AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,93

sur 180 notes
5
23 avis
4
21 avis
3
6 avis
2
3 avis
1
0 avis
Paula McLain raconte une vie romancée de Beryl Markham. Beryl a deux ans lorsque sa famille s'installe au Kenya en 1904 ; deux ans plus tard sa mère, ne s'adaptant pas à la vie de la ferme repart pour l'Angleterre avec son fils aîné.
Beryl possède un caractère indépendant et bien trempé, elle n'a peur de rien. Avant d'être la première femme aviatrice à accomplir un vol transatlantique en solitaire, elle est la première femme entraîneur de chevaux de courses. Les personnages qui gravitent autour de Beryl sont pour la plupart illustres, Karen Blixen, la romancière, le Baron Bror von Blixen, Denys Finch Hatton, amant reconnu de Karen Blixen, guide de safari, les Princes royaux David et Harry d'Angleterre, ... L'auteure stipule que lorsque des personnages historiques sont cités, les situations, les incidents et les dialogues sont fictifs et dépourvus de toute intention de changer la nature imaginaire de l'ouvrage.
Ce roman bien écrit m'incite à lire le récit autobiographique de Beryl Markham Vers l'ouest avec la nuit dont Ernest Hemingway a proclamé « c'est un sacré bon bouquin ».
L'aviatrice est un roman riche pas avare de belles descriptions ni de poésies, une lecture agréable. À lire !
Commenter  J’apprécie          690
Oeuvre de fiction mettant en scène des personnages célèbres, l'aviatrice, c'est Beryl, dont l'ambition depuis toujours est de marquer le ciel en le parcourant. Ah, mais oui, Beryl, qui cite Denys et son accident au-dessus de Voï.
Voilà, nous savons, pour avoir lu La ferme africaine et vu Out of Africa qu'il est question du Kenya dans les années 1920, de la « vallée heureuse » du Rift où les couples s'échangeaient allègrement, et où, pourtant, les ragots et les médisances pouvaient les détruire.
Beryl Markham, au début de sa vie, est une sauvageonne, elle court la campagne en compagnie des futurs moranes (les guerriers masaïs qui doivent tuer un lion pour être considérés comme des hommes), elle apprend à parler le swahili, elle se passionne pour les histoires de la création du monde, elle apprend à se garder des périls (damans, ou marmottes, éléphants, serpents). Dans ce monde fait pour elle, son seul véritable univers, le paradis sur mesure, elle nait véritablement, et s'efforce d'oublier que sa mère l'a abandonnée sans un mot, repartant en Angleterre avec son frère.
Elle rencontre Lord Delamere et sa femme Florence, eux aussi mis en scène dans livre et film. Et commence à élever des chevaux, sans oublier, puisqu'elle veut continuer à le faire, de déposer un mamba noir, mortel et heureusement mort, dans le lit des gouvernantes supposées l'éduquer.
Exit, les gouvernantes.
Très jeune, elle se trouve obligée par les circonstances de se marier, et comprend vite le désastre de l'entreprise. Les différents maris s'enchainent, avec aventures entre temps.
Et la rencontre avec Karen Blixen, qui devient son amie, et Denys Finch Hatton, son amour frustré, puisque Karen veut toujours plus que lui ne veut.
Bien que basé sur la trahison vis-à-vis de son amie, Beryl tombe elle aussi amoureuse de Denys. Ils ne vivront jamais ensemble, cependant, peut-être parce que l'un et l'autre sont trop sauvages, ou indépendants, pour se fixer.
Elle fait partie du monde des nantis anglais, mais son père, comme peu après Karen Blixen, fait faillite et doit s'exiler.
Ce roman racontant les malheurs de la jeune Beryl est malheureusement un peu longuet. le titre aurait pu être « Première entraineuse de chevaux », car ses prouesses- réelles- d'aviatrice sont juste évoquées. Même doutant d'elle, et recevant plein d'avanies, elle fut la première femme dans les deux disciplines.
Grâce à l'ambiance dégagée dans le livre, son principal mérite est de nous donner envie de relire La ferme africaine et Lettres d'Afrique de la grande Karen Blixen
Commenter  J’apprécie          5718
" Avant que le Kenya soit une terre vieille de millions d'années et pourtant d'une certaine manière encore neuve, seule la plus majestueuse de nos montagnes portait ce nom .
On la voyait de notre ferme à Njoro , [...] dressant au bout de l'immense plaine dorée ses pics durs aux cimes desquels les glaciers n'avaient pas complètement fondu.
Derrière nous, la forêt Mau était bleue, drapée dans des écharpes de brume. "

