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Vorkosigan (McMaster Bujold) tome 15 sur 17
EAN : 9782290032626
382 pages
J'ai lu (26/10/2011)
3.88/5   61 notes
Résumé :
Sur Kibou-daini, le pouvoir est détenu par les holdings du commerce de la mort.
Ces sociétés vendent à leurs clients des lendemains qui chantent, ou plus précisément la stase cryogénique qui permettra de les atteindre. Mais lorsqu'une de ces cryocorps prétend étendre son activité dans le système de Barrayar, l'empereur Gregor voit rouge et dépêche son meilleur agent, l'auditeur impérial Miles Vorkosigan, enquêter sur place.
A peine arrivé, le Barrayar... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Je suis un fan de la première heure de Miles Vorkosigan, la série a su évoluer avec son personnage principal en passant du space opera à de la sf militaire, de l'enquête policière au presque roman d'amour.

Nouvelle évolution. Miles a 39 ans, père de 4 enfants et toujours auditeur impérial. Il est plus posé.

Le fond : Miles est envoyé sur Kibou-dani par l'empereur Grégor qui soupçonne une entreprise de cryocongélation d'une "escroquerie" sur Komarr. L'histoire s'ouvre sur Miles qui vient de s'évader d'une tentative de kidnapping. Il est sauvé par un jeune fugueur de 11 ans, Jin, qu'il va prendre sous son aile.
Très (trop) rapidement, Miles découvre les réelles motivations de la cryocompagnie (par une simple discussion avec son directeur).
Il ouvre alors une seconde enquête sur un scandale sanitaire purement local impliquant également les cryocompagnies et la mère de Jin. C'est cette seconde enquête qui donnera tout le sel à cette histoire.

Force est de constater que l'histoire est assez simple. Mme BUJOLD nous avait habitué à mieux en matière d'action, d'enquêtes policières et d'intrigues à tiroir. Certes, en ouvrant sur Miles qui vient juste de s'échapper, elle nous jette de suite dans le bain, mais tout au long de l'histoire, on n'est pas vraiment surpris, on se laisse gentiment porter, heureux de retrouver notre Miles que l'on aime tant, mais qui ne fait pas d'étincelles dans cet épisode.

Les personnages : On retrouve beaucoup de personnages, physiquement ou simplement évoqués, des épisodes précédents, les aficionados ne seront pas déroutés. Les autres risquent de se demander qui est qui et quels sont les liens qui les unissent à Miles ou tout du moins comment se sont tissés ces liens.
Je pense que pour lire cet épisode de la vie de Miles il est préférable d'avoir lu les autres avant.

Le style de Mme BUJOLD est toujours aussi fluide, toujours aussi agréable à lire mais le rythme est un peu lent, surtout au début (malgré son entrée par l'enlèvement raté de Miles) et ne commence à s'accélérer qu'à la 150ième page.

