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La légende de Sigmar tome 1 sur 3

Nathalie Huet (Traducteur)
EAN : 9782915989441
414 pages
Bibliothèque interdite (09/06/2008)
3.66/5   22 notes
Résumé :

Entrez dans un âge de légende. Sur les territoires encore sauvages et dangereux du Vieux Monde, les premières tribus humaines luttent pour leur survie. En cette ère redoutable, grâce à sa force, ses prouesses et ses extraordinaires vertus, un jeune homme va prendre la tête de la tribu des Unberogens. Il se nomme Sigmar Heldenhammer et par sa main, le cours de l'histoire sera changé pour l'éternité. Voici l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
[ Si vous êtes un Warhammer-novice ]

Depuis de nombreuses années, la société Games Workshop commercialise un jeu de stratégie dans lequel s'affronter des petits soldats de plomb. Son originalité provient du fait que plutôt que de reproduire les affrontements de l'Histoire, elle convie au choc des armes les races traditionnelles du médiéval-fantastique : Humains, elfes, nains, orques, hommes-rat... En plus d'une profusion de figurine et d'accessoires allant de la brouette de dés à la valise de transport des pitits soldats...Il coulait donc de source que des romans viennent étoffer la gamme, histoire de prendre un peu plus de sous aux afficionados.
Elle situe son jeu dans un univers ayant une certaine cohérence : le Vieux Monde.
Mais ici attention, c'est THE récit ! Celui qui est à l'origine de tout : Comment le guerrier Sigmar fondât l'Empire des hommes. Tadaaaaaa !!!

[ Si vous êtes un Warhammer-fan ]

Ils l'ont fait.
Vous allez enfin tout savoir.
Non, c'est vrai, depuis le temps qu'on nous bassine avec Sigmar, le Super-Marteau-de-Guerre-de-la-Mort (note pour les novices : le " warhammer "... Ca-y-est, wagons raccrochés ?! ^_^ ), la création de l'Empire tout ça...
Et ben c'est fait...

[ Pour tous ]

Sigmar est le fils de Björn, le roi des Umberogens. Il est né une nuit où une comète à deux queues à traversé le ciel. Baigné du sang des orques qui ont attaqué le convoi qui ramenait sa mère à la maison et qui mourut en le mettant au monde.
Élevé par son seul père, un homme qui croit en la puissance martiale, il acquiert très tôt son statut de héros : baigné du sang des orques qui ont attaqué le convoi qui ramenait Kurgan Barbe-de-fer, le roi des nains, à la maison. Sigmar reçoit du monarque " Ghal Maraz ", le marteau de guerre.
Mais Sigmar a de grandes ambitions pour les hommes. Il veut unir les tribus disparates en un empire. Union qui sera plus à même de créer un front uni et puissant contre les attaques dévastatrices des orques. Mais attention , grand et noble, il ne veut pas bâtir cet empire dans le sang de conquêtes brutales. Et ne veut pas en être forcément le chef...

Bref.
Pour ce qui connaissent, rien de nouveau sous le soleil.
Pour les autres, rien de très original. Des combats, un peu de diplomatie – parfois horizontale, il faut bien attirer le chaland – de l'amour, de la mort, de la trahison très attendue...

Si vous avez un long voyage en train...
Ou encore envie de dissuader votre neveu de ruiner ses parents en se mettant à jouer au jeu de figu...

C'est bof, mais à ma décharge, c'était les vacances...
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Divisés en tribus et soumis aux attaques constantes des hommes-bêtes et des peaux vertes, les hommes ont une espérance de vie limitée. Leurs guerres intestines empêchent leur développement et font le jeu de leurs ennemis. À ce rythme, l'humanité s'effondrera et les puissances de la ruine régneront sur la terre.
Mais c'est sans compter sur Sigmar, prince de la tribu des Unberogens, qui cherchera par tous les moyens à réunir les hommes libres des différentes tribus et à fonder un Empire unifié et prospère, apte à faire face à toute menace.

