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De nouveau sur le marché du célibat, Lucie 25 ans furète, vibre, vit et se consume. De ses rencontres inspirées, choisies, fugaces et éphémères, elle nous en délivre le contenu sincère et non dénué d'humour. Parce que la vie vaut bien d'être vécu...

Non loin de l'éloge de la rencontre tant espérée par tous. On vogue ici à la surface de la recherche à la dissection de tous ces élans éprouvés ressentis et aussitôt évaporés.

Lucie est jeune, sensible, intelligente, sportive et déborde de charme. Est-ce la pression de la société ou de ses pairs qui la pousse dans la quête amoureuse ?

On la suit dans ce parcours chaotique et enivrant poursuivant la foultitude de rendez-vous, d'actes manqués, d'erreurs ou de relations compliquées. Difficile à Paris dans les années 2000 de s'entendre, de s'écouter, de se reconnaître ou encore de s'attarder. Avec beaucoup de justesse et de recul, l'auteur nous amuse, nous interroge sur ce tourbillon des sentiments qui va de plus en plus vite et ne semble jamais devoir s'arrêter. De ses insatisfactions, à ses désenchantements, de ses coups de coeur, Lucie effleure les émotions et nous touche à travers ses aventures joyeuses et fantasmées.

On aime cette écriture douce, piquante, acidulée, les illustrations réalistes et bien amenées qui ponctuent le récit.

On passe un agréable moment en compagnie de Lucie et de son amie Alex. C'est à la fois follement drôle et délicieusement cynique. Lucie, célibataire dans tous ses états nous rappelle qu'il faut être deux, s'apprivoiser pour s'aimer.

Essayer, échouer, recommencer sans jamais cesser d'espérer. Ainsi va l'amour, ainsi va la vie...
Lien : http://www.sophiesonge.com/a..
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Je remercie Babelio et le Laboratoire existentiel pour la découverte de cet ouvrage. Une belle expérience de lecture que ce livre que j'ai du mal à «cataloguer».
Parlons de la forme d'abord. le texte est formidablement bien écrit, riche sans être ampoulé, moderne sans être trop lisse et dénué de charme. Pas de lourdeur, un rythme enlevé. le livre se lit rapidement.
Les illustrations ajoutent un éclairage intéressant, car pour moi elles ne sont pas là pour illustrer le propos de l'auteur, mais pour exprimer des émotions, les émotions ressenties en lisant le texte. Exclusivement réalisées en noir et blanc, elles ne "lisent" pas facilement, elles et j'ai passé pas mal de temps à les observer et chercher à les décoder, tout en baignant dans l'émotionnel du texte. C'est une démarche très intéressante.
Ce livre n'est pas un roman classique. Si le récit est à peu près linéaire, les personnages, à part celui de Lucie ne sont pas creusés, leur parcours n'est pas expliqué, il n'y a pas d'action qui se déroule. La narration est diverse, parfois à la troisième personne, parfois à la première, cette première personne étant un homme ou une femme. L'épilogue, narré à la troisième personne, met en scène des personnages qui n'ont pas été présentés dans le reste du livre et fait la part belle à la symbolique. J'ai beaucoup aimé ce petit clin d'oeil à Vice-versa (oui, celui de Disney, désolée pour la référence).
Ces différents modes narratifs et le fait que le récit ne soit pas linéaire donnent finalement l'impression au lecteur d'être confronté à différents tableaux - des tableaux écrits avec des mots, cette fois, ce qui rend la double lecture du livre (texte + illustrations) encore plus judicieuse.
Le lecteur découvre donc des tranches de vie de Lucie ou d'autres personnages, parfois réduites à des instantanés, parfois un peu plus développées.
Je suis une femme, j'ai vécu à Paris donc forcément je me retrouve dans certaines expériences. Je pense d'ailleurs que la part d'autobiographie est importante. La lumière jetée sur ces expériences est parfois crue, mais jamais vulgaire ni déplacée et la réflexion est toujours là. Les questions que se pose Lucie, nous nous les sommes toutes posées un jour. Nous avons toutes vécu au moins une relation faisant écho à l'un de ces cavaliers passagers.
Finalement ce livre est pour moi une galerie d'art sous forme écrite. En cela il se rapproche de la poésie mais sans l'accumulation des figures de style caractérisant cette dernière. C'est un recueil d'émotions, un regard porté sur la vie, avec ses doutes et ses interrogations, cette volonté d'obtenir des réponses, sans vraiment savoir ce que l'on cherche. J'ai beaucoup souri, j'ai aussi eu le coeur serré parfois.
Un petit bijou d'émotion, un témoignage de notre époque et une plume très fine. Je ne mets pas 5 étoiles car justement j'ai l'impression que l'auteur ne savait pas trop où aller, qu'elle a noté des ressentis, des petites scènes, des instantanés mais sans oser en faire quelque chose de plus «épais». J'aimerais qu'elle écrive un roman plus long, plus détaillé, plus conventionnel - plus abouti peut-être? - car je suis certaine qu'elle m'embarquerait sans souci dans son monde.
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Un roman un peu original de part sa forme puisqu'il mêle histoire et illustrations : des dessins teintés de gris parfois sombres par leurs caractères graves, tristes, pathétiques et parfois alimentés d'une pointe d'humour mais toujours en adéquation avec l'histoire.
Ces cavaliers passagers sont les hommes qui défilent dans la vie de cette jeune parisienne, Lucie, fraîchement célibataire, pour une nuit, quelques jours, une semaine...  On découvre toutes sortes de "zozo", du plus étonnant, surprenant au plus flippant, mou, déprimant.

