AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,08

sur 25 notes
5
5 avis
4
5 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
0 avis
Une très belle découverte. Une série sur un ordre d'hommes et femmes qui gagnent leur vie en contant de village en village et qui intervient en cas de problème, de conflit. C'est aussi malheureusement un ordre qui a pour mission de réunir les pages du livre des peurs, or ce livre exerce une mauvaise influence sur certains d'entre eux… C'est surtout un livre qui retrace la complicité entre un maître et sa jeune élève, l'art d'enchanter les gens avec les mots et qui nous fait voyager de l'Europe au Moyen Orient.
Commenter  J’apprécie          00

j'entame ce cycle, qui m'accompagnera tout cet été, par cette préquelle écrite après les 5 premiers tomes.

Derrière la magnifique couverture d'Olivier Péru qu'on ne présente plus, on découvre un texte fluide estampillé "Young Adult" par la presse spécialisée, narrant la première aventure de Mathilde-La-Patiente tout juste devenue Haute-Conteuse après été formé par son mentor Corwyn-Le-Flamboyant.

Young Adult vraiment ? oui et non. Si cela est flagrant dans l'épisode de la Ziggurat (qui n'en finissais plus puisque couvrant pas loin de 20% du roman), tel n'a pas été mon ressenti avant et après. Bon clairement on n'ira pas chercher grand-chose dans un dictionnaire, et alors ? On gagne du temps.

L'aventure est bien menée avec beaucoup de rythme et de dépaysement. Les personnages sont sympas et on s'imagine assez facilement cette Europe du XIIième siècle saupoudrée de fantasy qui est malgré tout cohérente. On regrettera un peu le manichéisme de Lothar et de Mathilde (qui n'a que 16 ans , identification garantie pour le public féminin Young Adult...) et voir assez peu au final ce don vocal utilisé de manière significative.

par contre les illustrations intérieures sont vraiment moches, j'en ai vu de meilleures chez la Bibliothèque Verte...
Commenter  J’apprécie          10
Je viens de finir Les Haut-Conteurs Origines.
Un vrai plaisir de replonger dans cet univers et de revoir des personnages que j'affectionnais fort, comme Mathilde la Patiente et Lothar Mots-Dorés.
L'aventure était remplie de rebondissements réussis. J'aime aussi les scènes de combats dynamiques et bien écrites.
J'ai l'espoir que ce livre ne soit pas le dernier. Pourquoi mettre un sous-titre au titre, mis à part nous annoncer une suite prochaine ;)
Commenter  J’apprécie          60
J'ai reçu en fin d'année dernière, dans le cadre du club des lecteurs Scrineo, le préquel de la série des Hauts Conteurs : Origines. C'est une série que je connais de nom et de réputation mais que je n'ai jamais eu l'occasion de me procurer ni de lire. En revanche, j'ai accepté de recevoir ce tome "0" parce qu'il n'y a pas besoin d'avoir lu les autres pour comprendre l'intrigue et j'avais très envie de découvrir cet univers de fantasy. J'ai pourtant longtemps traîné avant de réussir à le sortir de ma PAL et le mérite vient uniquement à mon chéri, que j'ai positionné devant ma pile de services presse en lui disant "choisis ma prochaine lecture s'il te plait".

Mathilde achève sa formation de Haut-Conteuse. Après avoir suivi de part le monde son formateur et maître, elle a enfin le droit de revêtir la cape pourpre et de raconter ses propres histoires aux bonnes gens dont elle croise la route. Hélas tout n'est pas tout beau et rose dans le monde des Haut-Conteurs. Deux d'entre eux viennent de se faire assassiner par un troisième qui est à la recherche des pages disséminées dans tout le pays d'un livre mystique : le livre des Peurs. Corwyn et Mathilde partent à Bagdad sur les traces du livre et du traitre assassin.

Cette histoire ne m'aura malheureusement pas laissé une très bonne impression. Je ne sais pas du tout ce que vaut le reste de la série mais ce préquel ne m'aura pas donné envie de lui laisser sa chance et de lire les autres tomes. Pourtant, c'était plutôt bien parti. L'écriture de Origines est fluide et assez plaisante, l'histoire n'est pas dénuée d'intérêt et en bonne amoureuse des mots et des histoires, la profession de Haut-Conteur a évidemment su éveiller ma curiosité. On découvre ainsi une caste d'érudits qui arpentent le monde en régalant les gens de leurs histoires en échange du gîte et du couvert.

