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Tim McLoughlin (Éditeur scientifique)Sébastien Doubinsky (Traducteur)
EAN : 9782918767077
340 pages
Asphalte (07/04/2011)
4.12/5   8 notes
Résumé :
Peu de boroughs de New York ont l'indépendance d'esprit et la personnalité de Brooklyn, royaume de Spike Lee, Paul Auster et Hubert Selby Jr. En vingt nouvelles, Brooklyn Noir offre un panorama des différentes communautés qui y vivent : rastas et juifs hassidiques, flics irlandais et rappeurs, Coney Island babies et gangsters de Little Odessa. Une multitude de langages, d'origines, de classes sociales, le tout pour un melting pot noir empreint de l'inimitable atmosp... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Il suffit de passer le pont....
C'est reparti pour un guide non touristique des grandes métropoles mondiales, même si ici il n'est question que d'un quartier de New-York.
Un court texte de Tim McLoughlin nous présente les lieux et ses nombreuses particularités car Brooklyn est un sorte de creuset racial très américain, mais avec un supplément d'âmes et le sentiment d'appartenir à une communauté bien spécifique. Recueil en quatre parties avec une première et étrange constatation ; le seul auteur que je connaisse est....Ken Bruen de Galway sur Brooklyn.
Lire la suite : http://eireann561.canalblog.com/archives/2011/06/01/21256851.html
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Brooklyn Noir se veut le miroir de la ville en 20 nouvelles noires
Avec des nouvelles inédites de : Ken Bruen, Pete Hamill, Kenji Jasper, Pearl Abraham, Nicole Blackman, Maggie Estep, Nelson George, Luciano Guerriero, Orman Kelley, Robert Knightly, Lou Manfredo, Adam Mansbach, Tim McLoughlin, Ellen Miller, Thomas Morrissey, Arthur Nersesian, Chris Niles, Sidney Offit, Neal Pollack, C.J. Sullivan.
Une anthologie qui offre une vision saisissante des coins les plus sombres de cet arrondissement de la ville de New York. Ces nouvelles reflètent l' attachement des auteurs à l'esprit des lieux et à leur petite musique. Vingt nouvelles noires offrant un panorama des différentes communautés qui vivent à Brooklyn : rastas et Juifs hassidiques, policiers irlandais et rappeurs, Coney island babies et gangsters de Little Odessa.
Ces nouvelles noires inédites vous invitent à la découverte de ce territoire, sous la plume d'auteurs locaux. Vous allez pouvoir ainsi visitez Brooklyn avec les meilleurs des guides possibles. Alors bon voyage !


Lien : https://collectifpolar.com/
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Vingt trois ans et elle souffre déjà de la pire maladie qui soit, la « myopie du quartier », qui l'empêche de voir au-delà des blocs où elle est née.

Brooklyn un quartier ? Non une ville au coeur de la ville, un espace à part ! A travers ces vingt nouvelles écrites par différents écrivains on trouve un Brooklyn noir et bigarré, bouillonnant et froid.
Une véritable découverte de rues, chacune donnant un aspect distinct de la vie de ses habitants, passant par Greenpoint, Coney Island, Little Odessa, Brownsville… du point de vue de flics ou de voyous, de vétérans ou d'écrivains, un contexte nouveau pour chaque nouvelle : la rédemption d'un écrivain, le fanatisme religieux, le base-ball, les bâtisseurs de ponts, la drogue, les rappeurs, Internet…

Vous avez sans doute compris que tous les sujets ou presque y sont traités, avec sobriété mais aussi avec noirceur, décadence et subtilité. Un « monde » à découvrir !
Lien : http://www.stemilou-books.co..
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Ce recueil de nouvelles noires fait partie de la collection "Une ville, une anthologie" des éditions Asphalte (merci aux deux éditrices et à Babelio pour l'envoi !). le concept m'a immédiatement séduite mais les nouvelles ne m'ont pas toutes convaincues (j'avoue avoir parfois pensé "N'est pas Selby qui veut !"). Je retiens surtout "L'entraînement" (merveilleuse description d'un père effectuant des "développés-couchés" avec sa fille à bout de bras). J'ai choisi Brooklyn mais j'étais aussi bien tentée par Paris. Si le coeur vous en dit, vous pouvez aussi arpenter Los Angeles, Londres, Rome et bientôt Mexico... Une playlist est concoctée pour chaque recueil, vous pouvez écouter ici celle consacrée à Brooklyn.

