Nous sommes dans le Vermont, en 1908, et l'hiver y est particulièrement rigoureux. La petite Gertie trouve la mort en tombant dans un puits. Sa mère, Sara, qui avait une relation fusionnelle avec sa fille, d'autant qu'elle a perdu d'autres enfants, en fausse couche ou décédés dès la naissance.
Folle de douleur, elle se répand en reproches envers son mari, tout en restant dans le déni de la perte de Gertie.
L'auteur nous ramène ensuite à notre époque, la maison est habitée par Alice et ses deux filles. Et un jour, Alice disparaît, tout comme d'autres habitants qu'on n'a jamais vus revenir des forêts environnantes. Quels mystères renferment ces arbres qu'on appelle la Main du diable ?
Ruthie, l'une des filles d'Alice, va rechercher sa mère et dans sa quête de percer le mystère, va tomber sur le journal de Sara...
Un livre qui porte sur le deuil, mais aussi sur l'espoir. Qui n'a jamais rêvé pouvoir faire revivre les êtres qu'il aime le plus au monde ? Thème vu et revu, me direz-vous, mais
Jennifer McMahon nous embarque du bout de sa plume fluide, avec juste ce qu'il faut de sentimentalité pour ne pas tomber dans le pathos. L'ambiance est glauque, le malaise palpable, les personnages attachants, cocktail qui a tout pour me séduire.
Très agréable lecture, dans laquelle j'ai sauté à pieds joints.