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Vorkosigan (McMaster Bujold) tome 5 sur 17

Arlette Rosenblum (Traducteur)
EAN : 9782277232889
377 pages
J'ai lu (04/01/1999)
4.21/5   205 notes
Résumé :
Être officier à bord « Prince Serg » , le vaisseau spatial le plus moderne de l'empire de Barrayar, tel est le rêve de miles Vorkosigan.
Mais avant de voir son souhait exauce, il doit remplir honorablement sa première mission, à la station météo de l'île Kyril.
Le plus dur, ce n'est pas tant le froid polaire qui règne sur l'île. Non, le problème, ce sont les moqueries des autres officiers. Il faut dire qu'avec sa taille - a peine un mètre trente -, le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Les affaires reprennent : c'est le retour du Tyrion Lannister dans l'Espâce ! ^^
Cela a été pour moi n vrai régal, car il y a des livres qui font du bien et ceux de la grande dame de l'imaginaire qu'est Lois McMaster Bujold sont de ceux là.


1er acte :



2e acte :



3e acte :



L'intrigue est maîtrisée de bout en bout, avec un style particulièrement fluide ici bien rendu par Arlette Rosenblum. C'est bonifié par un feu d'artifice permanent de dialogues truculents et de tirages savoureuses remplis bons mots qui parfois semblent sortir tout droit de la boîte à malice du regretté René Goscinny, mais aussi par de chouettes détournements de grands classiques du roman-feuilleton (à un moment c'était quasiment "Le Prisonnier de Zenda dans l'Espâce" ^^). du coup on lui pardonne très facilement les facilités utilisées pour envoyer ses personnages là où elle veut les voir sévir, comme la bataille finale tronquée puisqu'on la prend en court de route à quelques moments de son dénouement (mais, il suffit d'aller faire un tour du côté de la série Babylon V pour la séance de rattrapage : https://www.youtube.com/watch?v=tWl1ZteUS8U)

Pour ne rien gâcher c'est fait avec subtilité et humanité et le dramatis personae est digne d'une comédie humaine :
- On a une beau parallèle entre deux adolescents, l'un voulant marcher dans les pas de son père aux allures de grand héros, l'autre ne voulant pas marcher dans les pas de son père aux allures de grand méchant, chacun des deux trouvant leur héritage et leur destin trop lourds à porter…
- On sent la fracture qu'il existe entre l'enseigne Vorkosigan qui souhaite réaliser les rêves de son père et l'Amiral Naismith qui souhaite réaliser ses propres rêves : difficile de résister à la tentation de devenir l'homme qu'on a toujours rêver de devenir et de garder les pieds sur terres quand le rêve devient réalité
- Chouettes retrouvailles aussi entre KyTung qui considère Miles comme un fils prodigue, et qui est un gros fanboy d'Aral Vorkosigan sans savoir que son protégé est le fils biologique de son idole ^^


Et puis l'Empire Barrayan, incarnation de l'Empire Soviétique (mais pas seulement, j'en reparlerai ultérieurement), continue d'effectuer sa glasnost et sa perestroïka… Aral Vorkosigan et Simon Illyan continuent la démocratisation et la modernisation d'un Etat qui sous leur égide devient peu à peu le contraire de ce qu'il a trop longtemps été : l'Empire du Mal se transforme au cours de se tome en protecteurs des nations trompées et agressées, et j'imagine volontiers qu'il ne va pas tarder à devenir le leader de la galaxie libre… ^^
Il a un vrai univers de SF derrière les tribulations du génial nabot, mais ce qu'il a intéressant c'est que l'auteur s'en sert pour pointer du doigt les travers du monde dans lequel nous vivons, et forcément les Etats-Unis n'en sortent pas forcément grandis (genre les mégacorportations de l'Ensemble de Jackson dont l'argent est la religion et qui criminalisent la pauvreté, ou l'empire cetagandan caricature dystopique des faucons du Pentagone)


Il ne s'est écoulé que 3 ans entre "L'Apprentissage du guerrier" et "La Stratégie Vor", mais derrière la grosse déconne Miles a considérablement mûri : la mort du sergent Bothari l'a marqué à jamais certes, mais ce sont les événements des "Montagnes du deuil" qui l'ont transformé en quelqu'un de plus grand et de plus noble… Fini le bouffon du roi, fini le vrai-faux chevalier blanc, fini le Don Quichotte au rabais, car désormais Miles Vorskosigan a une mission : montrer aux faibles et aux pauvres qu'avec de volonté de tout on peut triompher… Et s'il doit changer l'univers pour cela, et bien rien ni personne ne l'arrêtera ! Tremblez tyrans galactiques, tremblez aristos intersidéraux, tremblez banksters des étoiles : Tyrion Lannister dans l'Espâce arrive pour vous botter les fesses ! ^^
On n'est qu'au début de la saga, et le destin est déjà en marche avec les ceux qui sont bien partis pour devenir les alter egos space opera d'Arthur Pendragon et des chevaliers de la Table Ronde…



