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EAN : 9782811208455
384 pages
Milady (28/09/2012)
3.63/5   78 notes
Résumé :
Emmaline Marlowe est sur le point d’épouser le puissant chef du clan Hepburn afin de sauver sa famille de la ruine, quand Jamie Sinclair l’enlève. Ennemi juré de Hepburn, le ravisseur d’Emma est tout l’inverse de son fiancé : beau, viril, audacieux…
Jamie s’attend à tomber sur une Anglaise timorée, pas sur une beauté troublante au caractère bien trempé. Les deux jeunes gens ne peuvent se permettre d’oublier qu’ils sont ennemis, pourtant leur attirance va trou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
3,63

sur 78 notes
J'avais déjà lu ce livre à il y a quelques années mais je ne me souvenais plus de l'histoire.

Alors qu'elle est sur le point d'épouser un homme qui pourrait être son grand-père, Emmaline Marlow (une Anglaise) est enlevée devant l'autel par un jeune (et vaillant) highlander. N'est-ce pas ce qu'elle avait un instant espéré en découvrant l'homme qu'elle devait épouser pour sauver sa famille de l'indigence?

Entre les clans Sinclair (le Highlander) et Hepburn (le fiancé écossais ^^) la haine est ancestrale sans parler d'une sombre histoire de double meurtre venue envenimer la situation.

L'intrigue est assez crédible dans l'ensemble mais manque un peu d'humour. Je préfère de loin les livres de Julie Garwood ou de Hannah Howell.

Challenge multi-défis 2017 (45)
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J'ai été très heureuse quand ma binômette Cassie m'a proposé de lire le diable s'habille en tartan en LC, en priant pour que ce ne soit pas trop la Bérézina, car les romances anglo-saxonnes et moi sommes comme qui dirait, à de rares exceptions près, assez incompatibles... Mais comme Cassie accepte de son côté sans broncher mes dézingages en règle, je n'étais pas non plus très stressée par la possibilité d'une déception !

Je dois dire que le début m'a fait un peu peur, et ce pour plusieurs raisons :
- je n'aime pas qu'un livre commence par un dialogue
- je n'aime pas que l'époque où est censée se dérouler l'histoire ne soit clairement identifiée.

Au vu de la 4è de couverture, je pensais que l'histoire se déroulait entre le XIVème et le XVIè siècle, voire le XVIIè siècle, mais il s'avère que les personnages évoluent vraisemblablement au début du XIXè siècle. Sachez cependant que nous ne connaîtrons jamais la date exacte malgré quelques indices temporels égrenés de ci,de là. Ce qui a été un peu gênant au début car je ne cessais de me poser quelques questions hautement existentielles : mince, les jeunes filles de l'époque étaient-elles déjà niaises au point de rêver au prince charmant ? que diable vient foutre un dentier en faïence de Wedgwood à cette époque ?!? ^^ Ouh là là, mais ne serait-ce pas là un premier indice temporel ? Wikipédia étant mon ami, je découvre que la manufacture de Wedgwood a été fondée en 1759... Une autre piste est donnée dans la presque foulée avec certains des cadeaux par son promis à Emma et qui porte sur les livres de William Blake (Chants de l'innocence) et de Fanny Burney. Hop hop hop, direction le web qui nous apprend que le livre du premier auteur est paru en 1789 et le dernier roman de la deuxième en 1814.
Le troisième indice temporel est donné avec la mention du Quarante-Cinq et du Bonnie Prince Charlie, donc en 1745 soit moins d'un siècle où est censée se dérouler l'intrigue... (Un siècle, ça fait un peu large comme mesure...). Nous apprenons que les héros vivent au Siècle des lumières qui prend fin en Ecosse vers 1800. Enfin le dernier repère temporel est donné avec les mentions des peintres Gainsborough et Reynolds qui ont vécu au XVIIIè siècle, dit du siècle précédent selon l'un des protagonistes...
Comme vous le constatez avec cette longue digression, cette absence de repère temporel m'a aussi bien obsédée que dérangée (à moins que ce soit le contraire...^^)... En tant que lectrice, je me suis sentie dans la peau de Sherlock Holmes à force de tenter de déduire l'époque de l'action, et j'en ai éprouvé de la frustration...

