les amateurs de noir irlandais ont sans doute pu lire ici ou là une intrigue peu ou prou similaire, dans le tueur aux psaumes, de Chris Petit, par exemple) Adrian McKinty dépeint surtout l'Irlande du Nord de ce début des années 1980 ; ses tensions qui atteignent alors un point d'orgue, mais aussi une société encore figée et rétrograde où l'avortement et l'homosexualité sont des crimes mais où le racket, le tabassage en règle d'un voisin où le meurtre font partie d'un quotidien accepté ; acceptation qui apparaît clairement dans cette scène décalée où le marchand de journaux demande à Sean non pas d'empêcher les miliciens protestants du quartier de le racketter, mais plutôt de leur demander de se montrer plus raisonnables sur les sommes qu'ils exigent de lui.
Une autre constante, chez McKinty, c'est l'aisance avec laquelle il instille dans des situations d'une profonde noirceur, un humour à froid tantôt ravageur, tantôt bon enfant qui allège un peu l'effet plombant d'une histoire âpre tout en montrant, en contrepoint à ces réflexions ironiques ou cyniques de son personnage principal, la rigidité et l'absence totale d'humour des intégristes auxquels il se trouve confronté.

Tout cela nous offre au final un roman à la fois plaisant et instructif. Même s'il apparaît surtout comme la mise en place d'un personnage complexe, faillible, amené à être le héros d'une nouvelle trilogie annoncée, il se révèle efficace et de fort bonne facture.

« Je raccroche. C'est là qu'une moustache à la Serpico aurait été bien pratique. J'aurais pu réfléchir en me regardant dans la glace de l'entrée tout en caressant mon appendice pileux. »


Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Vous ai-je déjà dit que j'aime les auteurs irlandais lorsque ceux-ci parlent des Irlandais ? J'aime leur dérision, leur humour, cinglant parfois, leur ironie et leur fatalisme. J'aime leur côté sombre tout autant que leur humanisme.
Et voilà que je découvre Adrian McKinty avec le premier titre de sa trilogie Sean Duffy. Pour moi, c'est donc du bonbon. On a placé l'intrique d'Une terre si froide en pleine guerre civile irlandaise et on a fait du héros, sergent enquêteur Duffy, un catholique dans un milieu exclusivement protestant: Carrickfergus, Ulster, années 1980.
Notre héros, Duffy, doit enquêter sur le meurtre de 2 homosexuels (oui vraiment). Au même moment, 2 membres de l'IRA décèdent de leur grève de la faim et Margareth Thatcher ne fait pas démentir sa réputation de dame de fer. C'est complexe l'Ulster en cette époque. Les milices paramilitaires, l'IRA, le Sein Fenn, l'UDA et on en passe. Les trafics, les rackets, l'intimidation, l'église catholique ou protestante, les Anglais, l'armée britannique...ouf. Pays de paradoxes, dangereux. On s'y promène en regardant toujours derrière son épaule, on ne sait jamais quand le café dans lequel on est assis sautera...Pour nous parler de tout ça, McKinty le fait de belle façon avec une langue claire et précise. Cela semble facile de nous parler de l'Irlande du nord de cette époque. Voyez ce qu'il en dit à la fin du récit (P.389) "Un monde effondré. Belfast. Une ville perdue. Avec ses usines en ruine, ses pubs incendiés, ses clubs à l'abandon. Ses boutiques barrées de grilles antibombes. Ses postes de contrôle, ses postes de fouille. Ses commissariats de police aux murs blindés. Voitures cabossées. Voitures déssossées montées sur briques. Chiens errants. Graffitis sectaires. Fresques de paras cagoulés. Maisons murées, détruites par les bombes incendiaires. Maison sans yeux. Des enfants qui jouent sur des tas d'ordures et dans les cratères des bombes, qui rêvent d'être n'importe où, mais ailleurs."
Une réalité noire, complexe, lourde racontée dans une langue claire et limpide.
Alors, vivement que je me lance dans le 2e opus de cette trilogie, "Dans la rue, j'entends les sirènes". C'est un rendez-vous avec Duffy à Belfast.
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Carrickfergus, 1981. Un homme est retrouvé mort dans sa voiture, une main coupée. Quelques jours après, un second meurtre survient, laissant penser à un tueur en série prenant pour cible des homosexuels. le sergent Sean Duffy, policier catholique en milieu protestant, est chargé de l'enquête, qui se révèle bien plus délicate que prévu… Il faut dire que dans une Irlande du Nord ravagée par la guerre civile, la tension est à son comble.
Adrian McKinty nous propose un roman policier haletant, avec en toile de fond les évènements historiques ayant marqué l'Irlande du Nord. Des politiques de la Dame de fer aux grèves de la faim des opposants au gouvernement, on se représente facilement l'environnement dans lequel se déroule l'enquête, ajoutant de la tension et du danger à l'intrigue. Il est en effet plutôt inhabituel de rencontrer un héros ayant à se demander la plupart du temps s'il a affaire à des personnes catholiques ou protestantes, et forcé de vérifier à chaque sortie s'il n'y a pas une bombe sous sa voiture.
Sean Duffy est un personnage très attachant, dont la psychologie est très développée. Il n'a rien du policier stéréotypé et sa jeunesse ainsi que son manque d'expérience le rendent très intéressant. C'est grâce à lui que nous suivons le fil de l'enquête, rencontrant avec lui des personnages importants, tant du point de vue de l'enquête que du point de vue historique.
L'intrigue en elle-même est bien ficelée, et bien malin serait celui qui arrive à trouver le fin mot de l'histoire avant la dernière page. D'un possible tueur en série aux intrigues du gouvernement, en passant par une disparition inexpliquée, les pistes sont nombreuses et il n'est pas facile de savoir lesquelles valent la peine d'être suivies. Les personnes assassinées étaient-elles des indicateurs exécutés par l'IRA ? ou des homosexuels, illégaux dans ce pays aux fortes traditions anciennes ? ou l'affaire est-elle bien plus compliquée encore ?
À mon sens, le point fort de ce livre est la période et l'environnement particuliers dans lesquels il se déroule. Dans un milieu si imprévisible et difficile à comprendre, les règles habituelles ne s'appliquent pas. Je pense toutefois que quelques connaissances de base de la guerre civile d'Irlande du Nord sont nécessaires pour pouvoir apprécier pleinement la lecture – en raison, notamment, du grand nombre de groupes et de milices, tantôt catholiques, tantôt unionistes, qui peuvent prêter à confusion si on n'en a jamais entendu parler.
Comme il s'agit du premier tome d'une trilogie, le lecteur assiste à la mise en place du contexte historique et des personnages, qui seront sans aucun doute développés par la suite. L'enquête passe, par moments, au second plan, ce qui nous permet d'en apprendre plus sur la vie privée de Sean Duffy et sur les émeutes, les attentats, le racket, les alliances entre les différents groupes et autres évènements prenant place dans le pays..
En conclusion, Adrian McKinty nous live ici un premier tome prometteur à l'ambiance noire et au goût de danger. Dans un pays détruit par la guerre civile, on ne mène pas une enquête de manière habituelle ; il y a bien plus de facteurs à prendre en compte, ce qui fait que le contexte et l'intrigue sont indissociables. À lire pour tous les amateurs de fiction historique et de romans policiers à suspense !
Je remercie le Livre de poche pour l'organisation du Prix des lecteurs 2014, dans le cadre duquel j'ai reçu ce roman.
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Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
En bas, j'allume les lumières, direction la cuisine et le réfrigérateur, où j'attrape un grand verre que je remplis à moitié de glaçons et de jus de citron et que j'emporte dans la pièce de devant. Le salon, la pièce sympa : la pièce à vivre . Celle que, pour quelque obscure raison de protestant, l'on n'utilise jamais dans les maisons de Coronation Road, où l'on entrepose le piano, la sainte Bible, et les fauteuils guindés que l'on ne sort que pour les visiteurs importants - les flics ou les pasteurs.
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Un monde effondré. Belfast, ville perdue. Avec ses usines en ruine, ses pubs incendiés, ses clubs à l’abandon. Ses boutiques barrées de grilles antibombes. Ses postes de contrôle, ses postes de fouille. Ses
commissariats de police aux murs blindés.
Voitures cabossées. Voitures désossées montées sur briques.
Chiens errants. Graffitis sectaires. Fresques de paras cagoulés.
Maisons murées, détruites par les bombes incendiaires. Maisons sans yeux.
Fenêtres brisées, miroirs brisés.
Des enfants qui jouent sur des tas d’ordures et dans les cratères des bombes, qui rêvent d’être n’importe où, mais ailleurs.
L’odeur de la tourbe et du gasoil, et des cinquante mille cordons ombilicaux de fumée noire unissant la cité grise au ciel gris.
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Je lui embrasse les seins et le ventre, et la couche sur le lit.
- Baise-moi mon salaud, gémit-elle.
Pas besoin d’autres encouragements.
On s’offre une séance de sexe effréné, animal. Après quoi, elle monte sur moi et on remet ça.
Je m’endors. À 1 h 30, elle me réveille en me secouant brusquement.
- Mon mari rentre à 2 heures, après son service. Prends tes vêtements et dégage vite.
- Tu plaisantes ?
- Il est soudeur, il te cassera en deux, mon chou. Allez vas-y.
Huit kilomètres pour rentrer chez moi. À pied et sous la pluie.
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- Chef, j’ai une question avant que vous ne partiez. Qui je prends pour travailler avec moi sur cette affaire ?
- Vous pouvez prendre toute l’équipe.
- Quoi, vous voulez dire nous trois !
- Vous trois, rétorque-t-il avec raideur, sans goûter le moins du monde cette pointe de sarcasme.
- Je peux faire une demande pour un renfort de deux agents…
- Non, vous ne pouvez pas ! L’effectif est aussi serré qu’un cul d’enfant de chœur, ici.
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Encore du grabuge à Belfast. Les fumigènes au nitrate de potassium traversent la nuit tombante. Un hélico Gazelle vole au ras de l’eau dans la baie. Des gamins passent devant le poste en s’échangeant les meilleures techniques pour balancer un cocktail Molotov par-dessus l’enceinte. Quel
cauchemar, Seigneur.

Une ville martyrisée par sa propre guerre éclair.

Une ville qui empoisonne ses propres puits, sème du sel sur ses champs, creuse sa propre tombe.
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Videos de Adrian McKinty (21) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Adrian McKinty
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