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Danielle Schramm (Traducteur)
EAN : 9782207159477
240 pages
Denoël (03/06/2020)
3.6/5   5 notes
Résumé :
"Les gens commençaient à parler des soeurs mortes. La plus morte et la moins morte."Halla a onze ans quand elle perd sa soeur jumelle, son miroir. Ses parents ont enseveli les cendres de leur enfant en expliquant à la survivante qu'un bel arbre pousserait là. Mais rien n'est venu.Sa mère, aussi froide que les paysages islandais qui l'entourent, la rejette, et son père fantasque ne parvient plus à communiquer avec elle. Halla devra apprendre, seule, à surmonter cette... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Alors. Ça fait maintenant deux semaines que je ronge mon frein sur ce roman. J'avais prévu de faire une super chronique (haha), avec plein de détails, peut-être même des citations, parce qu'au départ, j'étais sacrément emballée. La quête de soi est un sujet littéraire dont je raffole, j'avais donc eu un coup de coeur en librairie, encouragée par le « ah mais vous connaissez cette pépite ? » du libraire. J'ai entamé ce petit livre avec enthousiasme, puis je l'ai abandonné un peu, puis carrément… Et je ne l'ai pas fini.

Alors pourquoi le chroniquer quand même ? Parce qu'il mérite tout de même son coup de pub. Personnellement, ce n'est pas le moment pour moi de lire ce genre de choses. Mais ça ne veut pas dire que c'est mauvais. Loin de là, d'ailleurs. Comme Thomas Vinau disait, « il y a des monstres qui sont très bons ».

Donc, La Déshumanisation, c'est un roman très poétique, avec de grandes phrases et beaucoup d'emphase. On y trouve de merveilleuses métaphores et d'incroyables paraphrases. On y trouve du drame, de l'espoir, de la mort. Ça pourrait être génial, si l'auteur n'avait pas ce détachement qui empêche de s'investir émotionnellement. C'est ce qui m'a profondément gênée. J'ai trouvé agréable de lire à voix haute (même si, je l'admets, je ne sais pas prononcer l'islandais), c'est très beau. Mais je n'ai ressenti aucune connexion avec les personnages. Et pourtant, comme nous le glisse subtilement la 4ème, il leur arrive des sacrées trombes de malheur (pour être polie), on va sur le glauque, le désespoir, et je ne sais même pas si le roman se termine bien mais…

Deux semaines à bloquer sur 200 pages, ça suffit. Je vais me mettre dans la suite de mes aventures littéraires, en accord avec les droits du lecteur ! Je ne note pas cette lecture, ne l'ayant pas terminée.

Voilà, pardon, mais n'hésitez pas à le lire vous aussi pour vous forger un avis plus positif que le mien ! Peut-être que ce que j'ai vécu ces dernières semaines m'a empêchée de l'apprécier à sa juste valeur !
Lien : https://folitteraires.wordpr..
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La 4° de couverture m'a attirée. le thème du livre m'intéressait : le deuil, la séparation, l'identité jumelle aussi. Mais ce roman a été plutôt ennuyeux, avec des longueurs. Je me suis forcée à le lire jusqu'au bout car j'attendais quelque chose qui n'est pas venu. du glauque jusqu'au bout ! Si le style est poétique, avec quelques bons passages, l'ensemble est lugubre; les personnages ne sont pas attachants. Je ne vois pas à qui je pourrais conseiller ce livre.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Pour elle, les livres avaient des griffes et des dents aiguisées et mangeaient gloutonnement ceux qui les lisaient. Le feu dans la cheminée prenait avec les pages arrachées et mon père, qui était un lecteur, avait beaucoup lu et savait plus de choses que quiconque, ne réagissait pas. Les pages des livres brûlaient comme si elles avaient pu emporter avec elles les histoires dont elles ne voulaient plus se souvenir. Ma tante disait que le feu, où qu'il se trouve, était lui aussi la bouche de dieu. Parce que ce qu'il consumait entrait dans une dimension parallèle. Se dématérialisait. Devenait insondable.Je trouvais que ce feu n'était pas un amphitryon.Il était assurément la bouche du diable.La bonne femme se mettait en colère.
Le feu était la chaude main de dieu. Etendue au dessus de nous par sa générosité.Le feu était un amphitryon. Il consumait les livres comme si dieu les lisait. Et dieu jugerait chaque phrase.Les écrivains auraient de sérieux comptes à régler avec dieu, parce qu'ils avaient osé laisser les idées les plus dangereuses au service des mal préparés, des ingénus, des rêveurs, de ceux qui se tromperaient quelle que soit la décision qu'ils prendraient face aux questions les plus élémentaires. Dieu jugerait chaque texte, chaque souvenir, et tous les écrivains seraient triturés entre ses doigts pour tomber comme de la poussière dans l'oubli de l'enfer. Il ne nous revenait rien d'autre que faire le ménage, organiser, obéir.Je pensais que ne pas lire était comme fermer les yeux, boucher les oreilles,perdre le sens. Les gens qui ne lisaient pas n'avaient pas de sens. Ils vivaient comme s'ils ne voyaient pas, n'entendaient pas, ne parlaient pas.Ils ne savaient même pas le goût des pommes de terre. Seuls les livres expliquaient le monde.Les gens qui ne lisent pas s'effacent de la surface de la terre.
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J’aurais aimé que l’on puisse empêcher mon corps de grandir. Rester pour toujours, par ma volonté, une enfant, même si cela devait être difficile. Être toujours comme cela, comme l’était ma sœur. La seule façon pour que nous restions jumelles.
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Les autres sont le paradis, parce qu’un homme seul n’est qu’un animal. L’humanité commence chez ceux qui t’entourent, et pas seulement en toi. Être une personne implique ta mère, notre famille, un inconnu ou son expectative. Sans quelqu’un dans le présent ou dans le futur, l’être humain pense avec aussi peu de raison qu’un poisson. Il perdure grâce à son ingéniosité et meurt comme un attribut indifférencié de la planète. Il meurt comme une chose sans importance.
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Apprendre la solitude n’est rien d’autre que devenir conscient de ce que nous représentons entre tous. Peut-être ne représentons-nous rien, ce qui me paraît impossible. La moindre trace que nous laissons sur terre est une conversation avec les hommes qui, cinq minutes ou cinq mille ans plus tard, découvriront notre présence. On a du mal à concevoir un homme qui ne voudrait pas laisser de trace, ni converser.
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Il voulait dire que les enfants n’avaient pas de certitudes, seulement des pistes. Leur monde était fait d’apparences et de tendances. Rien de défini. Être un enfant c’était attendre. Cela voulait dire aussi qu’il exigeait de moi une force exceptionnelle, sans autre soutien que celui de mon âge. Il me laissait ainsi le choix, gavée de mots bizarres dont j’avais du mal à trouver la signification.
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Vidéo de Valter Hugo Mãe
Valter Hugo Mãe - L'Apocalypse des travailleurs .A l'occasion du Festival de Manosque 2013, rencontre avec Valter Hugo Mãe "L'Apocalypse des travailleurs" aux éditions Métailié. Traduit du portugais par Daniel Schramm. http://www.mollat.com/livres/mae-valter-hugo-apocalypse-des-travailleurs-9782864249320.html Notes de Musique : 01 Pursuit of Happiness - Free Music Archive
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