D'après ce que j'ai compris, les personnages que j'ai pu découvrir dans ce livre sont ceux que l'on suit bien plus âgés, dans le reste de la série. Je ne les ai pas trouvé déplaisants mais ils ne m'ont pas fait forte impression pour autant. Ils m'ont même laissé plutôt laissé froide. Il faut dire que leur personnalité n'est pas spécialement développée ce qui m'a empêché de me sentir proche d'eux.

L'intrigue ne m'a pas passionnée et même si le livre est plutôt court, j'ai trouvé ma lecture longue et laborieuse. Je me suis particulièrement ennuyée lors du passage dans lequel Mathilde se retrouve prisonnière d'une oasis hantée. Toute cette partie est assez prévisible et le peu d'action qui en a découlé ne m'a pas fait frémir le moins du monde.

Vous l'aurez compris, je ne garderai pas un souvenir impérissable de cette lecture. Je suis néanmoins contente d'avoir eu l'opportunité de découvrir ce livre et de me familiariser avec cette série qui m'intriguait depuis longtemps.
Lien : http://elyzalecturesenchante..
Commenter  J’apprécie          10
L'excellent Mérovingiens de Patrick Mc Spare m'avait donné envie de me pencher plus avant sur la biblio du bonhomme. La saga des Haut-Conteurs y figure comme LE gros morceau, à la fois succès commercial ET critique. Ni une ni deux, c'est parti pour le règlement de contes !


Les Haut-Conteurs, c'est qui ? Des hommes et femmes qui sillonnent le monde pour raconter des histoires. Un peu comme les politiciens de maintenant mais en beaucoup plus fréquentables. Reconnaissables à leur cape pourpre, les Conteurs sont des genres de ménestrels, les grelots aux pompes et la gratte en moins. Vecteurs de la tradition orale des contes, ils transmettent des récits édifiants via la “Voix des rois”, technique mystique qui fait autant appel aux exercices de diction qu'à ce je ne sais quoi de magique dans la maîtrise du verbe.
Qui dit itinérance au XIIe siècle dit aventures, le monde de l'époque n'étant pas de tout repos. En outre/gourde/flasque, histoire de se rendre la vie encore plus compliquée, les Haut-Parleurs se sont lancés dans la quête non pas de la stéréo mais du Livre des peurs. le titre annonce la couleur : faut pas s'attendre à la petite quêtouse pépère, il y aura du danger, des ennemis… et même des monstres. Ah oui, je ne t'ai pas dit, la sage relève de la fantasy historique.
Si tu as pratiqué le jeu de rôle sur table dans les années 80-90, tu te sentiras en terrain connu, celui des aventuriers, érudits et bretteurs, qui arpentent routes et souterrains, temples perdus et bibliothèques. Bouffée de nostalgie en repensant aux heures passées sur Hurlements, Vampire : l'Age des Ténèbres, Conan un peu, et certains univers historico-fantastiques d'AD&D…


Maintenant qu'on a posé les bases, on en arrive (enfin) à Origines, une préquelle, un conte à rebours.
La préquelle est un art aussi délicat que la fabrication de la nitroglycérine. Au moindre faux mouvement, boum ! bang ! et patatra, tu fais péter toute ta série, dont on ne retiendra que cet épisode de trop.
D'un côté, vis-à-vis de ceux qui commencent par là, il s'agit de ne pas leur spoiler la suite. Raconter sans trop en dire, pas évident. de l'autre côté, pour ceux qui ont lu toute la série, faut quand même assez de matière pour les intéresser au-delà de ce qu'ils savent déjà, tout en évitant les redites. L'exercice casse-gueule par excellence qui rend la majorité des préquelles inutiles et/ou ennuyeuses.
Ici, l'idée maligne, c'est de ne pas faire de préquelle au sens d'un tome zéro qui vaudrait à peu près autant. On peut voir dans le songe maudit autant un épisode d'introduction au corpus originel des Haut-Conteurs que le volume 1 d'une série dérivée qui raconterait d'autres personnages et d'autres époques de l'Ordre Pourpre. Tout dépendra de la suite que donneront (ou pas) Mc Spare et Peru à Origines.
En l'état, le songe maudit tient du numéro hors-série. Il raconte une histoire indépendante, avec un début, un milieu et une fin. Quand tu arrives à la dernière page, tu ne te sens pas frustré par un cliffhanger moisi qui t'oblige à acheter cinq bouquins pour avoir la vraie conclusion.
Ce spin-off (spin-before ?) m'a donné envie de lire le reste, bien plus que si on m'avait forcé la main.


