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Critique de Elphie


On m'a dit que ce tome révolutionnerait la série, et d'un certain côté, c'est un peu le cas. Comme dans le second tome, trois histoires se mêlent : la relation de Georgina et Seth, l'arrivée en ville d'un nouveau succube, et d'un très vieil "ami" de Georgina, et surtout le fait que quelqu'un s'immisce dans ses rêves, et lui vole toute sa force vitale. La différence étant que cette fois, chacune des histoires est mieux introduite et aucune n'est sous développée.

Par contre, là où dans le précédent on aurait pu dire "tout est bien qui finit bien" ici, ce serait plutôt "tout est bien qui finit mal" (aussi bien pour Georgina, que pour deux autres personnes d'ailleurs) L'histoire de passe à la période de Noël, une période de joie et de fêtes... sauf pour notre succube préféré. Les choses ne vont pas en s'arrangeant pour Georgina, aussi bien professionnellement que personnellement. D'ailleurs, on le sent bien dans le style : la première partie est plutôt légère, avec un enchainement de répliques cinglantes et de situations comiques, mais qui par la suite devient beaucoup plus sérieux.

Tout s'écroule autour de Georgina, mais heureusement que ses amis sont là - aussi bien les anciens que les nouveaux. Car voila l'un des points forts de ce tome : l'introduction de nouveaux personnages (dont un Nephilim)(j'aime les Nephilim ^^) qui s'avèrent importants dans ce tome, et qui je pense (et j'espère) seront encore présents dans le prochain. Ses amis apportent un peu de légèreté, et de joie dans le quotidien plutôt sombre de Georgina - que ce soit Peter et son obsession pour les sapins de Noël, Hugh avec ses bonnes paroles et ses mauvaises idées, Dante et ses désirs inassouvis (les passages avec ce dernier sont d'ailleurs bien fun) ou bien encore Carter, l'ange blond qui est chaque fois plus énigmatique au fil des intrigues (et moi aussi je veux qu'il me téléporte sur le toit...)

Dans ce tome, nous découvrons une Georgina encore plus "humaine" que dans Succubus Nights (et oui, c'est possible!). Une Georgina qui regrette toujours autant ce moment de faiblesse au Vème siècle, qui n'aspire qu'à vivre une vie la plus normale possible, et qui rêve d'être libre de se marier et d'avoir des enfants. Une Georgina pour qui l'éternité ne sera jamais assez pour se repentir de ses erreurs. Je pense que c'est ce côté si humain qui rend Georgina aussi attachante et intéressante comme héroine. Là ou d'autres ne sont que force et violence, Georgina elle n'est qu'amour et regrets - et les flashbacks ne font que le confirmer.

Avec Succubus Dreams, Richelle Mead nous entraine encore plus dans "l'intimité" de Georgina, dans ses rêves et espoirs d'avenir. Les évènements se produisant dans ce tome m'ont l'air d'être bien annonciateurs des épreuves et choix que Georgina aura à subir dans le prochain tome (et que j'ai donc maintenant encore plus hâte de lire!)

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