---

Quelle bonne surprise que ce bouquin ! J'avoue que je n'en espérais pas grand chose, et savoir qu'il s'agissait d'une trilogie me refroidissait un petit peu. Les vacances aidant, ce petit pavé a tout de même pris place dans mon sac.
Dès les premiers mots, des questions se sont posées. Notamment la dédicace de Graham McNeill "Pour DG. Tu m'as appris tout ce que je sais."... hé hé.
Et bien franchement, j'ai été très agréablement surpris par l'amorce du bouquin, le ton donné au récit et l'intérêt que l'auteur réussit à nous faire porter pour son histoire.
Bien sûr les fans de Warhammer seront en terrain connu, mais l'époque où se déroule l'histoire (plus de 2000 ans avant la v2 du jdr par exemple) est tellement éloignée que la connaissance de l'univers n'est pas nécessaire pour apprécier l'histoire.
Le lecteur trouvera donc plusieurs éléments qui font souvent l'intérêt des récits de fantasy : batailles et escarmouches, trahisons et assassinats, honneur et justice, magie et sorcellerie, destinée et divination, construction d'un héros et actes de bravoures plus ou moins suicidaires, actions épiques et tirades mémorables (stay tuned pour les citations ^^). Les fans de Warhammer auront pour cerise sur le gâteau la joie de voir Altdorf, Middenheim, Talabheim ou même Nuln avant qu'elles ne portent ces noms et lorsqu'elles n'étaient encore que des villages ; de rencontrer l'homme derrière la légende ; de comprendre les rouages de la fondation de l'Empire ; de réviser leur géographie ou leur théologie :)

Les 3 premiers quarts du roman sont vraiment géniaux, impossible de lâcher le livre. Petit bémol pour la partie "alliance des épées et bataille finale" que j'ai trouvée un peu longuette et de moins d'intérêt (sachant pertinemment quel serait le résultat de la bataille en question). Mais cela n'enlève rien à ma satisfaction d'avoir ouvert ce roman.

Savoir que le second tome a remporté le David Gemmell Award 2010 me remplit d'excitation à l'idée de m'y plonger !
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Une bonne surprise.
Pour tout dire, "Le temps du mépris" de Sapkowski que j'ai lu en même temps a lourdement souffert de la "comparaison" !

Il y a autant de personnages dans l'un que dans l'autre, cependant, déjà ici on a un glossaire des tribus et des personnages. Mais à dire vrai, il n'y en a même pas besoin, parce que chacun est si bien caractérisé qu'on ne peut pas les confondre, et qu'on sait de qui il s'agit.
Ou alors c'est parce que j'étais plus intéressée ? Je ne sais pas.

J'ai beaucoup aimé la genèse de ce monde humain, les aventures de Sigmar pour arriver à accomplir son rêve, on est dans l'héroic fantasy à fond les ballons, et j'ai vraiment kiffé et je ne me suis pas ennuyée une seconde.

Les batailles, (ou duels de Sigmar (Kraranorak, ouah !)) sont épiques, grandioses, et le feu d'artifice de la fin, il faut le lire pour le croire, ça finit magnifiquement ce tome !
Il y a énormément de choses qui se passent dans ce tome 1 (à tel point que je me demande bien ce qu'il peut se passer dans le 2 pour qu'il ait eu un Gemmell Award, il me le faut absolument !!!), alors oui ça peut paraître rapide et survolé, mais au final, pas tant que ça, puisqu'on suit Sigmar pas à pas dans cette genèse (surtout quand à côté on lit un bouquin bourré d'ellipses énormes et de deus ex machina improbables, oui, oui, je parle du Sorceleur, hélas).
Et j'ai adoré les nains... Muarf !

Je l'ai trouvé bien écrit, et plutôt bien traduit, en fait. Même s'il y a quelques répétitions, inévitables à mon sens dans le contexte, et que les mots qui manquent, ou les bugs d'édition/correction font très mal aux yeux par moments, mais là, c'est l'édition française qu'il faut mettre en cause.

Bref, j'm'en va voir si je trouve par là ce fameux tome 2...
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Immersion dans le monde de warhammer. Moi qui suis totalement novice dans cet univers, j'ai vraiment accroché.

On découvre les débuts de Sigmar qui est apparemment une figure emblématique de warhammer, son initiation en tant que chef de guerre et le début de l'unification des tribus dans un monde sombre, dangereux où règne la magie occulte et la barbarie incarnée par les "peaux-vertes" (orcs, gobelins) et les hommes-bêtes.

C'est une lecture simple, efficace et immersive.
Rien de pompeux, rien de novateur mais j'ai pris plaisir à lire ce roman qui m'a rappelé les Lancedragon dans le style et du David Gemmell pour les personnages.

Un retour aux sources donc et un très bon moment.
Je vais lire le tome 2 c'est sûr.
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Dans ce premier tome de la trilogie de Sigmar l'on suit le héros de sa première bataille qu'il mène à la tête des guerriers de sa tribu à la grande bataille finale contre les peaux-vertes avec les royaumes dont il s'est fait des alliés.

Le fil conducteur de ce roman est l'unification des différents royaumes en un Grand Empire : le rêve de Sigmar.