J'ai été un peu déçue par l'enchaînement des petites histoires, j'ai parfois eu du mal, surtout au début, à trouver le lien d'une page à l'autre et à comprendre qu'il s'agissait en fait d'une nouvelle conquête, d'un autre cavalier sans aucun doute encore passager. On dirait plus un recueil de nouvelles et j'avoue avoir du mal avec les nouvelles. Donc quelques difficultés à  rentrer dans l'histoire et c'est pourquoi malgré un style d'écriture fluide et seulement 170 pages j'ai mis énormément de temps à le lire. Il est vrai  que je ne me pressais pas le soir pour l'ouvrir.....De plus, moi qui suis d'une nature optimiste et qui crois en l'amour, ça flingue un peu le moral non ?

Je le dis souvent, mais il est vrai que çà me gêne parfois d'être négative sur certains livres (d'autant plus lorsque c'est un premier roman) car je sais qu'il y a toujours beaucoup de travail de l'auteur,  mais la rencontre n'a pas matché avec moi ici, tout comme les cavaliers passagers avec le personnage principal. Peut-être la prochaine sera la bonne, il faut persévérer et rester optimiste !

Merci tout de même à Babelio et Le Laboratoire existentiel !
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J'ai passé un bon moment avec ce court roman, suite de petites histoires, aux illustrations soignées. Je n'en garderai pas un souvenir impérissable, mais il m'a fait passer une sympathique journée de lecture dans les transports !

J'étais plutôt sceptique, au départ, quant aux illustrations de Vincent Biwer qui étaient présentes dans le roman. En feuilletant le livre, je n'adhérais pas spécialement au trait de crayon, et je me demandais ce que les illustrations allaient apporter. Et finalement, au fil de ma lecture, j'ai apprécié les dessins qui apportent une petite touche artistique d'originalité au livre, et donne un regard plus sombre et poétique sur l'oeuvre.

Concernant l'histoire, je dois avouer être restée un peu sur la réserve quant à ce qui m'était conté. le livre est une suite de petites histoires de quelques pages sur les aventures et rencontres de Lucie, l'héroïne du livre. Il m'a manqué un fil rouge, une « intrigue », un « suspense » auquel me rattacher. le roman a un début très fort, mais pas de fin marquante, et cela m'a manqué. Je ne m'attendais pas à une romance ou à un livre d'un genre particulier, mais je m'attendais à un roman, et non une suite d'histoires, voire de simples anecdotes.