Le décor est planté , presque familier : peu à peu surgit l'ombre de "La ferme africaine " ou de " Out of Africa " et, comme par enchantement , les personnages connus apparaissent les uns après les autres : Lord et Lady Delamere , Berkeley Cole, Cockie, Bror ,
Karen Blixen et Denys Finch Hatton ....
Beryl Markham née Clutterbuck on l' a aussi déjà croisée chez Karen : c'était Félicity .

Ici, on la retrouve de 1904 à 1936 .
Abandonnée par sa mère à 4 ans, c'est près de son père , de la nature et des chevaux que Beryl va puiser sa force et se construire.
Si elle a trouvé une mère de substitution en la personne de Lady Delamere , Lady D, la vie à la "colonie" sera toujours une épreuve mais elle restera toujours imprégnée de valeurs ancestrales acquises dans l'enfance près d'une tribu africaine .
Peu à peu , s'affirme une personnalité non-conformiste, entière, libre et passionnée, énigmatique à souhait .Compliquée et rebelle.

Beryl . On va donc la suivre dans le monde hippique : son domaine, sa passion .
Elle devient la première femme entraîneur puis éleveur .
Et, de défit en défit elle saute les obstacles, tombe, se blesse mais se relève toujours .
L'aviatrice naîtra plus tard ...

C'est aussi le monde de Karen Blixen et de Denys Finch Hatton . Plus le récit avance, plus il y a fusion entre les deux romans ; les deux histoires souvent n'en font plus qu'une , unies par un lien fort, intime et essentiel dans la vie de Beryl. Ces trois- là sont le coeur du récit .

Tout est fait pour que l'on succombe aux charmes romanesques d'une histoire d'amour .
C'est avec délice que je me suis laissée envahir par les images de "Out of Africa ", l'émotion au bord des yeux , la musique aussi revenait par bribes ...une vraie midinette !

Plus sérieusement, je pense qu'il est essentiel d'avoir en tête le livre de Karen Blixen ou le film pour bien profiter du récit ,pour bien appréhender l'atmosphère .

Mais il n'y a pas que du romanesque : l'auteure à conscience de laisser poindre en filigrane les horreurs du colonialisme : terres accaparées, peuplades exploitées , nature massacrée pour le plaisir de quelques nantis .
Le portrait de la colonie n'a rien de flatteur non plus et rien n'est fait pour l'enjoliver : elle est décrite comme étant un microcosme cupide et plutôt abject dans l'ensemble .
Aussi, le rapport à ce petit monde européen revêt-il une grande importance dans le récit pour expliquer en partie l'aspect relationnel des personnages .

Ce roman, je dirais qu'il est flamboyant .
Il est bien construit, mêlant biographie , histoire et fiction. Il va emporter le lecteur dans un puissant tourbillon de passion et d'aventure .

L'immersion dans le monde équestre est intéressante. révélant des connaissances pointues de l'auteure . Les précisions même très techniques ne rebutent pas le profane ; tout est mesuré dans ce livre .
Même observation sur le thème de l'aviation et les descriptions de vol .

Le portrait d'une jeune femme extraordinaire est particulièrement réussi ainsi que celui d'une époque, d'un pays, d'un pan de société et de personnages hors du commun .
Un excellent moment de lecture.