PS: la haine des commissaires littéraires pour la science-fiction populaire sous prétexte qu'il s'agit de sous-littérature pour le lumpenprolétariat ou de perte de temps hebdomadaires pour les masses incultes est d'une profonde connerie pour rester poli. Je leur conseille la consultation de la thèse de doctorat de Laurent Genefort intitulée "Architecture du livre-univers dans la science-fiction, à travers cinq œuvres : Noô de S. Wul, Dune de F. Herbert, La Compagnie des glaces de G.-J. Arnaud, Helliconia de B. Aldiss, Hypérion de D. Simmons", et peut-être qu'ils comprendront enfin que les sagas de SF sont aussi le reflet de nos sociétés, de leurs permanences et de leurs mutations, de leurs espoirs et de leurs craintes… Et c'est le cas de la science militaire américaine, car l'armée tient une place très importante dans la société et dans les mentalités outre-atlantique. Ce qui distingue l'auteure de ses nombreux camarades, c'est autant d'être une femme que de ne jamais avoir servi sous les drapeaux … Elle porte donc un regard extérieur sur la chose militaire, souvent critique certes mais toujours bienveillant, et c'est aussi ce qui fait le charme de la saga Vorkosigan.
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Miles Vorkosigan ou la stratégie Vor, c'est le même livre avec deux noms différents fait suite à l'apprenti guerrier. On y retrouve Miles quelques années plus tard, alors qu'il a terminé sa formation militaire. Entre temps, il a du enquêter dans la nouvelle les montagnes du deuil (nouvelles parue dans les Frontières de l'infini). On sait que Miles a un problème génétique de naissance et qu'aux yeux de son propre peuple, c'est un nabot d'1m40 mais il a développé une intelligence et un égo démesuré en compensation. Une colère sourde contre l'univers entier mais en même temps, un humour ravageur, un esprit frondeur. Bref, un personnage qui fonce tête baissé dans les ennuis pour notre plus grand plaisir.
Il y a deux façons de lire des grandes sagas quand elles sont (pratiquement) terminées. En général, je suis partisan de l'ordre d'écriture, mais pour la saga Vorkosigan, j'ai pris l'ordre chronologique et je crois bien que c'était une bonne idée.
Ce roman peut se lire séparément, mais il est plus savoureux après les deux tomes sur les parents de Miles et celui où il se façonne une deuxième identité, l'amiral Naismith (l'apprentissage du guerrier).
Résumer cet opus est une véritable gageure, tant il regorge de péripéties toutes plus échevelées les unes que les autres.
Dans un premier tiers, Miles est envoyé sur sa propre planète, sans une station météo, où il est confronté à un crime mâtiné de complot et de mutinerie. Il se retrouve ensuite dans l'espace comme agent secret de l'empire de Barrayar où il retrouve finalement les mercenaires Dendarii qu'il avait quitté à la fin de l'apprentissage du guerrier et il redevient l'amiral Naismith.
Encore une fois, ce roman est brillant d'intelligence autant que de fun et de loufoquerie. Miles est toujours entrain d'apprendre à être un homme adulte méprisé et sous estimé. Il a toutefois évolué depuis sa première apparition. le passage dans les Montagnes du deuil lui a fait comprendre qu'il n'est pas le seul a subir les conséquences de sa naissance. Il est un peu plus mâture. Mais juste un peu plus !
L'intrigue est prenante à la lecture, mais importe peu au final. Cela confine parfois à du grand n'importe quoi de génie, et l'humour omniprésent de Lois McMaster Bujold est surtout orienté vers la critique de son propre pays (les États-Unis) à son époque (les années 80). Encore une fois, le capitalisme, le complexe militaro-industriel, le socialisme, la guerre froide, le racisme, le sexisme, les religions passent à la moulinette de son style incroyablement addictif. Sous le couvert d'un space opéra où l'action et l'humour priment, l'auteur se permet tout pour notre plus grande joie.
Si vous aimez les space opéra qui ne se prennent pas trop au sérieux mais d'une rare intelligence, la saga Vorkosigan est faite pour vous.
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Après une première lecture (L'apprentissage du Guerrier) qui ne m'avait pas convaincu, principalement du fait que je ne m'attendais pas à un space opéra si "léger" et à la limite du loufoque, il faut bien reconnaître qu'une fois que l'on sait à quoi s'attendre la lecture en devient assez savoureuse et drôle.

