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3,52

sur 368 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Mentionné sur la quatrième de couverture, l'auteur a reçu le Prix Edgar Allan Poe du Premier Roman. En lisant cela, je me suis dit que j'allais passer un très bon moment de lecture. Mais, je dois vous l'écrire tout de suite, ma lecture a parfois été un peu laborieuse et mitigée. Pourquoi, me demandez-vous? Je vous explique tout ça dans les quelques lignes à venir mais attention, tout n'est pas négatif pour autant comme ces quelques mots pourraient le laisser supposer….

Avant tout, c'était une totale découverte pour la maison d'édition : “Rue de l'Echiquier” . En m'informant un peu sur Internet, j'ai découvert qu'il s'agit d'une maison d'édition indépendante, spécialisée dans l'écologie et dans tous les sujets qui s'y rapportent tels le changement climatique ou l'engagement citoyen. Vu la concurrence féroce qui règne entre les grandes « enseignes », j'ai trouvé que c'était une bonne initiative de la part du magazine Elle et de l'équipe organisateurs du Grand Prix des Lectrices de mettre en lumière ce genre de maison d'édition.

Pourquoi j'ai évoqué en guise d'introduction, une lecture un peu difficile ? C'est que, en plus de compter presque 500 pages, le bouquin est très dense et comporte beaucoup de descriptions de l'atmosphère et de l'environnement. Ce n'est pas que je sois réfractaire à toute forme de descriptions ou de plantage de décors. Mais où le bât blesse, c'est qu'elles sont trop nombreuses à mon goût et qu'elles prennent parfois trop d'espace vis-à-vis de l'intrigue principale. C'est ainsi que je me suis surprise, plusieurs fois, à lire certaines pages en diagonale, tant elles me paraissaient sans fin.

Premier livre de l'auteur, il a été salué par la critique américaine et c'est clairement mérité. La qualité du style d'écriture est indéniable et l'auteur, James A. McLaughlin, maîtrise à la fois son art et son sujet. Après avoir voyagé dans les Appalaches, par ma lecture de « Sugar Run » de Mesha Maren (chez Gallmeister), déjà dans le cadre de la sélection mensuelle pour le jury auquel je fais partie, c'était là en quelque sorte un retour aux sources, même si les deux auteurs me les ont dépeintes de manière diamétralement opposée.

Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices Elle 2020, dans la catégorie « Polar », de la sélection pour le mois
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Dans la gueule de l'ours (« Bearskin » en VO) | James A. McLaughlin | 416 pages| J'ai Lu | 2018-2019.
Rice, surveillant d'une réserve naturelle immense, est le personnage principal. L'histoire débute quand Rice est en prison, puis on revient en arrière pour nous expliquer comment il en est arrivé là.
« Tu es ici tout seul depuis trop longtemps, pensa-il. Tu te transforme en ermite. Tu accueilles des inconnus imaginaires. »
Il rencontre « le cueilleur de champignons » un individu énigmatique, qui s'exprime avec très peu de mots. Il tient à lui montrer le cadavre d'une ours…
D'autres personnes découvrent différentes dépouilles similaires.
Une triste histoire d'agression refait surface… Tout cela est-il lié ?
Il y a certains moments assez mou…
Ça parle beaucoup de guns !
En fait je n'ai pas tellement aimé que cela … J'espère néanmoins que le livre trouvera son audience.
Page 146 j'ai presque abandonné… En plus, y'a vraiment aucune scène de sexe !x) Il se passe pas grand-chose, mais c'est détaillé.
Des personnages disparaissent dans la forêt !
J'ai tout lu mais je n'ai pas pris beaucoup de plaisir…
Le héros se cache… Témoin d'une sombre histoire de drogue.
Rice parle aux ours fantômes.
Je ne sais pas trop à qui parlera ce livre !! èé Mis à part aux gardes forestier ou à ceux qui adorent les ours viscéralement xd !...
Merci de m'avoir lu.
Lien : https://www.instagram.com/ch..
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Lu il y a quelques semaines, mais hésitante sur ce que j'allais en dire. La littérature américaine est assez singulière je trouve, en particulier pour les romans noirs. J'aime lire différents styles, mais ici quelque chose m'a déplût, je ne sais pas trop quoi. Pourtant, l'histoire est intéressante. Un prisonnier échappé, dont on découvre peu à peu pourquoi il se trouvait en prison, se cache dans un autre Etat des Etats-Unis et se fait embaucher comme gardien d'une réserve naturelle. Il découvre que des ours sont sauvagement tués pour leur prélever des organes dont les Chinois sont très friands et décide de faire la chasse aux braconniers et qui sait, démanteler un réseau très prolifique. le cartel mexicain de la drogue, toujours à ses trousses, ne lui facilite pas la tâche. le héros, car il agit comme un vrai de vrai, seul contre tous, ne fait pas exception à l'image que l'on se fait du héros. Personnage solitaire, taiseux, bourru, viril, timide avec la gente féminine, il est très attachant.