Commenter  J’apprécie          532
La famille de Beryl Markham arrive au Kenya en 1904.
Les conditions de vie très dures provoquent le retour de la maman et du frère aîné à la santé fragile deux ans plus tard.
La petite Beryl souffre de cette séparation mais elle se révèle très solide.
Elle s'adapte à la vie au Kenya, élevée par son père qui élève des chevaux de race.
Elle est élévée au milieu de la tribu kipisigi qu'elle considère comme les siens, dans son enfance du moins.
Beryl n'est pas douillette et sait ce qu'elle veut.
Elle devient entraîneuse de chevaux de courses et sera la première aviatrice à effectuer un vol transatlantique en solitaire.
On ne peut s'empêcher de revoir des images du film "Out of Africa" lorsqu'elle tombe follement amoureuse de Denis Finch Hatton, l'amant de la romancière Karen Blixen.
C'est un roman qui passe par plusieurs ambiances et descriptions, un peu longues pour moi quand il s'agit de chevaux.
J'ai fait connaissance avec le destin de Beryl Markham.
Il faut dire que son destin d'aviatrice est très peu évoqué dans le livre.
J'ai pensé que le titre était choisi car cette dame est surtout connue pour ses exploits dans ce domaine.
Une histoire pas commune du tout que nous raconte Paula Mc Lain.
Tout au long du livre, Beryl m'a paru très sympathique. Son caractère endurci par ses conditions d'éducation l'ont bien servie en même temps car cela lui a permis de réaliser ses désirs avec une force peu commune.

Challenge pavés contre l'illetrisme 2017
Commenter  J’apprécie          460
Si vous choisissez ce livre pour son titre ou sa couverture, il faut vous attendre à une surprise. L'aviation n'est absolument pas le sujet principal de cette histoire, ce n'est qu'à la fin du livre que le thème est abordé.

Beryl Markham, l'héroïne de cette histoire, est une femme d'exception, une passionnée, une battante. J'imagine qu'en achetant "l'aviatrice" j'avais l'envie de rencontrer une personne de cet acabit, même si je ne m'attendais absolument pas à découvrir l'univers du cheval et plus particulièrement de l'élevage et du sport hippique.
Si vous aimez les chevaux, n'hésitez pas !
Comme je n'avais pas lu le résumé de l'éditeur avant de commencer ma lecture, ma seconde surprise a été de retrouver les personnages de "La ferme africaine" de Karen Blixen (Out of Africa).
J'avais été conquise il y a bien longtemps par le récit de Karen et bien évidemment par le beau Denys Finch Hatton. Les retrouver ici a été un vrai bonheur. Il m'arrive d'être déçue quand certains auteurs utilisent l'atmosphère, les lieux, les protagonistes d'un livre que j'ai aimé, je ressens même parfois comme un agacement...
Pour celui-ci j'ai adhéré immédiatement.
L'écriture est belle, l'histoire passionnante, les personnages terriblement attachants.
Ce livre a été un vrai coup de coeur et m'a donné envie de relire "La ferme africaine" pour rester plus longtemps sous le soleil d'Afrique avec les kikuyus, Karen, Denys, Berkekey et les autres...
Lien : http://uneautrelecture.blogs..
Commenter  J’apprécie          406
Fallait-il rendre justice à Beryl Markham, pour que Paula McLain lui consacre un ouvrage, au demeurant fort réussi à mon sens ? Mais lui rendre justice de quoi au juste ? De ne pas avoir eu avec son récit auto biographique, Vers l'ouest avec la nuit, le même accueil que Karen Blixen avec le sien devenu si populaire, La ferme africaine, adapté au cinéma sous le titre Out of Africa.

Ces femmes ont toutes deux vécu, au début du vingtième siècle, une vie d'aventure au Kenya, alors colonie britannique. Elles se sont beaucoup fréquentées, appréciées mutuellement. Elles ont même partagé le même amant. Mais ça, ce n'est pas le point commun qui aurait pu renforcer leur amitié.