Miles Vorkosigan obtient enfin le droit de faire ses classes à l'armée. Il vient d'obtenir le grade d'Enseigne, un grade subalterne d'officier. Alors qu'il espère pouvoir rejoindre la flotte et entreprendre sa formation sur un vaisseau de guerre, il se trouve nommé responsable des prévisions météorologiques sur une base militaire de la planète.

Difficile d'imaginer qu'il puisse y avoir le moindre intérêt dans ce poste de météorologue et vous avez bien raison. Pourtant je ne vous raconterais pas comment de là, Miles va se retrouver dans l'espace à tenter de ramener l'empereur Gregor, son ami d'enfance, sur sa planète alors qu'il venait de faire une fugue. Je ne vous raconterais pas non plus comment l'amiral Naismith (Alias Miles Vorkosigan) va faire pour reprendre du service à la tête des mercenaires Dendari dans le but de sauver son empereur alors que le chef des Dendari ne compte pas laisser Miles lui piquer son poste. Je ne vous raconterais pas non plus à quel point les enjeux sont terribles et pourquoi il va lui falloir une sacré baraka pour se sortir de tous les mauvais pas dans lesquels il s'engouffre à longueur de pages.

Au final cette lecture rafraîchissante était bien sympathique.

Wiitoo Takatoulire
Note 4,5/6
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La saga vorkosigan : l'histoire dans deux premiers romans : Cordelia Vorkosigan puis La Saga Vorkosigan : Barrayar des parents de Miles Vorkosigan, véritable héros de cette saga fleuve comptant 15 romans. le troisième roman permet de découvrir Miles et faire connaissance avec son génie et son caractère si particulier

Les épisodes ont été publiés en france un peu dans le désordre. Si chaque roman se suffit à lui-même, il est préférable de les lire dans l'ordre, notamment après la naissance de Miles et L'Apprentissage du guerrier : La Saga Vorkosigan

Space opéra flamboyant, sf militaire, roman d'aventure, amour, roman d'intrigues politique.
Tout est réuni dans cette saga pour en faire une oeuvre majeure de la sf, que la critique a justement reconnu en attribuant plusieurs hugo et nébula à différents tomes de la série.
Un univers réaliste - des empires multiplanétaires - différents types de société (militaire, moyen âgeuse, dictatoriale, humaniste), des vaisseaux spatiaux, des combats, des stratégies, des hommes et des femmes...

Dans ce quatrième tome, Miles a enfin obtenu ce qu'il désirait, grâce à ses exploits dans l'épisode précédent. Enfin membre de l'armée de son monde. Il commence au bas de l'échelle, mais difficile pour lui de passer de commandant d'une armée de mercenaire à petit sous-lieutenant.
Malheureusement pour lui (et heureusement pour l'histoire), Miles va vite se retrouver au centre de mutinerie et complot qui feront de son expérience et de son génie analytique un atout de poids pour se sortir de ce bourbier....

A consommer sans modération.
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Je continue à vider ma Pile à Lire (PAL) avec ce livre acheté il y a 25 ans, prix Hugo 1991, écrit par une femme, ce qui représente un exploit vu le genre d'histoire qu'elle raconte.

Roman d'aventures militaires géo-stratégiques et tactiques, Miles Vorkosigan est très riche et assez varié, avec néanmoins de nombreux bémols me concernant.

La première partie est très agréable et se présente sous forme d'aventures et permet de découvrir l'univers du héros et son originalité (c'est le tome 6 de la saga, mais le premier paru en France ; je ne sais pas si c'est le meilleur de la série mais il n'est peut-être pas le meilleur point d'entrée, ce qui expliquerait certaines remarques ci-dessous.)

La suite nous fait voyager et (mal) découvrir beaucoup de lieux et de factions. Tout se passe dans l'espace. Il faut commencer à s'accrocher car les personnages jouent leur partition et il est parfois difficile de démêler le vrai du faux dans leurs affirmations et leurs jeux.