Je pense que ce sont les lieux qui m'ont déplu. Je n'aimerais pas y être. Et donc, être projetée dans un patelin complètement isolé, sans attrait aucun, côtoyer de vrais culs-terreux aussi méchants qu'ignares, sentir la moiteur du climat et les piqûres de moustiques, ou me retrouver poursuivie dans le désert au milieu des cactus, je ne peux pas dire que ça a été ma tasse de thé. Et pourtant, je l'ai lu en trois soirées et je m'en souviens très bien. Les amateurs de roman noir apprécieront.
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Rice Moore a débarqué dans les Appalaches suite à une peine de prison au Mexique. Il s'installe dans un chalet d'une réserve naturelle en tant que gardien et avant tout pour échapper à des narcos à ses trousses. Là au milieu de la forêt il se sent à l'abri jusqu'à ce qu'il découvre des ours dépecés pour un obscur trafic international de vésicules et de bile d'ours à destination surtout de la Chine. Il commence donc à enquêter et à épier les chasseurs jusqu'à parfois en perdre la tête.

Cette lecture a été assez longue je dois dire. le suspense est absent ou si peu. Je m'attendais vraiment à un thriller écologique et à un message de protection de la nature et des ours ici, il n'en est rien. J'ai l'impression que l'utilisation des ours dans ces lignes est un prétexte au reste et aurait pu être remplacé par autre chose. Je ne ressens pas l'amour de l'auteur pour les animaux non humains et le reste de la nature. C'est dommage, donc lecture mitigée.
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Rice est un homme en cavale. On ne joue pas impunément avec un cartel de la drogue mexicain.
Une réserve au fin fond de la Virginie. Son point de chute. Un job de gardien. Une possibilité de passer du temps sans regarder sans arrêt par dessus son épaule.

Pourtant lorsqu'il découvre un cadavre d'ours sur les terres dont il a la garde, Rice se sent investi d'une mission.

Trouver celui qui est responsable de ce massacre. le plus discrètement possible. Histoire que son nom reste secret et que le cartel ne le découvre pas.

Polar très original, « Dans la gueule de l'ours » a été couronné du prix Edgar Allan Poe du premier roman.

J'ai aimé le cadre très bien posé de cette réserve naturelle, du retour à la nature de cet homme qui, pour trouver des braconniers, va se fondre dans la nature, se raccrocher à son instinct.

Le cheminement est lent, parfois un peu trop, notamment en milieu de roman.

Néanmoins j'ai aimé voir ce personnage de Rice s'oublier, commettre des erreurs, même si ses compétences semblent parfois un peu extraordinaires.

Les personnages secondaires sont intéressants et l'auteur leur donne une belle profondeur.

J'aurais apprécié certains éclaircissements (notamment concernant l'homme aux champignons mais je n'en dirais pas plus) cependant pour un premier roman je trouve l'ensemble plutôt convaincant.
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Sentiment très mitigé à l'issue de la lecture de "Dans la gueule de l'ours", loin d'être, de mon point de vue, "un premier roman époustouflant", comme annoncé en quatrième de couverture...

Rice Moore, poursuivi par un redoutable cartel mexicain, est venu se terrer en Virginie, où il est employé comme garde forestier dans une réserve, ce qui l'amène à affronter des braconniers d'ours. Voilà pour le résumé...

Alors oui, la Nature (faune, flore,...) est superbement mise en valeur dans ce récit. Mais à part cela... on peut déplorer beaucoup de longueurs. Un sentiment de faux aussi, d'absence de réelle crédibilité de l'intrigue. Et enfin des personnages un peu "clichés", sans véritable envergure...