On peut même affirmer que Beryl Markham aura autrement marqué l'histoire que Karen Blixen. Si cette dernière a passionné son public en sachant mettre par écrit son amour de l'Afrique, du Kenya en particulier, premier regard vraiment respectueux des peuplades qu'elles a côtoyées, Beryl Markham, qui cultivait la même passion pour ce pays et ses autochtones pour y être née, a quant à elle ajouté à son crédit des prouesses propres à battre en brèche le monde masculin de ce temps, dont le moins que l'on puisse dire est qu'il n'était pas enclin à voir des femmes lui damer le pion.

Elle a été la première femme à obtenir son brevet de pilote professionnel et surtout à avoir traversé l'Atlantique d'est en ouest. Exploit à laquelle rien ne la prédisposait, si ce n'est son formidable goût de l'indépendance, son courage à toutes épreuves, sa capacité à rebondir quand tout avait périclité, tant dans les domaines professionnel qu'affectif. Si la chance lui a souri, elle ne l'a dû qu'à son audace, son opiniâtreté et son mépris d'une mauvaise réputation dont les jaloux ont voulu l'affubler.

Avant de se lancer dans le pilotage d'aéroplanes, elle avait déjà fait ses preuves sur les terrains exclusivement réservés aux hommes, en réussissant comme entraîneur - mot que l'on ne peut toujours pas mettre au féminin sans verser dans un registre plus péjoratif - de chevaux de course.

Abandonnée comme elle par sa mère durant sa prime enfance, Paula McLain s'est sentie très proche de ce personnage atypique au point de nous livrer une magnifique biographie romancée dans laquelle les fresques paysagères et les récits d'aventure nous donneraient la nostalgie du temps des colonies, si ce dernier terme ne comportait pas en lui-même son propre discrédit. Cette auteure à l'écriture fluide et sans métaphore a su parfaitement mettre en valeur ce curieux mélange qui caractérisait Beryl Markham, une sauvageonne à la beauté pourtant féminine. Personnage qui n'a dû son succès qu'à sa philosophie certes primitive, apprise à courir pieds nus avec les autochtones, mais au demeurant plus humaine que celle qui avait cours dans les salons de la société coloniale, laquelle se qualifiait sans rougir de bonne société.

Le style agréable de Paula McLain me donne le goût d'inscrire à ma liste de lecture une autre biographie de son cru : Madame Hemingway.

Commenter  J’apprécie          277
Après une enfance passée dans le ranch de son père qui l'a élevée après l'abandon de sa mère peu après leur installation au Kenya, la jeune Beryl accepte d'épouser Jock, un propriétaire terrien voisin, qui peut sauver la ferme familiale. Mais l'indépendance de la jeune femme, qui a grandi dans un village kipsigi s'accommode mal de la rigidité et la violence de son mari...Devenue indépendante professionnellement comme entraîneur de chevaux, elle fréquente la communauté britannique qui gravite régulièrement autour de la Baronne Blixen, danoise, propriétaire d'une ferme et maîtresse de Denys Finch Hatton, mi-aventurier, mi-dandy, organisateur de safaris. Elle s'intéresse par la suite à l'aviation pour devenir la première femme à traverser l'atlantique d'est en ouest.

