Alors. Ça fait maintenant deux semaines que je ronge mon frein sur ce roman. J'avais prévu de faire une super chronique (haha), avec plein de détails, peut-être même des citations, parce qu'au départ, j'étais sacrément emballée. La quête de soi est un sujet littéraire dont je raffole, j'avais donc eu un coup de coeur en librairie, encouragée par le « ah mais vous connaissez cette pépite ? » du libraire. J'ai entamé ce petit livre avec enthousiasme, puis je l'ai abandonné un peu, puis carrément… Et je ne l'ai pas fini.
Alors pourquoi le chroniquer quand même ? Parce qu'il mérite tout de même son coup de pub. Personnellement, ce n'est pas le moment pour moi de lire ce genre de choses. Mais ça ne veut pas dire que c'est mauvais. Loin de là, d'ailleurs. Comme
Thomas Vinau disait, «
il y a des monstres qui sont très bons ».
Donc,
La Déshumanisation, c'est un roman très poétique, avec de grandes phrases et beaucoup d'emphase. On y trouve de merveilleuses métaphores et d'incroyables paraphrases. On y trouve du drame, de l'espoir, de la mort. Ça pourrait être génial, si l'auteur n'avait pas ce détachement qui empêche de s'investir émotionnellement. C'est ce qui m'a profondément gênée. J'ai trouvé agréable de lire à voix haute (même si, je l'admets, je ne sais pas prononcer l'islandais), c'est très beau. Mais je n'ai ressenti aucune connexion avec les personnages. Et pourtant, comme nous le glisse subtilement la 4ème, il leur arrive des sacrées trombes de malheur (pour être polie), on va sur le glauque, le désespoir, et je ne sais même pas si le roman se termine bien mais…
Deux semaines à bloquer sur 200 pages, ça suffit. Je vais me mettre dans la suite de mes aventures littéraires, en accord avec les droits du lecteur ! Je ne note pas cette lecture, ne l'ayant pas terminée.
Voilà, pardon, mais n'hésitez pas à le lire vous aussi pour vous forger un avis plus positif que le mien ! Peut-être que ce que j'ai vécu ces dernières semaines m'a empêchée de l'apprécier à sa juste valeur !
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