Dans le songe maudit, Corwyn, Haut-Conteur chevronné, et Mathilde, sa padawan, se lancent à la poursuite du diamant vert, ou plutôt du Livre des peurs. Ils partent deux du Saint Empire et, sans prompt renfort, arrivent toujours deux à Bagdad, où aura lieu le gros de leur aventure. Je n'en dirai pas davantage, le but d'une chronique n'étant pas, je le rappelle pour les grands malades du spoil intégral, de raconter TOUT le livre.
Ces deux personnages, ainsi que quelques guests, on les retrouvera dix ans plus tard dans les Haut-Conteurs Pas Origines, mais pour l'heure on n'en est pas là.
Corwyn et Mathilde, binôme classique de récit initiatique, avec un petit quelque chose en plus. Mathilde n'est pas traitée comme une simple apprentie mais comme une future égale, puisqu'elle est censée devenir Haut-Conteuse. C'est assez rare pour le souligner. Dans beaucoup d'histoires de ce genre, le disciple, même quand il prend du galon, reste toujours un peu le noob de la bande. Ici, on sent une vraie évolution et Mc Spare a bien géré le double rapport horizontal et vertical.
Très intéressant, le choix de Mathilde, parce que l'histoire se passe au Moyen Age et pas n'importe quand, au XIIe siècle. Si tu n'as pas révisé ton histoire médiévale, sache qu'aux XIe et XIIe siècles, les femmes sont évacuées du pouvoir pour un bon moment. Reines sous tutelle, consorts remplacées par des conseillers, limitation de l'accès à l'éducation, mise au pas ou démantèlement des institutions féminines… un siège éjectable XXL qui doit beaucoup à l'Eglise. A contrario de ce courant, comme un chant du cygne, Mathilde représente l'émancipation, la liberté, l'aventure, les lettres et une forme de pouvoir à travers les mots (la Voix des rois, dans le genre nom symbolique du pouvoir, voilà quoi). Bref, une version laïque d'Héloïse (1092-1164), la fameuse du couple star Héloïse et Pierre “Couic” Abélard.


Origines est à l'image de Mathilde : en position charnière entre l'ancien et le nouveau. Les géographes diraient “entre tradition et modernité” (tarte à la crème de la leçon sur le Japon en terminale), mais on va les laisser à leurs petites montagnes, leurs petits fleuves et leurs petites formules éculées.
On retrouve ici un esprit classique, celui du roman historique d'aventures old school (Le Capitaine Fracasse, le Bossu, Les Trois Mousquetaires, Michel Strogoff…), celui aussi du père fondateur de la fantasy, Robert E. Howard. le style joue aussi la partition classique, littéraire (mais sans excès), et en cela colle à l'esprit de la chronique historique.
Là-dessus, un traitement moderne, par exemple à travers le mélange très contemporain des genres (histoire, aventures, fantasy, cape et épée) ou encore le choix d'une héroïne qui change du traditionnel bonhomme si cher aux romanciers d'avant.
La forme rejoint le fond – là où d'autres, moins doués, le touchent et creusent encore. le phrasé a beau être plutôt soutenu, il ne sent ni la poussière ni la naphtaline. Pas de termes ou de tournures archaïques censés “sonner vrai” et qui à l'arrivée puent l'artifice. Ici, tu sens le musicien derrière l'auteur, avec une rythmique, une dynamique. “Vous ne manquez pas de souffle”, dirait Elias de Kelliwic'h.
Les deux concourent à donner du peps au récit, à te le faire vivre comme si tu étais aux côtés de Corwyn et Mathilde. Pas étranger à cette immersion, le décor. J'avais apprécié dans Mérovingiens le travail pointu d'historien, j'espérais bien le retrouver ici. Si le matériau historique occupe moins d'espace dans Origines, puisqu'il ne constitue pas le coeur de l'intrigue, Mc Spare a fait ses devoirs. Sa Bagdad est la Bagdad du XIIe siècle, pas une ville générique avec trois minarets pour donner une illusion d'exotisme. Une touche ici, une explication glissée là, et hop. le procédé fonctionne, parce que le romancier fait son travail en intégrant le décor au récit et aux dialogues, pas en t'assommant d'exposés balancés à la va comme je te pousse. Quand un personnage dit qu'il va dormir chez des potes, parce qu'il habite à l'autre bout de la ville et ne sera jamais rentré avant la nuit, tu comprends que Bagdad est une ville immense. Pas besoin de sortir l'aridité des chiffres en km² et centaines de milliers d'habitants. Et voilà le travail.


