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Critique de JML38


Ulster, 1981, la situation est particulièrement tendue à la suite du décès en prison, quelques jours après Bobby Sands, d'un deuxième membre de l'IRA gréviste de la faim.
Le sergent Sean Duffy, flic catholique dans la banlieue de Belfast, et ses collègues, participent aux brigades anti-émeutes en plus de leurs fonctions d'enquêteurs. Pour eux la routine c'est de toujours vérifier qu'aucune bombe n'est accrochée sous leur véhicule, certains ayant payé cher cet oubli, et de ne pas mettre la ceinture, les statistiques plaidant en faveur de ce manquement aux règles de sécurité routière.
En présence d'un cadavre retrouvé dans une voiture le sergent pense à l'exécution d'un informateur par un groupe paramilitaire. Mais l'enquête s'oriente assez vite vers un tueur en série qui s'en prend aux homosexuels comme tendent à le prouver le meurtre d'un professeur connu pour ses penchants et des indices assez évocateurs laissés par le tueur.
Sean Duffy va devoir faire appel à toute ses notions de psychologie, mais également s'aider des heures passées devant un piano et même de réminiscences de lycée en latin et grec pour résoudre cette affaire.
Ne s'arrêtant pas aux apparences un peu trop flagrantes, il a rapidement l'impression de déranger différents groupes, aussi bien catholiques que protestants, et se trouve exposé sans vraiment savoir de quel côté vont venir les coups, l'aide providentielle venant parfois d'où il ne l'attend pas.
Le moins que l'on puisse dire de l'intrigue est qu'elle est complexe et très mouvementée, le contexte du conflit nord-irlandais jouant pour beaucoup dans l'intérêt de l'histoire, avec au passage quelques surprises concernant les relations entre les divers camps.
Le style percutant de l'auteur est teinté d'un humour caustique un brin désabusé comme une manière pour Duffy et ses collègues d‘évacuer le stress afin d'exercer au mieux leur métier au quotidien dans une atmosphère des plus électriques.
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