Ce format n'empêche pas Flora Meaudre de soulever des réflexions très intéressantes sur le célibat d'aujourd'hui, notamment pour les femmes. Entre les sites de « rencontre » (pour être soft) comme Tinder ou les rencontres IRL dans les bars, beaucoup de techniques de drague sont explorées, des plus drôles aux moins efficaces, voire aux plus violentes. le livre est d'ailleurs assez violent dans son exploration des relations humaines, sexuelles et amoureuses d'aujourd'hui, Lucie étant beaucoup plus confrontée à des désillusions qu'à de belles et paisibles rencontres. J'ai trouvé ce livre à la fois drôle et terriblement triste, car j'ai eu l'impression que Lucie se sentait au final terriblement seule.

Je suis contente d'avoir pu découvrir ce roman sympathique et intéressant qui, même s'il n'aura pas marqué ma vie de lectrice, m'aura fait passer un bon moment… et me sentir ravie de ne pas être célibataire en France en 2018 !
Lien : https://matoutepetiteculture..
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En débutant mon blog, je ne m'attendais pas à aller aussi loin, mais surtout, je ne pensais pas qu'il était si difficile de se faire remarquer en tant qu'auteur, c'est pourquoi, je me penche sur toute les propositions que l'on peut me faire, en refusant poliment quand le sujet ne m'interpelle pas. Pour Flora Meaudre, je dois dire que la façon dont elle m'a "vendue" son roman m'a beaucoup intriguée et je suis ravie qu'elle m'ait choisi parmi la foule de blogs !



Son histoire peut être la vôtre comme la mienne, en tant que femme de notre époque, car nous suivons Lucie, une jeune femme de 26 ans et qui vogue de relations en relations, sans réellement trouver chaussure à son pied. N'est-ce pas le cas de beaucoup de femmes de nos jours ? Peut importe l'âge d'ailleurs.
Ce qui sort de l'ordinaire, c'est ce côté réaliste qui saute aux yeux ! Car oui, l'auteure se base sur les rencontres qu'elle a pu faire, vivre ou entendu autour d'elle, comme à travers Alex, la meilleure amie de Lucie. Ce n'est donc pas totalement une histoire que l'on peut lire, mais un style de témoignage des temps modernes ! Et cela se ressent également à travers le texte en lui-même. Il n'y a pas de belle formulations comme les contes de fées, juste du parler, nous lisons une conversation de Lucie à elle-même.
Habitant Paris, la facilité de rencontres et donc d'enchaînements relationnels est plus accentuée qu'en province, mais je dois dire que pour certains cavaliers, l'envie d'appeller les flics ou la psychiatrie la plus proche est fort tentante !



J'ai mis un petit chapitre à bien cerner le style de l'auteur donc pour les 30 autres, cela a été facile, fluide et un régal.


Même si je n'ai pas toujours été d'accord sur le mode de vie de Lucie, mais cela est purement personnel, on passe par différents ressentis de la situation, en plus du point de vue du personnage et donc de l'auteure, elle ne juge pas et laisse le lecteur se faire son propre jugement, ce qui n'est pas toujours facile face à certains cavaliers d'un temps.
Cela n'est en rien un cri contre les hommes, ni une poussée de féminisme de la part de l'auteure, mais plus un besoin de coucher sur papier ce vécu, pesant au quotidien.
Malgré quelques thèmes assez lourd, j'ai passé un très bon moment en compagnie de cette demoiselle, me sentant quand même proche d'elle, malheureusement par notre statut de femme.


Un petit mot également concernant les illustrations que l'on croise, signé Vincent Biwer. Bien qu'elles soient toutes sombres, elles restent artistiques et libre au lecteur d'en faire sa propre interprétation, là dessus, je suis un peu novice, mais pour ma part, elles m'ont beaucoup parlé et accompagnent très bien les textes de Flora Meaudre. Un grand bravo !


