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Warhammer 40.000 - L'Hérésie d'Horus tome 23 sur 55
EAN : 9781780301402
600 pages
Black Library (22/11/2013)
3.72/5   16 notes
Résumé :
Perturabo est le maître incontesté des techniques de siège et l'exécuteur d'Olympia.
Pendant longtemps, il a vécu dans l'ombre de ses frères primarques, et a subi l'humiliation de devoir accomplir des tâches sans gloire.
Lorsque Fulgrim lui offre l'opportunité de mener une expédition à la recherche d'une ancienne technologie xenos, il mène ses Iron Warriors aux côtés des Emperor's Chidren de son frère droit au cœur d'un système qui hante ses rêves d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ce vint-troisième tome de l'Hérésie d'Horus nous embarque cette fois-ci dans l'Oeil de la Terreur (nommé ainsi pour la première fois, par Perturabo), aux côtés des primarques des Iron Warriors et des Emperor's Children, à la recherche d'une arme prodigieuse, l'Ange Exterminatus.
Le roman s'ouvre sur le siège d'une planète au nom qui résonnera dans le coeur des fans des Iron Warriors, la future Hydra Cordatus. Point de départ de toute l'intrigue du roman, ce siège met en branle un ensemble d'histoires parallèles. le futur berserker Kroeger des Iron Warriors, le capitaine Imperial Fist Cassander et son destin tragique aux mains de Fabius Bile, l'odieux Lucius des Emperor's Children, mais aussi l'équipage du Sisypheum, un vaisseau Iron Hands réchappé d'Isstvan IV et abritant, outre les Iron Hands eux-mêmes, l'apothicaire Tarsa des Salamanders et le mystérieux Raven Guard Sharrowkyn. Auxquels s'ajoutent, évidemment, Fulgrim et Perturabo, ainsi que deux eldars qui tentent de manipuler leur petit monde avec cette histoire d'Ange Exterminatus.
Entre autres. Car ce roman est un foisonnement de personnages qui s'entrecroisent, s'entretuent, aussi.

Comme d'habitude avec les romans Black Library, l'action est interminable et le roman n'en finit plus de se mettre en place. On a l'impression, parfois, de regarder une série télé dont l'intrigue est secondaire, l'histoire se focalisant sur les personnages. Autant c'est frustrant quand les personnages ne sont pas développés, autant ça devient légèrement crispant quand le roman met 500 pages à se construire et se résout dans les 20 dernières pages comme si de rien n'était. Mais si on passe par dessus ce défaut (qui est une qualité aux yeux d'autres lecteurs, il faut le préciser), L'Ange Exterminatus est un assez bon moment de lecture.
Les points forts:
+ Perturabo a une réelle noblesse, une vision grandiose, et toutes les raisons d'être amer dans un Imperium qui le traite comme un destructeur alors qu'il est, en réalité, un bâtisseur et un créateur.
+ Fulgrim est une véritable ordure, le parangon de la saloperie. J'avais adoré le roman qui porte son nom, et désormais, j'adore détester ce personnage slaaneshi au possible.
+ l'opposition entre les deux qui donne une saveur explosive aux relations entre les deux légions et démontre que la Traitrise des Légions "hérétiques" peut n'être rien en comparaison des machinations que peuvent ourdir les servants des Puissances de la Ruine. La pourriture qu'est devenu Fulgrim ferait presque passer Erebus pour un enfant de choeur...
+ l'écriture du roman, qui fait oublier sa construction lente et parfois frustrante. Les historiettes secondaires sont souvent divertissantes, même si toutes n'ont pas d'utilité propre, pas même pour planter une graine pour une intrigue future.
+ La description des délires orgiaques de la Fenice désormais rouverte, qui est le moment le plus Slaaneshi que j'ai pu lire jusqu'ici.

Les moins (beaucoup de pinaillages) :
- Graham McNeil qui balance des références à ses propres romans de façon éhontée et rallonge un roman qui n'en avait pas besoin. le siège d'Hydra Cordatus (qui ne s'appelle pas encore comme ça), prélude à Déluge d'Acier, les petites références au cycle Iron Warrior, et même le twist des dernières pages, bien amené mais un peu gâché par l'invraisemblance des circonstances... L'Ange Exterminatus s'inscrit autant dans l'Hérésie d'Horus que dans les bouquins de McNeil, et ça m'ennuie un peu parce que ça donne un air de "tourner en rond" dans une vaste galaxie où il semble n'y avoir qu'une centaine de planètes sempiternellement réduites à l'état de mondes morts... Question de goût personnel, cela dit.
- L'introduction du Sisypheum, un peu bancale, et dont on sent direct qu'elle va servir de prélude à d'autres arcs narratifs. Et une série de Deus ex Machina qui force les "gentils" dans l'histoire... J'espère que ça s'arrangera dans ses apparitions futures.
- Cassander, qui est une victime du début à la fin, et dont l'arc pourrait finalement très bien être retiré sans que ça ne dénature quoi que ce soit.
- le petit twist final concernant Lucius, qui est un vrai WTF par rapport à ce que l'histoire aurait du être, et ne sert qu'à relier le roman au cycle Iron Warrior 40K.

Dans l'ensemble, un bon roman malgré ses longueurs habituelles à la Black Library. Si vous êtes fans des Emperor's Children ou des Iron Warriors, vous devriez beaucoup apprécier.
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Où l'on s'intéresse pour la première fois à un nouveau primarque renégat. Perturabo, et ou l'on continue à détester Fulgrim.
Je en connaissais rien de la légion des Iron Warriors, ni quelles étiaient leur particularité avant cet ouvrage. Et bien ce sont des démolisseurs, mais leur primarque, un constructeur. Un homme qui a manqué de reconnaissance. Un passionné d'ingénierie qui a toujours été considéré comme un bourrin alors qu'il ne voulait que être considéré par ses frères comme leur égal. Il est presque triste de le voir dans cette situation. Cet homme, pour avoir cru en des mots comme humilité, honnêteté, résilience, honneur, force et logistique, s'est fait manipuler. Il ne s'accorde pas le pardon. Et son jusqu'au boutisme se transformera en puissance.
Perturabo m'a conquis. Et à l'inverse, les fils de Fulgrim et lui-même sont devenus des monstres qu'on ne peut aimer. Sinon par masochisme, ce qui leur conviendrait bien. Mais la manière dont ces derniers sont présentés est impressionante. Et la foison de détails abjectes ne s'arrête jamais. Ils perdent d'ailleurs parfois de sens dans la traduction je trouve...
Quelques histoires annexes sans intérêt primordial, ou bien pas assez développés font que cet opus encore une fois, manque de sobriété dans sa construction, c'est dommage.
Mais quels primarques ! Et quelles légions !!
Pour autant, parmi les personnages loyalistes, encore une fois, ou on aimerait en savoir plus, ou bien il n'était pas la peine de les mentionner. Mais mention spéciale à Sharrowkin, un corbeau précieux qu'il me plairait de revoir.
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