Lien : http://laetitiaberanger.over..
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Les communautés de Brooklyn décrites dans ce livre ne sont pas, pour la plupart, représentatives de l’image populaire du quartier aujourd’hui. La majeure partie des histoires qui se passent à Brooklyn ne se passent pas à Canarsie, comme la nouvelle sombre et dérangeante d’Ellen Miller, ou bien à East New York, comme dans le texte subtil et évocateur de Maggie Estep. Et quand les endroits sont plus connus, les enclaves mentionnées le sont beaucoup moins. Le Park Slope de Pete Hammill dans « Dédicace » n’est pas ce lieu non-fumeur où l’on boit des cafés latte pour fêter la toute dernière victoire du peuple, mais le quartier des laissés pour compte – la poignée de vieux qui habitent au-dessus des boutiques de 7th Avenue dans les derniers appartements à loyers modérés, et qui doivent marcher tous les jours un peu plus pour trouver un vrai bar ou une épicerie. Le Williamsburg de Pearl Abraham n’est pas un quartier branché, mais une forteresse hassidique. Ce que partagent ces communautés, cependant, et que ces écrivains capturent brillamment, c’est le langage.
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Si les immeubles étaient bien les mêmes qu’autrefois, il n’en était pas de même pour les boutiques. Le Fitzgerald’s, le bar où son père aimait s’imbiber, avait disparu, ainsi que la droguerie Sussman’s, l’épicerie Fischetti, la boucherie Freedom Meats et la pharmacie. Comment s’appelait cette quincaillerie ? Là, juste au coin. Une boutique de loisirs créatifs, à présent. De loisirs créatifs ! Moloff’s. La quincaillerie s’appelait Moloff’s, et à côté il y avait une boulangerie. « Notre Boulangerie », comme on l’appelait. Et maintenant il y avait un magasin de matériel informatique à la place de l’atelier de réparation de téléviseurs. Et un pressing à la place du Rattigan’s, où les hommes chantaient de vieilles rengaines accoudés au bar. Tout avait disparu. Même la vieille fabrique de pendules avait été transformée en copropriété.
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Quelques Afro-Américains étaient éparpillés parmi la foule assise, d’autres se tenaient sur les côtés. Il aperçut quelques bonshommes ventripotents qui tenaient cinq ou six exemplaires de son livre : des collectionneurs, qui voulaient des bouquins signés pour pouvoir les vendre sur eBay ou un site de fans quelconque. Il ne distingua pas de visages plus âgés, de ces visages encore marqués par Galway, la Sicile ou l’Ukraine. Il ne vit pas de masques bouffis aux paupières tombantes comme celui qu’affichait Seanie Mulrane.
Son dernier roman et cinq ou six livres plus anciens, sortis en poche, étaient empilés sur la table à la gauche du pupitre, prêts à être signés, et Carmody commença à se détendre. Il se disait : ce n’est qu’une séance de dédicace de plus. Il se disait : ça pourrait se passer à Denver, à Boston ou à Berkeley.
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Une fois assis derrière mon bureau, je feuilletai le pamphlet mal imprimé. La validité de l’attestation kasher délivrée par le Dobrover y était remise en question. Des irrégularités étaient rapportées. Une boîte de gélatine contenant du porc avait été découverte dans la cuisine de la boulangerie Reismann. La poudre d’œufs utilisés dans les matzot Horowitz-Margareten provenait de grands cartons industriels sans indication d’origine. Et les marchands de pizzas-falafels de Borough Park, qui dépendaient eux aussi de l’attestation Dobrover, n’étaient inspectés qu’une fois par mois maximum. Quand on pensait à tout ce qui pouvait arriver pendant les vingt-neuf jours entre chaque inspection ! s’indignait le rédacteur, avant de conclure que l’attestation kasher de Dobrov était tout sauf kasher.
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CARMODY sortit du métro avant la tombée du jour et ses lunettes s’embuèrent d’un coup au contact de l’air glacé. Il les ôta, les tenant par une branche le temps qu’elles se réchauffent, et il distingua son propre visage qui souriait sur une affichette verte collée au mur. C’était bien lui, sur une photo vieille de six ans, avec les mots « lecture » et « séance de dédicace », ainsi que la date et le lieu, et il s’arrêta un instant, frissonnant dans la bourrasque. C’était lui qui avait eu l’idée de prendre le métro. L’éditeur aurait pu commander une limousine pour l’amener à Brooklyn, mais il avait voulu retourner dans son ancien quartier comme il avait l’habitude de le faire, autrefois. C’était peut-être aussi la dernière fois qu’il le ferait ainsi.
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