La tentation de mettre prématurément un terme à cette lecture a vraiment été grande, mais je me suis néanmoins accroché, la fin s'avérant un peu plus intéressante, rythmée... ce roman ne constituera en tout cas pas une lecture inoubliable, loin de là.
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Ressenti en demi-teinte pour ce roman policier sur fond écologique et engagé.
Un garde forestier repenti cherche la rédemption dans la protection des ours de sa forêt, chassés pour satisfaire un trafic juteux.
Le roman est porté par un personnage principal fort et atypique.
Quelques longueurs sont venues entacher le rythme de ma lecture, pour une intrigue pas si bien ficelée que cela et bien simple une fois que l'on a tous les éléments. Je n'ai pas réussi à entrer en empathie avec le héro, un peu trop versatile et complexe inutilement à mon goût.
Néanmoins, les descriptions de la faune et de la flore sont riches et immersives, nous rappelant notre petitesse face à Mère Nature.
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Que de prix pour ce roman "Dans la gueule de l'ours", et des avis très contrastés.
Polar ou thriller?
Si l'on part du principe que le polar est raconté et/ou vécu par un flic, et que le thriller l'est via les yeux d'une victime ou d'un protagoniste de l'histoire, alors c'est un thriller. Teinté "d'aventures"?
J'ai été pris par les 150 premières pages, puisqu'elles posent toute l'histoire, voire toutes les histoires, ainsi que les différents acteurs et actrices. Mais la suite n'a pas été à la hauteur de mes espérances.
De très longues et parfois ennuyeuses descriptions de la nature environnante, - à mon sens trop techniques- ôtant ainsi au lecteur la possibilité de faire travailler son imagination, -cette forme supérieure de l'activité intentionnelle-, même si parfois l'auteur est arrivé - en ce qui me concerne- a créér une sensation de mystère ou "d'emprisonnement" dans ses forêts.
Une impression que par moments, le récit monte en puissance, mais s'écroule tout à coup, la situation n'ayant pas été traîtée à sa juste valeur.
Decevante également, la relation entre Rice, héros principal, et Sarah, qui l'avait précédé dans la "réserve" avant son agression, relation pas assez exploitée et développée.
Peut-on vraiment y relever un rôle secondaire agttribuée aux femmes de ce livre, je ne sais pas, par contre, tous les hommes sont des durs, des bagarreurs, voire des tueurs, et semblent parler le même langage, tant sur le fond que sur la forme, et cela aussi, à mes yeux, génère un petit bémol quant à la qualité de l'histoire et ses personnages.
Alors, une agréable lecture quand même?
Bon, pour commencer l'année pourquoi pas, mais j'ai mieux fini 2021 avec d'autres auteurs et d'autres polars ou thrillers (Bouysse, del Arbol, Munoz...).

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Rice Moore a été embauché par la richissime famille Traver comme gardien de la réserve de Turk Mountain, vallée des Appalaches, où subsiste un rare fragment de forêt primaire. Une forêt telle que les hommes ont oublié qu'elle devrait être, notamment propice au maintien d'une population d'ours unique de son espèce. Biologiste de formation, Rice y éradique les espèces invasives, traque les intrus que l'interdiction de pénétrer dans la réserve n'aura pas dissuadés... Il faut dire que les gens du cru ne voient pas d'un très bon oeil que de riches étrangers s'accaparent une part de ce territoire qu'ils considèrent comme le leur au nom "d'une éthique de protection environnementale qu'ils jugent absurde et élitiste". Les autochtones de ce coin perdu d'Amérique habitent des maisons en bardeaux flanquées de paraboles, sur le terrain desquels pourrissent de vieilles caravanes et des 4X4 customisés ; ce sont surtout tous des chasseurs, d'ours pour certains. Leur hostilité envers Rice et ce qu'il représente est palpable, et la biologiste qui l'a précédé, Sara Birkeland, en a elle-même tragiquement fait les frais. Elle a dû quitter la réserve après avoir été agressée et violée par des coupables qui n'ont toujours pas été identifiés, le shérif ne semblant pas déployer beaucoup de zèle pour faire avancer l'enquête.

Et puis apparaît dans la forêt un étrange ramasseur de champignons, qui conduit Rice au cadavre écorché d'une ourse. L'animal a probablement été victime du trafic illégal d'organes ou de membres d'animaux sauvages, nouvelle manne du crime organisé. Voilà qui n'arrange guère les affaires de Rice. Décidé à traquer les braconniers, il craint toutefois que cela n'attire l'attention sur sa présence dans ce qui représentait jusqu'alors le refuge parfait pour fuir les représailles d'un cartel mexicain qui a quelques raisons de lui en vouloir.


Voici pour la facette prosaïque, disons, du roman.

Ce qui fait son originalité, tout en lui conférant une dimension troublante, c'est l'atmosphère qu'induit la proximité de la forêt, et ses effets sur le héros.

Tout au long du récit, la nature -et plus précisément cette impressionnante forêt, profuse et puissante- est omniprésente, avec ses vibrations et ses stridulations, ses odeurs et ses lumières, les vibrations de ses arbres. Les Cherokee disaient de cette Turk Mountain qu'elle est hantée, et elle exerce de fait sur Rice un attrait qui devient de plus en plus névrotique. Depuis son arrivée dans la réserve, il a l'impression de se déplacer dans un perpétuel rêve éveillé, est même parfois pris de sortes d'hallucinations. Dans cet environnement où la frontière entre vie sauvage et vie domestique est poreuse, son objectivité scientifique, son contrôle de la situation, et jusqu'à la conscience de lui-même, menacent de se dissoudre…

"Dans la gueule de l'ours" est ainsi un roman aux bifurcations inattendues, qui entrelace les genres -policier, fantastique, récit philosophique- avec un naturel déroutant.

A lire.

Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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Bof, bof. Personnages sans relief, intrigue partant un peu dans tous les sens, et happy end final réglant les problèmes trop facilement, il y a beaucoup de points négatifs dans ce texte.
Un roman noir aux accents ruraux typique d'une frange de la littérature américaine actuelle très prisée des éditeurs français. Rondement mené mais sans surprise et sans véritable épaisseur, il risque d'être aussi vite lu qu'oublié.
Lien : https://litterature-a-blog.b..
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