Heureusement, le soulagement m'a assez rapidement envahie quand j'ai constaté que l'auteure prenait son temps pour poser ses personnages et j'ai finalement pu me laisser happer par l'histoire. L'évolution des relations entre Jamie et Emma se fait de manière cohérente, on comprend tout à fait leurs réactions, leurs réticences et leur mépris face à leurs motivations supposées qui se transforme peu à peu en admiration. Jamie apparaît comme un hors-la-loi mystérieux et suprêmement viril, et l'héroïne n'est même pas agaçante !! Au contraire, Emma fait preuve à la fois d'une naïveté désarmante et d'une force de caractère impressionnante, ce qui donne parfois un côté décalé et cocasse à leurs propos ! J'ai beaucoup aimé leurs joutes verbales, le sens de la répartie très mordant de l'héroïne auquel répondait avec beaucoup d'à-propos Jamie qui ne se laissait que rarement démonter. D'ordinaire ce genre de dialogue finit par tourner à une surenchère lassante, comme dans d'autres romances que j'ai pu lire, mais pas ici... Ça s'accélère ensuite un peu entre eux mais toujours de façon vraisemblable, et les pensées d'Emma sur la dure condition des femmes sont vraiment touchantes...

Même si les personnages secondaires ne sont pas beaucoup développés, on a le temps de s'attacher à eux. J'ai particulièrement aimé les hommes de Jamie qui sont irrésistiblement attendrissants !

J'ai également bien aimé les descriptions de l'auteur sur le décor, le paysage, toute cette ambiance mélancolique qui s'en dégage. le fait que l'histoire se déroule essentiellement en une sorte de huis-clos (Jamie, ses hommes et sa captive fuient dans les montagnes) accentue cette impression, cette sensation de communion avec la nature.
En plus, même si le contexte historique est pratiquement inexistant, les normes sociales sont peu ou prou respectées (enfin rien de choquant ou d'incohérent à mes yeux !!^^)...

L'histoire possédait donc d'indéniables atouts pour me plaire... jusqu'à ce que j'arrive au fameux passage situé à la moitié du livre environ, où Jamie demande à sa partenaire :"Jouis pour moi"... alors qu'il est en train de la déflorer ?!!!? arghhh... pourquoi tant de haine ? pourquoi ce craquage complet de l'auteure alors qu'elle se débrouillait si bien jusqu'alors ? pourquoi, hein ?!? autant vous dire que cette phrase m'a fait débander illico (si je puis dire) et fait perdre au roman plusieurs bons points....

Pour conclure, une romance très agréable à lire mais gâchée par le tic anglo-saxon de la jouissance sur commande (j'en suis blasée !). Les personnages sont cohérents d'un bout à l'autre par rapport à leur personnalité et leur vécu (et ça change agréablement des autres romances anglo-saxonnes). Certains passages sont écrits de manière très drôle, et le comique de répétition clôt de manière jubilatoire l'histoire...

Lien : http://parthenia01.eklablog...
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Je découvre les titres de romance chez Milady un peu au compte goutte, histoire de ne pas me lasser. J'ai eu droit à quelques beaux coups de coeur, mais dans ce cas-ci, mon appréciation n'est pas allée jusque-là. Non pas que ce livre soit mauvais, loin de là! C'est une lecture détente sans prétention, sans originalité, qui se lit vite sans qu'on la dévore vraiment.

Nous voilà revenu au temps des femmes qui ne choisissent pas leurs époux et qui subissent des mariages forcés pour différentes raisons. Emmaline va donc épouser un homme d'un âge avancé pour aider sa famille à survivre. Seulement le jour des noces, elle va se faire enlever par Jamie Sinclair. Les deux familles se vouent une haine terrible depuis très longtemps et elle se retrouve malgré elle au milieu de cette guerre. Et bien qu'elle devrait être complètement effrayée, son ravisseur, tout l'inverse physiquement de son futur époux, ne la laisse vraiment pas indifférente…

Ici point de suspens, c'est une romance, le lecteur sait donc à quoi s'en tenir. Rien n'est oublié, tous les ingrédients sont là et l'originalité manque cruellement malheureusement. C'est vraiment dommage car les personnages sont attachants bien que très classiques. Emmaline, la vierge effarouchée au caractère fort, fera bien des misères aux « sauvages » qui l'ont enlevée et elle a tout pour les intéresser puisqu'elle sait ce qu'elle veut et qu'elle ne se laisse pas faire.

Elle devient l'attraction locale, surtout qu'elle tient tête à Jamie qui n'est pas indifférent à son sale caractère. Voir le chef être pris par les sentiments, amènera aussi son lot de loufoquerie parmi ses hommes. Pour en venir au Highlander, même si j'aime son attitude et son caractère, il ne m'a pas vraiment fait rêver… Il est un peu gentillet même s'il lui arrive de perdre le contrôle et qu'il devient alors plus impressionnant et plus intéressant.

A côté de ce couple qui se construit sur des tensions, du désir et des non-dits, l'histoire en elle-même n'est pas folichonne. Bien que les raisons de la haine que se vouent les deux familles sont intéressantes à suivre et à découvrir, elles n'ont rien qui n'ait pas été déjà vu et exploité de long en large.

