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Warhammer 40.000 - L'Hérésie d'Horus tome 2 sur 55

Julien Drouet (Traducteur)
EAN : 9782915989366
397 pages
Bibliothèque interdite (11/01/2007)
4.17/5   87 notes
Résumé :
La Grande Croisade se poursuit ; l'Empereur de l'Humanité en a confié les rênes à son fils favori, Horus, le Maître de Guerre. Tout ne va cependant pas pour le mieux au sein des armées de l'Imperium. Horus est toujours l'objet de la jalousie et du ressentiment de ses frères Primarques, et il lui faut également combattre ses démons intérieurs.
Affaibli par la blessure qu'il reçoit au combat dans le système de Davin, parviendra-t-il à résister à toutes les ten... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Il s'agit du second tome de la série "l'hérésie d'Horus", commencée par l'Ascension d'Horus de Dan Abnett.

Ce deuxième opus commence là où le premier s'était arrêté. Horus, informé de la trahison d'Eugan Temba qui conspue l'Empereur et le maître de guerre, part, sournoisement aiguillé par les forces du Chaos déjà à l'action, combattre lui même la sédition sur l'une des Lunes de Davin. Il y sera confronté aux horreurs nécrotiques, un piège mortel pour Horus qui va finir par succomber aux sirènes maléfiques.

Le Chaos, dans le Warp, puissance élémentaire incontrôlable, grouillant de vie, d'ambition et de désir. le pouvoir de dominer, de contrôler et de régner. Son ennemi du moment : l'Humanité. Son futur champion. Horus lui-même.
Dans cet épisode, un Horus en colère, confronté à ses propres démons et tentations. Il fera un choix (que l'on connaît) qui scellera le futur des légions de Space Marines et des hommes.
Un épisode sombre, violent. Très bien écrit, dans la ligne directe du premier tome qui nous en apprend un peu plus sur la création des Primarques et des fondements de la religion à venir ( on est dans ce millénaire farouchement opposé à toute forme d'adoration de l'Empereur en tant que divinité).