Mc Spare a réussi son coup avec le songe maudit. Maintenant, j'ai envie de lire le reste des Haut-Conteurs après cette très bonne entrée en matière qui dépasse le lectorat initial. Origines est référencé “ado” sur le site de l'éditeur. Oui… euh… oui et non… Je dirais plutôt à partir de 10-12 ans, sans limite d'âge maximale. J'y ai trouvé mon compte alors que mon adolescence remonte au siècle dernier, du temps des VHS et du Minitel. Pour moi, c'est le genre de bouquin qui plaira aux amateurs d'aventures, de fantasy, de jeu de rôle, d'Histoire avec une touche fantastique dedans… bref, beaucoup de monde.
Lien : https://unkapart.fr/les-haut..
Commenter  J’apprécie          80
Fille de bonne famille, la jeune Mathilde a quitté les siens pour rejoindre l'Ordre Pourpre et suivre l'enseignement de Corwyn le Flamboyant: la fin de sa formation de Haut-Conteur approche et elle pourra alors conter sa première histoire. La patience n'est pas une de ses qualités premières et elle piétine à l'idée de ce moment d'exception.

Pourtant des événements graves vont obliger Corwyn et son élève à modifier leur programme et à quitter l'Europe : deux des leurs ont été assassinés à Francfort. Lancés sur la piste du meurtrier et du Livre des Peurs, un ouvrage fort convoité, Mathilde et Corwyn entament un voyage passionnant, riches en découvertes et en aventures, un périple qui les mènera jusqu'à Bagdad.


Dans ce tome centré sur la jeunesse de Mathilde, Patrick Mc Spare revient en parallèle sur les origines de l'Ordre, un épisode dramatique mais fort intéressant. Ensuite, reviennent des figures connues, plus jeunes certes mais toujours aussi attachantes. Dès le départ, l'auteur réussit à invoquer l'ambiance incomparable propre à cette saga, mélange de magie et de dépaysement. Indéniablement, le charme est intact : des retrouvailles livresques très réussies !
Lien : http://nahe-lit.blogspot.be/..
Commenter  J’apprécie          20
Une préquel sympathique.

La série des Haut Conteurs m'a laissé un bon souvenir et j'étais heureuse d'y replonger pour une nouvelle aventure en compagnie de la jeune Mathilde (mentor du héros dans la série principale).

Comme l'indique si bien le nom du livre, nous sommes bien dans l'origine. En effet, on retrouve pas mal de personnages (Mathilde, Corwyn, Lothar…) et la manière dont ces derniers vont être amenés à se rencontrer, à se détester ou bien à se former. On découvre aussi comment certaines choses sont arrivées dans les mains des uns et des autres.

Pour ce qui est de l'histoire, elle est toute somme aussi classique – c'est un récit initiatique en fait –, mais passe très bien. Les péripéties sont nombreuses soit dans les forets allemands ou bien dans la sublime Bagdad et ses alentours. Cependant, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de personnages secondaires, ce qui rend parfois les désirs des uns et des autres un peu brouillons. Plusieurs trames s'enlacent et l'on se perd un peu parfois quand on passe d'un groupe à l'autre (surtout sur la fin).
Les auteurs nous plongent dans une partie de la mythologie mésopotamienne. C'est assez sympa.

Un petit bémol peut-être pour l'épilogue que j'ai trouvé peut-être un peu superflu, mais sans grande gravité.