Pourtant, la sauce prend plutôt bien. le style est fluide et léger, ce qui en fait une lecture détente pas désagréable, bien au contraire. Les pages se tournent assez vite et même si le lecteur n'est pas emporté, il ne s'ennuie pas trop (malgré quelques passages plus longuets). J'ai quand même un gros reproche à faire à ce récit, la fin arrive comme un cheveu sur la soupe: genre pouf et puis plus rien… Je sais bien que tout le monde n'arrive pas à faire des fins dignes de ce nom, mais là c'est vraiment du grand n'importe quoi.

En bref, c'est une romance qui se lit facilement, qui ne révolutionne pas le genre, mais qui nous offre un moment de détente appréciable. Les personnages réhaussent le niveau du livre, mais le récit ne tient pas toutes ses promesses. Ce n'est pas un livre désagréable à lire, mais pas exceptionnel non plus. A vous de vous faire votre propre avis!
Lien : http://evasionslitteraires.w..
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Cela faisait un moment que je l'attendais! et je n'ai pas été déçue !
Je me suis laissé complètement emportée par l'histoire, qui ne connait aucuns temps morts, aucune lenteur.
L'histoire démarre tout de suite avec l'enlèvement d'Emmaline par Jamie Sinclair qui pour se venger du vieux Duc fiancé à cette dernière décide de l'enlever contre une rançon. Ici pas de longs chapitres avant la rencontre des 2 héros! j'ai rarement lu une histoire où les héros se rencontrent aussi vite. C'est très agréable, on est tout de suite aspiré dans l'histoire.
Autre détail intéressant, l'histoire se passe sur seulement 2 ou 3 jours, si je me souviens bien, donc tout va très vite! C'est à la fois positif et négatif car on suit les aventures des personnages avec beaucoup d'excitation , mais en même temps l'intrigue qui est mis en place est un peu trop condensée et un peu alambiquée.
Pour la première fois aussi dans une histoire avec des Highlanders, j'ai trouvé qu'il y avait une ambiance presque gothique - des forêts hantées, de la brume , des nuits pleines de bruits étranges, beaucoup de mystères autour de là famille de Jamie , etc - et j'ai adoré!!
Les personnages sont très bien, Emma grandit en maturité pendant ce peu de jour aux côtés de Jamie Sinclair, qui lui est tout simplement à tomber!Les scènes sensuelles entre eux sont peu nombreuses mais intenses et vous donnent des papillons dans le ventre!
Bref, ce livre confirme que Teressa Medeiros nous propose à chaque fois de belles histoires originales!
Alors pourquoi 4/5? Et bien il y a un élément qui pour moi est primordial dans une romance et que je n'ai pas retrouvé ici!! ça m'a manqué et je suis restée frustrée (je ne donne volontairement pas ce détail pour ne pas spolier et peut être serais je la seule à y avoir prêté attention et donc cela voudrait dire que ce n'a pas beaucoup d'importance,).
Pour toutes les fans de Highlanders et de cette auteure, jetez-vous dessus!
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Après un petit séjour en Écosse, la lecture d'une romance historique au pays des Highlanders avec kilts et gros bras était évidemment un passage obligé. Merci à mes collègues qui ont dégoté ce titre dans nos rayons, l'illustration de couverture était plus que prometteuse…

Les habitué.e.s de ce blog le savent, je ne suis pas une grande lectrice de romances, j'y trouve rarement mon compte mais plutôt l'occasion de lever les yeux au ciel d'agacement. Mais à chaque fois j'essaye de m'y plonger sans trop d'a priori, juste avec curiosité, l'esprit ouvert et avec l'envie de passer un moment léger et pourquoi pas émoustillant.
Soyons clairs, Teresa Medeiros ne révolutionne pas le genre. Les trente premières pages me semblaient même assez peu encourageantes du point de vue féminin. Parce que l'héroïne qui se sacrifie en acceptant d'épouser un vieux riche pour relever les finances familiales (dilapidées par un père joueur et alcoolique) et pour saisir la dernière chance qui lui est offerte de ne pas finir vieille fille (21 ans au XVIIIe siècle, c'est la fin de la fraîcheur pour ces demoiselles), c'est plutôt moyen niveau condition féminine. Si en plus vous ajoutez à cela l'enlèvement devant l'autel par un barbare écossais, et voilà le combo femme = objet de convoitise, d'échange et de menaces. Et c'est acceptable parce que ça se finit en romance trop mignonne. Super, j'adore.