J'ai beaucoup apprécié cette biographie romancée dans laquelle Paula McLain nous fait partager le destin surprenant de cette jeune femme et qui permet de découvrir le Kenya, d'entre-deux guerres, la vie et les traditions kipsigi, une vraie évasion dans les paysages africains. Mais c'est également la vie des expatriés britanniques, aventuriers ou vrais entrepreneurs, faisant preuve d'adaptation et de véritable intérêt pour le pays ou de morgue condescendante qui est décrite au plus près.
L'aviatrice est le beau portrait d'une femme indépendante et attachante, déterminée à réussir dans un métier d'hommes - elle sera la première femme entraineur de chevaux de courses en Afrique - et dans une société britannique encore très guindée et corsetée, pleine de principes.
J'avais beaucoup aimé Mme Hemignway et j'ai retrouvé avec plaisir le style fluide de Paula McLain favorisant l'évasion et l'aventure.
Un seul bémol, L'aviatrice est un titre un peu trompeur la partie consacrée à l'aviation étant limitée et le titre original - Circling the sun - évoque plutôt la recherche d'un destin et d'un idéal, et reste plus fidèle à l'esprit du roman.
Une très bonne lecture pour s'évader et prendre de la hauteur...
Commenter  J’apprécie          250
Coup de coeur surprise pour cette biographie romancée de la vie de Beryl Markham. Je pensais lire un copié collé de la ferme africaine et pas du tout. le roman revient sur la vie passionnante d'une pionnière de l'aviation, même si ce domaine est bien peu abordé et que le titre se révèle finalement trompeur. Abandonnée par sa mère, elle va être élevé entre les tribus et les animaux sauvages ce qui va lui forger le caractère et faire d'elle une femme peu conventionnelle pour l'époque, rebelle et indépendante. Les féministes de notre époque n'ont rien inventé. Petit regret néanmoins, j'aurais aimé que le roman évoque toute sa vie, et pas seulement les 25 premières années.
Commenter  J’apprécie          160
Sans bouger de mon fauteuil, je viens de faire un voyage dans le temps, début du XXème siècle et de parcourir le Kenya en compagnie de Beryl Markham. Quel voyage!!! Quelle aventure !!! Quelle femme !!!
Comme le dit l'auteur, c'est une fiction mettant en scène des personnages réels, vous y croiserez Karen Blixen, Denys Finch Hatton (difficile de ne pas l'imaginer en Robert Redfort) mais c'est surtout la rencontre d'une femme, Beryl Markham, sa soif de liberté, sa ténacité, sa détermination, c'est la première femme à avoir exercé le métier d'entraîneuse de chevaux et
également la première à avoir traversé l'Atlantique en solitaire d'est en ouest.
Mais il ne faut pas oublier ce magnifique décor, le Kenya dans toute sa splendeur, très bien décrit sous la plume de Paula McLain, vous avez la sensation de le parcourir, á pieds, à cheval et aussi la joie de le survoler.
C'est pour moi en tout cas une très belle découverte, merci à Neneve de l'avoir proposé comme lecture en juillet, et après cette fiction je vais me procurer "Vers l'ouest avec la nuit" les mémoires de Béryl.
Commenter  J’apprécie          163
Paula McLain m'avait conquise avec "Madame Hemingway". IL était donc tout naturel que "l'aviatrice" figure sur ma liste de Noël; d'autant plus que ce nouvel ouvrage me donnait l'opportunité de retrouver l'univers magique de l'élégante et raffinée fermière Karen Blixen, du séduisant mais indomptable Finch Hatton et de tous les colons installés sur ce territoire africain fascinant qui s'appellera plus tard le Kenya.
Le roman aurait pu titrer "la cavalière" car l'héroïne Beryl Markham passe infiniment plus de temps à entraîner les chevaux qu'aux commandes d'un avion. Peu importe pour moi car je n'étais pas spécialement motivée par l'aspect "pionnière à la conquête du ciel".
Revenons à Beryl, fille de colons anglais, privée de mère et élevée un peu à la sauvageonne... de quoi développer un caractère bien peu conventionnel.
Malgré ses tentatives de vie conjugale et de maternité, elle n'a rien d'une vestale au foyer ni d'une mamma sicilienne protectrice, encore moins d'une épouse enamourée et dévouée. Sa vie est pleine d'audace, de rencontres. Ses choix sont parfois malheureux mais elle est capable de se sortir des pires situations. Peu scrupuleuse sans doute mais mon but n'est pas de la juger.
L'auteure a très habilement saisi et exprimé toutes les facettes de sa personnalité. Elle réussit une fois de plus, une biographie romancée à la fois sans prétention, pleine de panache imprégnée de la formidable énergie de sa cavalière-aviatrice-aventurière.
Commenter  J’apprécie          161




Lecteurs (392) Voir plus




{* *}