Se replonger dans la série était sympa, mais l'ensemble reste très classique. Mais cela se lit bien. Je ne sais pas s'il faut lire ce livre en premier puis la série ou la série puis ce livre. Ceci dit, je ne suis pas persuadée que cela est une grande importance.
Commenter  J’apprécie          20
Certains découvrent l'univers des Haut-Conteurs avec ce préquel, d'autres y replongent après avoir dévoré les cinq tomes… Et il y a moi, qui lis le Songe Maudit après avoir seulement lu le premier tome de la pentalogie initiale. J'avais été agréablement surprise par son ambiance sombre et j'avais beaucoup apprécié retrouver tout à la fois le côté épique des romans d'Olivier Peru et la tendance à l'uchronie de Patrick McSpare. Les Haut-Conteurs, c'est un peu de la dark fantasy jeunesse qui s'imbrique dans notre Histoire. Bien sûr, j'avais passé un très agréable moment de lecture, et même si je n'ai toujours pas lu la suite, je pense y remédier très vite ! Aussi, si la saga est à la base le fruit de la collaboration de Patrick McSpare et Olivier Peru, seul Patrick est aux commandes du Songe Maudit, même si Olivier est bien l'illustrateur de la couverture (permettant au roman de s'installer confortablement aux côtés de ses prédécesseurs) ce qui laisse sous-entendre qu'Olivier est toujours présent dans le processus.

Les Origines ne remontent pas vraiment… aux origines de la caste de Haut-Conteurs. le préquel se déroule simplement quelques années avant le premier tome, montrant la fin de l'apprentissage d'un personnage principal par la suite. Ainsi, vous pouvez sans crainte lire ce livre avant de débuter la saga pour découvrir en quoi consiste le rôle d'un Haut-Conteur, ou bien vous pourrez retrouver des personnages que vous connaissez et appréciez déjà si vous avez fini la saga mère. Dans ce tome, nous suivons Corwyn le Flamboyant et son apprentie Mathilde, en fin d'apprentissage et à quelques jours de devenir une Haut-Conteuse à son tour. Leur complicité est touchante et fait d'eux des personnages très agréables à suivre, que j'ai maintenant hâte de retrouver dans la suite (le début ?) de la saga. En quelques mots, les Haut-Conteurs sont une caste très respectée dont les membres parcourent le monde pour trouver des histoires et les raconter, tout en enquêtant secrètement sur le mystérieux Livre des Peurs. Vêtus d'une cape pourpre qui les rend reconnaissables au premier coup d'oeil, ils sont toujours accueillis avec enthousiasme, et pour cause : leur voix des rois rend leurs histoires aussi passionnantes qu'inoubliables. Dans le Songe Maudit, Mathilde et Corwyn se mettent à la poursuite de Lothar, un autre Haut-Conteur qui a trahi son ordre et assassiné deux des siens dans sa quête du Livre des Peurs.

Leur quête les mène jusqu'à Bagdad, où ils retrouvent Salim le Facétieux, qui les aide dans leur entreprise. Je dois avouer avoir un peu perdu de mon enthousiasme initial à ce moment de l'histoire, que j'ai trouvé trop linéaire, après un début très bien rythmé et plein de rebondissements. Il faudra attendre les cent dernières pages pour que l'histoire reprenne son rythme initial et nous laisse sur un final très satisfaisant et très bien amené. Les dernières lignes donnent clairement envie au lecteur ou à la lectrice de se précipiter sur la saga mère, ou comme c'est mon cas, de la continuer ! Je pense que j'aurais plaisir à me remémorer Mathilde jeune, alors qu'elle enseignera à son tour à son apprenti. Je n'ai pas très envie de vous raconter ce que nos héros vont découvrir à Bagdad, il faut bien entretenir le mystère autour du Livre des Peurs…

Je vous conseille donc ce roman si vous avez lu et apprécié les Haut-Conteurs, mais vous pouvez bien entendu le lire sans l'avoir fait, mais sachez que vous aurez terriblement envie de vous lancer dans la pentalogie après ça ! Bonne lecture !
Commenter  J’apprécie          80
Mathilde a suivi l'apprentissage des Haut Conteurs. Arrivée au bout de sa formation, elle n'attend qu'une chose: obtenir sa cape pourpre et pouvoir narrer son premier conte en public.

Mais alors que tout se passe bien pour elle et son maître, les voilà qui découvre la possibilité de retrouver l'écrivain d'un livre qui tient à coeur de l'ensemble des haut Conteurs. le choix est vite fait: ils vont se rendre à Bagdad pour essayer de retrouver sa trace...

C'était sans compter un apprenti renégat des hommes avides de trésor...

J'ai maintes fois entendu parler des Haut Conteurs comme d'une série à découvrir. On me l'a souvent qualifiée comme correspondante à celle de l'épouvanteur, de Joseph Delaney.