A suivre : La Galaxie en Flammes.
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Après un premier tome immersif, nous revoilà reparti avec l'Impérium, ses primarques et ses commémorateurs conquérant toujours la galaxie mais que submerge peu à peu l'incertitude et le doute en son esprit. Ce deuxième tome change aussi par le maniement d'un collègue de Dan Abnett que je considère davantage meilleur que lui question de style Graham McNeil et qui nous raconte l'engrenage fatidique des membres de l'empire dans ce qui deviendra par la suite la plus grande tragédie de Warhammer 40K orchestré par des forces obscures et maléfiques qui percent le voile.
Nous retrouvons Horus et les Lunar Wolves qui partent direction sur la planète Davin, averti par le chapelain Erebus de la rébellion de son gouverneur contre les sages préceptes de l'Empereur. Mais ce qui semble être une mission de routine va très dégénérer en violentes escarmouches avec des morts-vivants et le pire arrive : Horus est gravement blessé... le Mournival, l'ordre supérieur des Lunar Wolves comptant parmi eux Gavriel Loken et Ezekyle Abaddon prend la décision controversée de le transporter dans un temple locale quelque peu ésotérique dont les officiants peuvent sauver le Maître de Guerre. Pendant que tout le monde attende dans la crainte son sort, Horus découvre des secrets inimaginables sur l'univers et surtout sur son futur et va devoir prendre un choix qui va changer à jamais l'Impérium...
Le premier volet était une introduction de la pièce cosmique, les Faux Dieux vont nous montrer le destin scellé de ses protagonistes et dans un torrent d'actions et de rebondissement, nous entrevoir des maléfices à l'état pure. Car ce n'est pas un hasard qu'il se prénomme ainsi : pour la première fois, le Chaos jaillit et se forme sous nos yeux, sans toutefois que ses quatre divinités se manifestent au grand jour. L'éveil des morts dans des passages digne des plus grands films du génial Roméro sous l'atmosphère putride d'une planète déjà corrompue et la vision délirante d'une dimension infernale ou la métamorphose, la décomposition, la guerre et le plaisir sont maîtresses nous la colorent pleinement et son influence n'est plus dissimulée mais est clairement affichée dans les événements. Tel le serpent du jardin d'Eden, le Chaos vient tenter et piéger Horus dans sa faiblesse totale et rôde narquoisement sur l'existence des personnages.
Toute la partie d'Horus et de ses visions ainsi que son dilemme est magistrale, avec sa réécriture biblique et luciférienne j'ose dire, joliment affirmée, nous offrant des tableaux saisissants. On suit avec un arrachement de coeur le désespoir d'Horus face à l'immensité des révélations qui l'accablent et qui le font remettre en question tout le but même de son existence, des intérêts de l'Empereur ainsi que de l'humanité, un doute que même le lecteur est assailli devant leurs portées... et une fois sa décision prise, on voit qu'il ne sera plus jamais le même tout comme les prochains actes qu'il va enclencher et changeant complétement l'Impérium. On pourrait critiquer la rapidité de son choix et de son basculement extrême mais c'est qu'un pinaillage à la limite à mon avis.
Horus n'est pas le seul à devoir également faire son choix, d'autres devront en faire autant, à commencer par Gavriel Loken qui découvre le coté sombre de la légion et se méfie de plus en plus de ses compagnons ainsi que du sinistre Erebus et qui doit opter pour la séparation ou non du Mournival ou du poète Ignace Karkasy qui doit décider oui ou non de supporter sa besogne, des choix très durs qui vont parfois sceller leurs destins. le conflit se prépare... qu'importe les actes, jamais plus la Croisade ne sera plus la même se guidant avec clarté et confiance vers un futur radieux.
D'autres figures émergent à leur tour et qui déterminent aussi la suite du cycle : après Rogal Dorn et Sanguinus qui symbolisaient la justice, la pondération et l'équilibre de l'Impérium, nous avons deux autres qui reflètent l'égoïsme, l'arrogance et l'irascibilité sous-jacente des guides de l'humanité. le colosse sanguinaire Angron des World Eaters une brute sauvage que seule la haine et la colère anime dans sa barbarie, et le svelte, gracieux et magnifique Fulgrim des Emperor Children à la beauté hypnotique mais que cache un narcissisme égocentrique et un orgueil insupportable. Les prêtres de Davin, étrangers louches dont les méthodes sont plus que discutables, le capitaine des World Eaters le suivant Kharn qui possède la moitié de la personnalité de son berserker de primarque ou encore la noble de la maison Carpinus Petronella Vivar dans son aristocratique dédain et admirative des oeuvres d'Horus. Cette nouvelle galerie nous dévoile aussi l'obscurité bien sombre que veut cacher un Impérium de progrès et de lumière et qui au final n'est pas plus meilleur qu'il se prétend être.
Le récit est fourni d'actions comme toujours et de batailles mais aussi de frayeur, avec un passage bien angoissant dans une bibliothèque : l'horreur fleurit maintenant et ne quittera guère le cycle avec la venue du Chaos.
Et tout cela conté par un Graham McNeil beaucoup plus mélodieux dans son écriture, plus coulant et moins haché que Dan Abnett, avec des descriptions certes non précieuses mais très efficaces et picturales. J'y prend plus de plaisir en lisant l'épopée avec McNeil et sa plume plus rafraichissante et plus endiablé. Assurément cet auteur me captive et que ses autres récits j'y lirais avec plus d'attention.
Et les thèmes qu'aborde ce second volet sont tout aussi importants que le premier, dû au Chaos qui agit avec son irréel qui brise la raison : la foi est-elle nécessaire pour lutter contre le mal ? La science peut-elle tout répondre ? Est-il nécessaire de se révolter contre son sort au risque d'aggraver la sienne ? Quelle vie peut-on mener quand elle n'a plus de sens ?
En définitive, ce second tome étincèle et couvre de ses feux un premier tome déjà bien réussi, nous amenant peu à peu dans le climax qui va en découler du choix d'Horus et qui va embraser d'ici peu la galaxie. Une lecture chargée certes mais très envoutante et une fois le livre fermé, on se tarde de lire la suite en ayant l'esprit que maintenant les dés sont joués et que la stabilité n'est plus, la pagaille est en marche et tout le monde en fera les frais, lecteur compris. Les heures sombres vont commencer et il faudra être prêt à les subir.
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Horus et ses soldats continuent de pacifier la galaxie. Mais il ne faudra qu'un grain de sable pour enrayer la machine et plonger l'humanité dans le chaos...

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Très bonne suite pour cette série définitivement très riche en action et réflexions. Ici, on espère puis on désespère. Je continue de féliciter les auteurs qui rendent cette histoire et le Lore de 40K accessibles à tous, même à ceux qui, comme moi, n'avaient pas de connaissances sur cette fameuse hérésie d'Horus que l'on voit poindre ici.
Miam !
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Après un premier roman parfait de Dan Abnett qui introduisait les débuts de l'hérésie d'Horus, Graham McNeill prend le relais et s'en sort à merveille. C'est toujours un plaisir que de retourner dans cet univers sombre qu'est le 40ème millénaire de Warhammer. Nous retrouvons dans cette suite, Loken, qui est toujours aussi attachant, de par son caractère et ses réflexions sur ce qui est en train de se passer, quand on attend d'un Astartes qu'il soit bête et puissant, juste bon à faire la guerre, lui cherche des informations, émet des doutes, ne se laisse pas berner et découvre progressivement ce qui est en train de se passer. Tout est amené en subtilité dans ce roman, les trahisons se révèlent petit à petit. Lorsqu'on connait l'univers, on connait le dénouement de toute cette histoire, mais l'auteur arrive à nous faire douter, et arrive très bien à dépeindre l'ambiance mystérieuse de cet événement et l'ascension du Chaos.

Toute l'histoire de ce deuxième tome se concentre sur Horus, on le suit de près, de sa défaillance sur Davin jusqu'à son changement total de comportement… On nous révèle également quelques autres grands Primarques tel que le somptueux Fulgrim ou encore le bestial Angron. Mais le doute et la trahison gagne aussi le rang des Sons of Horus et on sent de plus en plus des tensions s'éveiller entre certains Astartes et on imagine sans peine qui rejoindra les rangs du Chaos.