Au final, un bon, très bon moment passé avec Miles Vorkosigan, mais clairement, Cryoburn n'est pas le meilleur opus de la saga...
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Dans ce 19e tome de cette longue saga, Lois Mcmaster Bujold étire, dans un décor urbain dégradé, un épisode dans lequel la psychologie des personnages est bien plus importante que l'aventure galactique (on ne quittera pas la ville).
Le quatuor d'hommes aguerris, engagés dans une enquête aussi délicate que risquée, fond littéralement devant deux enfants perdus, embarqués malgré eux dans l'aventure ; le bestiaire est lui aussi reussi.
Le soin apporté aux descriptions du contexte et de l'environnement rend le livre très visuel. L'énigme est complexe, autour de luttes de pouvoir politico-économique et d'escroqueries entremêlées et elle tient le lecteur en haleine : le côté thriller n'est pas un hasard, c'est une véritable enquête policière qui se déroule.
Pas besoin de lire les autres tomes pour savourer celui la.
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Ah, le plaisir de retrouver le petit Lord Vorkosigan !Personnellement, je ne m'en lasse jamais.Encore moins quand le roman commence, comme c'est le cas ici, avec un Miles dépenaillé, errant dans le labyrinthe d'un immense centre de cryothérapie ... autrement dit (c'est l'auteur qui l'écrit) une cryocombe. le mot est explicite.Et la découverte de cette planète hantée par la mort au point de vouloir cryogéniser tout le monde a un côté un peu glaçant, surtout quand on découvre le système politique qui a émergé de cette société : les cryogénisés n'étant pas morts, leurs droits de votes sont remis par procuration aux entreprises leur fournissant la cryogénie. Et du coup, évidement, ces entreprises ont, de fait, le contrôle de la démocratie locale.Et c'est pour ça, et d'autres raisons moins avouables, que Miles a été envoyé, dans son rôle d'auditeur impérial, se promener sur cette planète assez exotique pour le Barrayaran : Kibou-Daini, qui semble peuplée de peuples d'origine japonaise. On se donne du San, Sana, on porte la pantalon large et le gilet noué, on dort sur son futon. Mais ne vous y trompez pas, il s'agit d'une démocratie spatiale moderne (même si hantée comme je l'ai déjà dit par sa mortalité). Ca pourrait donner une intrigue un peu ... aride, si l'auteur n'avait pas son fameux talent.En effet, Miles sera accompagné, cette fois, outre son garde du corps, d'un jeun fugueur qui redonnera à Miles ce qui lui donne à mes yeux tout son charme : ce côté gamin surexcité et à l'imagination sans limite, qui ne rêve de rien d'autre que de démonter tous les mystères qu'on jette sous ses yeux. Sans vouloir me jeter des fleurs, je me trouve une ressemblance avec ce personnage (le côté surexcité en moins). Bon et puis ce jeune Jin, par les yeux duquel on suivra certaines étapes de l'action, a ses propres tics et intérêts qui fournissent un oeil inattendu sur l'intrigue. C'est encore un des talents de l'auteur : savoir mettre en place une narration polyphonique qui apporte autre chose que de nous révéler les secrets de l'intrigue avant le héros. Et je la félicite pour ça.Je la félicite d'ailleurs pour ce roman, dont l'épilogue assez triste m'a révélé une surprise : j'étais tombé sur la dernière page par hasard en feuilletant le livre, et j'avais juste eu le temps de lire la dernière phrase "Gregor prit sa place au milieu des porteurs". Bêtement, j'en avais conclu que c'était la fin définitive du moins héroïque super-héros de la littérature de SF. Et bien heureusement, j'ai été détrompé, et le prochain tome mettra le plus si jeune (il a MON âge dans ce roman, comme il avait mon âge quand j'ai lu pour la première fois [b:L'apprentissage du guerrier|7661577|L'Apprentissage du Guerrier (La Saga Vorkosigan, #1)|Dominique Latil|http://d.gr-assets.com/books/1332516481s/7661577.jpg|10250859]) Vorkosigan dans de nouvelles situations inédites. Autant dire que j'ai hâte !
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Salut les Babelionautes
Dans ma troisième relecture de la Saga Vorkosigan de Loïs McMaster Bujold j'ai pris un grand plaisir.
Au début du récit on ne sais pas ou et dans quelle situation ce trouve Miles, il semble avoir était drogué et erre dans des souterrains remplis de caisson de cryocongélation.
Je me demandais ou l'Auteure voulait nous emmener, mais tous vient a qui c'est attendre, et au fil de la lecture on commence à visualiser Kibou-dani, une planète ou la mort est devenue un commerce.
C'est une très étrange idée, se faire congeler pour attendre que la science est trouvée un remède aux maux qui nous accablent, mais même si c'est encore marginal au moment ou j'écris ces lignes dans la banlieue de Phoenix, la fondation Alcor est spécialisée dans la cryogénisation des corps. Dans ses cuves, 163 personnes plongées dans l'azote liquide attendent qu'on les ressuscite.
Cela fait froid dans le dos au propre comme au figuré.
Nous apprenons enfin que l'Auditeur Impérial Miles Vorkosigan n'est pas là pour son plaisir, il mène une enquête ayant un lien avec Komarr, la deuxième planète de l'Empire Barrabayans.
Très vite la situation va déraper, comme a chaque fois, mais sa ruse et son intelligence vont lui permettre, de fil en aiguille, d'avoir une vison nette de la situation.
Seul bémol, le dernier paragraphe, je ne m'attendais pas à ça.
Bref!! il me reste deux tomes pour conclure ce qui est a mon avis l'une des grande Saga de Science Fiction du XXe siècle.
Merci a la Traductrice, Sandy Julien, qui a eu le privilège de traduire les trois derniers tomes de Barrayar.
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Toujours parler de Vorkosigan, pour chaque tome c'est primordial.
Miles débarque sur une planète ou la société est basée sur la cryogénie. C'est parti pour un roman où les jeux de pouvoirs économiques et politiques sont poussés à l'extrême. Qui dit cryogénie, dit une vision du deuil qui sort de l'ordinaire. Entre les aspects éthiques, économiques et politiques, les réflexions vont bon train et comme on est avec Miles le tout est amené avec une bonne dose de catastrophes et d'humour. J'ai adoré ce tome qui est fun tout en abordant beaucoup de questionnements. Sans rien dire sur la fin, je dois quand même crier qu'elle tient du génie. Un excellent tome pour un saga génialissime.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Les Cryocombes, voilà comment ils appelaient cet endroit dont les couloirs sinueux serpentaient sur des kilomètres sous la ville, à en croire la rumeur. Les bâtiments propres et neufs des nouveaux mausolées de la frontière occidentale de la ville – la zone qu’on avait baptisée la Cryopole – n’étaient pas les seuls : il fallait y ajouter tous les vieux complexes dispersés dans la ville et ses entrailles. Ils remontaient à cent cinquante, voire deux cents ans, certains encore opérationnels et d’autres évacués et abandonnés.
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Quand l’homme d’armes Roïc se réveilla pour la deuxième fois (ou était-ce la troisième ?), l’épais brouillard de la drogue s’était réduit à une mince brume lancinante au fond de son crâne. Il se tâta le poignet pour trouver son bracelet-comm, lequel avait bien entendu disparu. Il se retourna en grommelant sur son matelas moisi, jeté à même le sol de cet… endroit, et ouvrit les yeux pour examiner clairement sa geôle pour la première fois en plein jour.
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Yani ressemblait à un voyageur temporel qui découvre à la dure que sa destination ne lui est pas plus agréable que son point de départ, sans remarquer que le seul dénominateur commun n'est autre que lui même, et qui se trouve dans l'incapacité de faire marche arrière.
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Certes Lord Vorkosigan était la seule personne décédée puis cryoressuscitée qu'il connaissait: parmi tous les auditeurs impériaux ,ces agents d'intervention personnels de l'Empereur , cela faisait de lui l'expert incontesté, le seul à disposer d'informations de première main sur le sujet.
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Et de quoi s’agit-il, au juste ? » demanda le consul d’un air fasciné. On aurait dit quelqu’un qui regardait un accident de voiture. Au ralenti. Depuis le siège du conducteur.
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Video de Loïs McMaster Bujold (1) Voir plusAjouter une vidéo
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