Bien que très tentée, je n'avais donc jamais encore découvert cette série. Lors de la masse critique de Babélio, je me suis laissée tenter par la possibilité de commencer par le préquel, pour découvrir l'univers des Haut Conteurs.

Comment dire? J'ai rapidement déchanté.

Pourtant, cela débutait bien. J'ai commencé mon voyage à travers les réflexions de Mathilde sur son avenir, et son métier. J'ai beaucoup aimé les traditions qu'elle se devait de respecter. Par exemple, celle de ne pouvoir se tenir dans la même pièce que son maître lorsqu'il narrait un conte à un public. J'étais déjà bien prête à m'installer confortablement et à voyager plus longuement.

Nous sommes au XIIème siècle, en pleine période médiévale. Un décor, donc, bien réel. A cela, il faut ajouter une caste inventée de toutes pièces: l'ordre Pourpre. Ces êtres, aux traditions un peu obscures, qui voyagent de ville en ville, ont une formation de guerrier, et paient les aubergistes à coup d'histoires. Pourquoi? Comment? Soit je n'aurais pas du commencer par le préquel (peut-être que le premier tome expliquait mieux tout cela), soit la série est très nébuleuse. Mais je vous avoue que je suis vraiment restée sur ma faim. Je n'ai pas vraiment compris l'importance de ces habitudes.

Par contre, pas question de s'habituer trop longtemps aux rythmes de leur narration, puisque je n'ai assisté qu'à très peu de soirées de ce genre, dans ce livre. le scénario est plutôt axé sur le côté plus musclé des protagonistes. Ce qui est, pour moi, très décevant. Finalement, la formation est inexistante, le voyage se fait mais sans aucun repère chronologique. J'ai eu l'impression qu'ils ont fait le voyage de Francfort à bagdad à toute vitesse!

Ma déception s'est accentuée une fois arrivée en pays arabe. Plus rien de médiéval. Mais le monde arabe, mélangé au peu que j'avais appris sur les Hauts Conteurs m'a complètement décroché. Je pense être vraiment passée à côté de quelque chose, sans arriver à dire quoi au juste.

Toujours est-il que cette quête philosophique (parce qu'il s'agissait plus de cela qu'autre chose) a une chute complètement aberrante. Je n'ai eu qu'une seule envie, celle de me dire: "Tout ça pour ça?!".

Je pense que je ne les accompagnerai pas plus loin. C'est une série que je n'ai pas envie de poursuivre.
Lien : http://au-fil-des-pages.be
Commenter  J’apprécie          00
Allez comme j'aime bien Patrick Mc Spare ainsi qu'Olivier péru, et aque j'ai particulièrement apprécié les 5 volumes précédents de cette série des Hauts Conteurs, je me suis procuré celui ci, qui se place chronologiquement avant les autres. Ici les auteurs nous racontent l'accession au titre de Haut Conteuse de Mathilde la Patiente. C'est l'occasion de retrouver certains personnages, quelques années en moins mais aussi de plonger au coeur des origines de l'ordre et du Livre des peurs.
C'est plutôt plaisant, aventureux, bien écrit, et le scénario tient le lecteur en haleine de la première à la dernière page. Mais rien de bien fulgurant au final car, même si le contenu est intéressant et permet d'approfondir la mythologie autour des Hauts Conteurs, il ne se passe pas réellement quelque chose d'inoubliable. Disons que les auteurs respectent correctement et fidèlement un cahier des charges sans grande ambition. D'ailleurs je ne suis pas sûr qu'Olivier Péru participe au scénario alors qu'il a réalisé la couverture. Sa collaboration doit sans doute se réduire à cela car seul Patrick Mc Spare est crédité sinon le scénario s'en serait ressenti et l'histoire aurait pris une autre tournure, Olivier Péru étant à mon goût un bien meilleur auteur que son compère.
Cela étant dit, ce tome 6 ( ou 0 c'est selon!) s'inscrit parfaitement dans la lignée des autres. Si vous les avez aimé, vous aimerez celui ci, l'auteur reprenant les ingrédients qui ont produit leur qualité. S'il y a suite, il faudrait sans doute voir à "élever un peu le débat". Réduire une énième suite aux simples ingrédients qui forgent son succès n'étant pour moi par suffisant pour s'assurer un lectorat fidèle.
Commenter  J’apprécie          100




Lecteurs (64) Voir plus



Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2462 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

{* *}