Clairement, ça ne partait pas de la meilleure des façons. Mais contre toute attente, ça s'améliore. Alors ce n'est pas non plus un roman féministe avant-gardiste mais l'héroïne se révèle finalement moins cruche et soumise que ne le laissait présager les premières pages. Elle prend son destin en main, fait preuve de libre arbitre et fait valoir ses propres choix, pourtant assez controversés pour l'époque.

La romance est, en revanche, sans aucune surprise et sans réel moment fort. le sauvage Highlander est évidemment un barbare civilisé et au coeur tendre qui lui fait vivre une histoire d'amour merveilleuse et des orgasmes parfaits dès la première caresse. On n'y croit pas du tout mais c'est rarement le cas dans ce genre de livres.
Par contre, parfois, on peut être émoustillé par les scènes un peu plus érotiques présentes dans ces romances… je vous arrête tout de suite, ce n'est pas le cas ici. Les scènes de sexe sont à peine présentes – peut-être 3 ou 4 maximum – et ne sont clairement pas bien tournées. C'est vite expédié et pas du tout sexy.

D'ailleurs on ne peut pas dire que ce Diable s'habille en tartan soit particulièrement bien écrit. Teresa Medeiros ne s'embarrasse pas de beaucoup de descriptions alors le voyage en Écosse et au coeur des émotions n'est pas complètement réussi.
Les scènes fonctionnent mais on les suit à distance, sans prendre part aux événements décrits. C'est, à mon avis, la grande différence entre un texte qui touche et celui qui ne fait que passer dans nos vies sans laisser de traces.

Le Diable en tartan est une romance historique ni inoubliable ni foncièrement mauvaise. Elle ne révolutionne pas le style mais n'agace pas trop non plus. Léger mais sans grand intérêt donc.
Lien : http://bazardelalitterature...
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
— Je doute qu’une fille aussi coincée et guindée ait jamais causé plus de problèmes que le fait de sauter une maille en brodant les saintes Ecritures. (Il lança un regard oblique à son cousin.) De plus, je vois mal comment elle pourrait nous poser plus d’ennuis que cette jolie crémière de Torlundy dont le mari avait menacé de t’arracher le bras et de te battre avec jusqu’à ce que mort s’ensuive quand il t’avait surpris en train de fuir par la fenêtre de sa chambre au beau milieu de la nuit !
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Emma contempla leurs cheveux bruns emmêlés et leurs lèvres charnues avec une fascination à peine voilée. Même leurs nez décentrés semblaient avoir été brisés précisément au même endroit.
- Comment les autres font-ils pour vous différencier?
Se désignant mutuellement, ils répondirent à l'unisson parfait :
- Lui, c'est le moche.
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- Je n’attendais de votre part guère plus qu’un grognement inintelligible. Il semblerait que le comte se soit trompé, monsieur. Vous n’avez pas totalement raté votre éducation, dirait-on. Du moins, si l’on se fie à votre vocabulaire.
Il lui adressa un salut moqueur si parfait que n’importe quel gentilhomme en aurait été fier.
- Avec le temps qu’il faut et suffisamment de détermination, ma belle, n’importe quel sauvage est capable d’apprendre à imiter les meilleurs.
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Ne pouvant refuser plus longtemps d’admettre l’inéluctabilité de son sort, Emma se tourna vers l’autel et leva la tête pour chercher le regard épris de son futur époux.

Puis, se rappelant qu’elle le dépassait d’une demi-tête, elle se ravisa.

Il lui adressa un sourire, manquant de faire tomber de sa bouche son dentier mal fixé en faïence de Wedgwood. Ses joues se creusèrent quand il l’aspira pour le remettre en place avec un bruit sec qui résonna dans toute l’abbaye avec la puissance d’un coup de feu. Emma déglutit, espérant que la cataracte qui voilait les yeux bleus chassieux de l’homme lui ferait prendre sa grimace de dégoût pour un sourire.
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Jamie se releva avec peine, les vêtements plaqués contre son corps, et repoussa ses cheveux détrempés de ses yeux.
— Et où croyez-vous aller comme ça, ma belle ?
— Dormir sur le tapis avec le chien. Je suis certaine que vous n’aurez aucun mal à trouver quelqu’un avec qui partager votre couche. Mon compagnon se conduira certainement mieux que vous, de toute façon. Et il aura moins de puces.
Jamie enjamba le bord de la baignoire en s’aidant d’une main et la rejoignit en deux pas seulement.
Sans ralentir l’allure, il la saisit dans ses bras et la jeta sur son épaule trempée.
— Reposez-moi immédiatement, espèce de mufle ! lui ordonna-t-elle sèchement, lui martelant le dos avec ses petits poings. J’en ai assez d’être transportée à travers tout le pays comme un sac de pommes de terre !
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