Ca se gâte au moment où l'on passe à la géopolitique et là, il faut véritablement s'accrocher pour éviter de perdre du plaisir de lecture. Ce ne fut hélas pas mon cas, peu friand des stratégies et tactiques mêlant trop de protagonistes et visualisant mal les lieux.

A ce stade il est nécessaire d'expliquer le fonctionnement de cet univers, ou plutôt ce qu'on en a compris mais n'est pas expliqué. Seul un plan nous est fourni et nous montre la position relative des mondes les uns par rapport aux autres et l'on est souvent obligés de s'y référer pour comprendre… ou pas. Comme sur un jeu de l'oie, les cheminements d'un monde à l'autre doivent respecter des règles : on ne voyage qu'en suivant des couloirs ou corridors, certains mondes sont tellement isolés qu'ils doivent obligatoirement passer par un seul autre pour atteindre les autres. Il y a une zone largement ouverte sur les autres mondes, le "Moyeu de Hegen".

L'esprit cartésien devine que les règles de la navigation spatiale ne sont pas simples, mais ainsi réduites au service de l'intrigue (stratégie guerrière) difficile à comprendre, c'est un peu dur pour le lecteur.

L'énorme point fort du livre est la consistance du personnage de Miles, anti-héros en apparence, peu apprécié de la hiérarchie militaire et assez bas gradé, mais déjà un génie stratégique ayant mené des armées de mercenaires et endossé l'uniforme d'Amiral. Un grand écart qu'on peine à comprendre. Il démontre en permanence qu'il est un génie, même si l'on sent souvent qu'il hésite dans ses coups fumants ! Très original, on adhère ou pas.

La narration se focalise sur le point de vue de Miles et nous sommes déconcertés par l'écriture : ses pensées précèdent ses paroles. Divers artifices d'écriture sont ainsi utilisés, pouvant déstabiliser le lecteur.

L'autrice fait preuve d'un excellent humour et les interactions entre personnages sont passionnantes. Dommage que je sois passé à côté de l'aventure.

Lien : https://www.patricedefreminv..
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Evénement plus heureux encore, Miles céda son titre de plus fameux imbécile de l’île (une notoriété indésirable acquise depuis l’embourbement du scat-cat) à un groupe de bleus qui avaient trouvé moyen, un soir, de mettre le feu à leur cantonnement en allumant leurs pets. Le lendemain, lorsque les officiers se réunirent pour discuter des mesures à prendre contre d’éventuels incendies, Miles suggéra d’attaquer le problème en menant un assaut logistique contre l’approvisionnement en combustible de l’ennemi, à savoir d’éliminer les fayots de l’ordinaire.
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En un sens, c’est dommage que le thiopenta ait été inventé. J’aurais eu plaisir à briser tous les os de votre corps jusqu’à ce que vous parliez. Ou hurliez. Peut-être que je le ferai quand même. Un os par jour. Il y a deux cent six os dans le corps humain. Deux cent six jours.
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- Ainsi se termine la Guerre des Cinq Jours. Je n’ai jamais croisé une seule fois le regard d’un Cetagandan. Tant d’efforts et de sang versé, et tout ça pour revenir au statu quo ante !
- Pas exactement pour tout le monde. Un certain nombre d’officiers supérieurs cetagandans ont été rappelés dans leur capitale pour expliquer à leur empereur leur « expédition non autorisée ». On s’attend à ce que ces excuses soient fatales.
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Mais la lance imploseuse suceuse d’énergie avait une portée extrêmement courte, en termes de vitesses et de distances spatiales à peine une douzaine de kilomètres. Or les vaisseaux devaient coopérer pour s’aborder, ralentir, se rapprocher et manœuvrer. Etant donné aussi la modeste échelle du volume des couloirs, le combat donnait parfois l’impression de redevenir du corps à corps, sauf que les formations trop serrées attiraient les attaques en « mur de soleils » par masses d’atomes. Le serpent qui se mord la queue. Le bruit courait sous le manteau que l’éperonnage et l’abordage pourraient bien être remis à l’honneur. Jusqu’à ce qu’arrive la dernière surprise sortie des ateliers du diable, en tout cas. Miles évoqua, saisi d’un regret poignant, le bon vieux temps de la génération de son grand-père où les gens pouvaient se tuer proprement à cinquante mille kilomètres de distance.
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La guerre n’est pas sa propre fin, sauf dans un glissement catastrophique jusqu’à la damnation absolue. C’est la paix qu’on veut obtenir. Une paix meilleure que celle dont on disposait au départ. Si ce que tu fais pendant la guerre te dégrade tellement que la paix suivante est pire…
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