Les itérateurs et commémorateurs sont toujours aussi intéressants à suivre, ils portent un autre regard sur les guerres que mène l'Impérium, et sur la morale de tout ceci.

C'est un tome qui monte petit à petit en puissance où les dernières pages sont captivantes et marquent vraiment le début de l'hérésie d'Horus. Graham McNeill fait honneur à ce qu'avait commencé Dan Abnett et rend cette saga toujours aussi passionnante à suivre.
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J'ai beaucoup apprécié l'introduction de l'Hérésie d'Horus par Dan Abnett, un livre qui apportait de la profondeur, de la nuance et de la finesse à l'univers de Warhammer 40000.
La suite change d'auteur avec l'arrivée de Graham McNeill. Est-ce que le niveau de qualité allait rester aussi élevé ? Autant le dire de suite : non.

On avait quitté Horus en leader magnanime et réfléchi, posé, patient, et oserais-je même dire : sympa.
On le retrouve au début de ce second tome en type vénère, colérique, égocentrique, jaloux et d'une naïveté incroyable. Qu'est-ce qui a changé entre deux ? Rien, si ce n'est l'auteur.
C'est souvent le cas dans ce genre de saga littéraire écrites à plusieurs mains de voir les personnages changer de personnalité ou de puissance au fil des différents écrivains. L'Univers Etendu de Star Wars époque Lucas était un cas d'école.

Alors qu'Horus semblait plutôt loin de l'hérésie dans le précédent opus, il sombre ici en un demi tome, à cause d'un piège bête dans lequel il saute naïvement à pied joints. Son conseil de généraux (je n'ose pas dire "de cerveaux") ne fait d'ailleurs pas preuve de beaucoup plus d'intelligence que lui pour le sortir de là. On repassera pour la subtilité du passage vers le côté obscur, qui s'effectue en un claquement de doigts.

Tous les efforts fournis par Dan Abnett pour apporter psychologie et réflexion sont réduits à néants par un récit qui privilégie l'action bourrine et les effets de manche invraisemblables, le tout au travers d'une foultitude de personnages interchangeables. Si L'Ascension d'Horus prenait son temps et se permettait de décortiquer différents aspects politiques, Les Faux Dieux préfère rusher les yeux fermés sans se poser de question. A peine a-t-on le droit à quelques pauvres dialogues sur la place de la religion dans l'humanité, mais ça s'arrêtera là.

La déception est grande car je trouve que l'écart de qualité entre les 2 volumes est énorme.
Graham McNeill offre un blockbuster d'action hyper testostéroné, avec des punchlines, des retournements de vestes tirés par les cheveux, de nombreux PNJ creux et peu de fond.
C'est certainement tout ce qu'on attend d'un produit dérivé d'un jeu de guerre, mais pas vraiment ce que j'attendais de la suite d'un bon livre de SF intelligent.
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
- La foi, pour celui qui se tient au bord de tout ce qu'il connaît, et qui s'apprête à se jeter dans l'obscurité, c'est la certitude qu'il ne peut se passer que deux choses, lui avait enseigné le Maître de Guerre.
- Et quelles sont-elles ? Avait-il demandé.
- Qu'il trouvera sous ses pieds quelque chose de solide, ou qu'il apprendra à voler, s'était esclaffé Horus en s'élançant de l'appareil.
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Un homme sage de l'ancienne Terra avait autrefois clamé que la science détruirait l'Humanité, non au travers des armes de destruction massive, mais en finissant par prouver que Dieu n'existait pas. Une telle prise de conscience, d'après lui, allait détruire l'esprit des hommes, et les laisser fous d'avoir réalisé qu'ils étaient seuls dans un univers qui ne se souciait pas d'eux.
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Si le choix m'était laissé, avait-il dit à Loken un soir tandis qu'ils discutaient de nouvelles manières de retarder la taxation des mondes récemment annexés, je ferais exécuter tous les aexactors de l'Imperium, mais je suis sûr que des avis d'imposition nous arriveraient de l'enfer dès le lendemain.
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La morale et les convenances ne sont qu'un fin vernis appliqué sur l'animal qui sommeille au cœur de l'homme, et qui ne demande qu'à en sortir quand cela lui est permis.
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Je sais maintenant que les paroles ne peuvent pas déplacer les montagnes, mais elles peuvent toucher la multitude, nous l'avons déjà souvent constaté. Les gens sont prêts à se battre et à mourir pour des mots, plus que pour n'importe quoi d'autre. Les mots façonnent la pensée, suscitent des émotions, et incitent à l'action ; ils tuent et ils ressuscitent, ils corrompent et ils corrigent. Si être un itérateur m'a appris quoi que ce soit, c'est bien que ceux qui manient la parole, les prêtres, les augures et les intellectuels, ont joué un rôle plus décisif dans l'histoire que les chefs militaires et les gouvernants.
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