Dans ce roman il n'y a pas de véritable intrigue et de ce fait peu de suspense pour ne pas dire aucun. L'intrigue est l'élément essentiel pour faire en général une bonne histoire, et ce n'est pas le cas ici, en dehors des combats il ne se passe rien hormis les efforts déployés par Sigmar pour unir les humains, un fait qui revient très souvent et qui finit par être rébarbatif.

Le point fort du roman réside dans des scènes de batailles dantesques décrites sur un voire parfois plusieurs chapitres. Les combats livrés par le personnage central et les personnages de second plan sont très bien intégrés aux combats de masse. Même si les combats sont bien décrits, il n'empêche que ceux menés par le héros manquent de réalisme : Sigmar s'en sort trop facilement et on est plongé en plein GROSBILLESQUE lorsqu'il tue par dizaines ses ennemis à chaque coup de marteau.

Le point faible de ce roman est le style de l'auteur, en dehors des scènes de combat le lecteur ne parvient pas à entrer dans le récit. de plus le texte est ponctué de coquilles, de fautes d'orthographes, de mots manquants, de mots en trop,... La dynamique de lecture s'en ressent énormément : on a envie de refermer définitivement le livre sans aller à la conclusion qui bien sûr on l'avait compris dés les premières pages que le rêve ne pouvait que se réaliser.

Un univers bien appréhendé, des combats visuels, mais un style déplorable, un héros qui manque cruellement de réalisme : donc au final une histoire simpliste.
Lien : http://imaginaire-chronique...
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
-N'as-tu rien appris ? Il n'existe aucune gloire dans les batailles, seulement la souffrance et la mort. Tu parles de gloire, mais où est la gloire pour ceux qui ne reviendront jamais ? Où est la gloire de ceux qui sont abandonnés sur le champ de bataille, à servir de nourriture aux corbeaux et aux loups ? J'ai toujours dit que je maudissais la guerre, mais je déteste encore plus le fait que vous la perpétuez, vous autres hommes, avec vos discours ronflants sur la gloire et ses nobles causes. On ne fait pas la guerre pour la liberté, pour la gloire ou pour n'importe quelle autre précieuse sottise. Ce que veulent les rois, c'est plus de terre et plus de richesse, et le moyen le plus rapide et le plus facile de les obtenir, c'est la conquête. Alors, ne vient pas faire de discours sur la gloire à ma table, Sigmar. C'est la gloire qui a tué mon frère.
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En se basant sur ce qu'il avait appris de maître Alaric, Pendrag avait installé une école dans cette nouvelle zone et, deux fois par semaine, les enfants unberogens venaient y apprendre toutes sortes de choses au sujet du reste du monde qui s'étendait au-delà de Reikdorf et des moyens qui leur permettraient de vivre en ce monde.
Les parents de ces enfants étaient venus nombreux se plaindre auprès du roi Björn du temps perdu par leurs enfants à l'école, alors qu'ils avaient du travail aux labours et des corvées à leur confier. Mais Sigmar avait convaincu son père que l'éducation était le seul moyen qui permettrait à son peuple de s'améliorer et les leçons avaient continué.
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Comment un homme peut-il avoir la force d'assumer une responsabilité aussi immense ?
Kurgan eut un petit rire et lui tendit sa chope.
- Eh bien, je ne peux pas te dire comment un homme réagirait en revanche je peux te dire comment ferait un nain. C'est très simple. Le moment venu, tape de toutes tes forces jusqu'à ce que ton bonhomme soit mort. Ensuite, passe au suivant. Et continue sans t'arrêter jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus un seul debout.
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Le marteau représente la force et la domination, c'est une arme honorable qui peut, à la différence de la plupart des autres armes, avoir la capacité de créer tout autant que de détruire. Un marteau peut écraser et tuer, mais il peut également façonner le métal, bâtir des maisons et réparer ce qui est brisé. Regardez ce merveilleux présent pour ce qu'il est, une arme et un symbole de tout ce qui peut venir à l'existence. Hommes des terres de l'ouest des montagnes, écoutez les paroles de Sigmar car il parle avec la sagesse des anciens.
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- Les hommes ne cesseront jamais de se combattre. Les forts prennent aux faibles et les puissants veulent toujours plus de puissance.
- Il faut que cela cesse, leur dit Sigmar. Ici, en ce jour, nous allons jurer de mettre un terme aux guerres entre les tribus. Si nous voulons grandir un jour, si nous voulons faire mieux que simplement survivre, alors nous devons être unis et partager un but commun.
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