A travers ce roman, je découvre donc une auteure qui a sa façon de conter les choses, mais d'une manière intéressante et originale, mais aussi une maison d'édition, le Laboratoire Existentiel, dont le nom mérite d'être amplement cité !
Lien : https://livres-et-compagnie...
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Tout d'abord un grand merci à la maison d'édition "Le laboratoire existentiel" et à Babelio de m'avoir permis de remporter l'un des exemplaires des Cavaliers passagers lors de la dernière édition de Masse critique.
Avec ce titre qui fait penser aux cavaliers des bals du XIXème siècle, Flora Meaudre nous invite à cette nouvelle danse qu'est le célibat au XXIème siècle. Où l'on passe de bras en bras non pas pour danser mais plus rapidement de lit en lit. Une valse des corps. Où le prétendant lourdaud est un potentiel agresseur. Où l'on cherche à se caser autant qu'au temps des bals de notre chère Jane Austen. Sauf que, entre autres, la révolution sexuelle est passée par là. Et le malheur dans tout ça c'est qu'il y a toujours cette pression de la société, de la famille, de la médecine. de l'obligation de procréer parce que les femmes sont des denrées périssables. Bref pas un roman d'amour mais un roman de l'amour. Une photographie de la vie sexuelle et sentimentale des années 2010. le style est percutant, les phrases courtes mais l'essentiel y est. Les illustrations d'une grande qualité graphique apportent un plus à ce livre.
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Un ouvrage illustré

Voici un ouvrage que j'étais hyper curieuse de lire, en effet, quand l'auteure, Flora Meaudre, m'a proposé de découvrir son livre, j'ai sauté de joie même si ce n'était pas forcément mon genre de lecture, je voulais absolument découvrir son travail. Et savoir que ce serait un ouvrage illustré (par Vincent Biwer) m'a d'autant plus donné envie ! Je ne sais pas si vous le savez, mais j'adore l'illustration, enfin les admirer, moi je suis incapable de dessiner, j'ai toujours été admirative des artistes...
Bref, il s'agit donc d'un livre que j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir et je suis ravie de vous en parler aujourd'hui.

Tout d'abord, avec ce que je vous ai dit plus haut, vous avez dû comprendre que plus qu'un livre, il s'agit d'une oeuvre artistique. Et cela pour deux raisons : la plume de l'auteure, mais aussi pour les dessins illustrant les diverses situations que l'auteure nous conte.

En voici en un exemple :


Si j'ai choisi cette illustration c'est que je la trouve très forte, d'ailleurs mes enfants qui n'étaient pas loin quand je lisais le livre, ont été attirés aussitôt par ce visage et ses expressions.
Les illustrations qui parsèment chacun des récits sont plus qu'une cerise sur le gâteau, elles animent cet ouvrage.


Une plume douce, mais audacieuse

Pour en revenir au texte, et à sa plume, je l'ai trouvée douce, mais audacieuse. L'auteure, par le biais de son personnage principal, Lucie, arrive à nous dépeindre le quotidien amoureux d'une parisienne presque trentenaire encore célibataire dont la société fait pression dessus.
Il ne s'agit pas d'un roman, nous suivons, certes, Lucie au fil de ses aventures nocturnes ou pas, mais le livre fonctionne par saisons, par passages sans fil conducteur si ce n'est les relations hommes/femmes qui peuvent être chaotiques parfois.

On pourrait presque croire à une autobiographie dans la manière que sont narrés les divers évènements et par la façon dont les choses sont abordées. On y ressent un certain recul, une analyse presque personnelle des relations humaines.

La lectrice (et le lecteur) voit tout de suite que ces scènes, ces relations homme/femme sont réelles, ou qu'elles auraient pu être réelles, car chacun d'entre nous a dû vivre une ou plusieurs de ces situations : rencontres ratées, relations avortées dans l'oeuf, amour nocif, etc. Toutes les phases de la rencontre amoureuse à l'amour sont décortiquées et finalement analysées de manière cynique, mais toujours avec humour !


En résumé,

Je vous recommande si vous souhaitez découvrir ce sujet avec un livre illustré et à la plume mordante, toujours honnête et drôle !
Lien : http://www.lesperlesdekerry...
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