Tout avait pourtant bien commencé avec David McNeil
Dès le départ il m'a juste dit :
« Si je ne suis pas revenu dans trente ans prévenez mon ambassade »
Un titre qui m'a fait rêver.
J'étais disposé a le suivre dans cette quête au fin fond du Texas pour raconter la vie du grand père de celui qui le payait pour en faire un scenario.
Dès le départ j'ai été un peu décontenancé par sa capacité à sauter du coq à l'âne
Même si moi je saute gaiement de la pieuvre à la baleine …c'est pas comparable ^^
Mais il parlait de Venise et j'ai accepté de poursuivre avec lui car j'aime cette ville et ceux qui en parlent .
Je me suis confortablement installé dans l'orient express à ses côtés mais quand il a fait son intéressant en ouvrant toutes les portes des cabines pour retrouver sa Nadia qui s'était évaporée comme par enchantement j'ai commencé à ne plus le suivre.
J'ai fait une dernière tentative avec lui en fumant une cigarette dans l'avion ...chacun sa rébellion avec ou sans nicotine ^^
et lorsqu'on est arrivé au TEXAS je l'ai lâchement abandonné !
En effet son débit de paroles était constant et monotone ; j'ai commencé à somnoler en me demandant si en écrivant ce livre il n'avait pas sniffer un produit genre essence de lavande pure ^^
Et puis j'ai entendu un bruit ,le livre gisait par terre mais le flot de paroles continuait à sortir du livre sans que je puisse l'arrêter…
Je me suis précipité vers le congélateur et je l'ai enfermé pour que le froid arrête cette logorrhée qui m'avait définitivement exaspéré…
En résumé j'ai adoré le titre du livre …pour le reste il aurait suffi de créer un nouveau concept de livre avec des pages blanches qui m'auraient permis d'imaginer une mer veilleuse suite à ce titre sommes toute très, très prometteuse.
Dommage j'aurai rêve que le livre soit à la hauteur de mes espérances mais ça n'a pas été le cas…
Il aurai pu nommer son livre : « du coq à l'âne en passant par le Texas » et je n'aurai pas été tenté du tout de le lire ^^
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[..] Une vie en jeu de l'oie, bien faire rouler les dés, c'est très simple : Case départ, un deux trois on s'en va, quatre cinq six on sait pas, sept huit neuf où on va, dix onze douze, on s'en fout. Les seules choses qu'il vous faut en ce cas éviter c'est deux cases, la première c'est "prison", pas marrante, mais il y a plus terrible, le "Retour case départ". Revenir case départ avant quinze ou vingt ans, mieux vaut s'embrigader chez les scientologistes, devenir capucin, se marier ou se pendre.
Mortimer, j'en ai vraiment ma claque, depuis qu'on est partis on a eu que des ennuis, des fusils, des filles folles, de moins folles quelques fois mais pas tellement plus simples, quand elle ne vous aiment pas façon Galapagos elles se font emmurer ou bien elle se suicident en vous léguant un ongle, j'en ai marre de ces trains, j'en ai marre des gumboes et des postes de police, des vieux hôtels qui brûlent, des vêtements ridicules et des Cucarachas, je veux rentrer chez moi au Palazzo Valliez, écrire mon opéra et diner chez Cugnaï tous les jours, épouser ma princesse et dormir trois bons mois dans ses bras au Gritti.
Un homme à Manhattan qui reste debout comme ça, immobile une minute, est une plus grande menace pour la Constitution qu'un assassin qui marche.
DAVID McNEIL - HOLLYWOOD (AVEC LES CHANTEURS MASQUES)