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sur 237 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Comment l'état a-t-il succédé à la féodalité des réseaux de résistance à la libération ?
Comment l'administration de la France Libre a-t-elle désarmé les maquis ?
Comment l'appareil judiciaire a-t-il rétabli ses prérogatives après un été d'épuration expéditive ?

Autant de questions, rarement abordées par les écrivains, que François Médeline prend à bras le corps en suivant le commissaire de police, mandaté le 10 septembre pour récupérer une prostituée soupçonnée de collaboration que détient un maquis du Vercors.

L'affrontement entre le commissaire Georges Duroy et Ulysse Anselme Weser d'Alphonse, dit Chroranche, lieutenant-colonel FFI, est celui de deux légitimités. Duroy incarne la république restaurée par le Général de Gaulle, Choranche le maquis, sacrifié à la barbarie nazi, dont les rares survivants veulent la peau des miliciens et des collabos.

Le 10 septembre quand le commissaire cherche Sarah Ehrlich, dite la baronne, il tombe sur le cadavre de Marie Valette … la journée débute mal … les salauds et les cocus, les savoyards et les réfugiés italiens, vont régler leurs comptes avant que la nuit ne tombe.

La justice, au sens judiciaire du terme, est la sacrifiée du Vercors, mais la légendaire épopée du Vercors l'impose car il faut rebâtir la France le commissaire et le colonel mènent cette bataille coude à coude.

Ce livre, au croisement du roman historique et du polar, est un chef d'oeuvre, qui rappelle le contexte du « Fabrice » de Pierre Benoit, et respecte les règles classiques de la tragédie « qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli tienne jusqu'à la fin le théâtre empli ».
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La fin d'une guerre ne signifie pas, loin de là, un retour immédiat à des jours apaisés. Les règlements de compte, les erreurs de jugement qui entraînent des réajustements de dernière minute troublent ces périodes. le commissaire Duroy, missionné dans le Vercors pour transférer une espionne, s'attarde finalement sur le secteur : une femme a été violée, tondue et tuée, et un italien tatoué risque fort d'être désigné comme le coupable idéal, et subir les conséquences d'une épuration extra-judiciaire brutale et aveugle. Et ce d'autant plus que la vengeance ainsi assouvie est une aubaine pour protéger les vrais coupables.

L'histoire est romancée, mais s'appuie sur des éléments autobiographiques, comme l'explique l'auteur en exergue.

Le récit rend bien compte de l'ambiance trouble et malsaine de cette période. de l'occasion unique pour des invisibles de se retrouver dans la lumière en tant que héros auto-proclamés, aussi dangereux que dérisoires.

Mené comme une enquête policière, le roman reste cependant un témoignage historique. Si la lumière est faite sur le crime rapporté, combien d'autres sont resté impunis?

Intéressante lecture, belle écriture.
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Je ne vous en avais pas encore parlé car je souhaitais vous en réserver la surprise et la primeur : depuis très peu de temps, j'ai rejoint le groupe « 20 Minutes Books » qui comprend des lecteurs passionnés partageant leurs dernières lectures grâce au site Internet de 20 minutes, sous la forme originale d'une chronique en 2 minutes. Pour ceux qui ne connaissent pas, 20 minutes est un quotidien d'information générale, fondé en 1999 et distribué gratuitement en Espagne, en France et en Suisse.

Comme vous pourrez le constater en visitant le site, les chroniques ont un format tout à fait particulier. J'ai donc rédigé ma chronique sous cette dite forme.

Ma citation préférée du livre :

Evidemment, que la mémoire est une aubaine pour l'histoire mais, pour les hommes, c'est juste une saloperie.

La chance n'est qu'une consolation inventée par les naïfs.

Pourquoi ce livre ?

Parce que mêler la grande Histoire (avec une majuscule) au roman noir n'est pas chose courante. Même s'il s'agit d'une oeuvre de fiction, comme spécifiée dans la préface, la lecture jusqu'à la fin de ce bouquin apportera une saisissement émotionnel.
Parce que le Vercors est une région souvent omise dans la littérature et plus particulièrement dans la littérature noire. de nationalité belge et grandement en manque de voyage, c'était l'occasion de découvrir une région encore sauvage et farouche.
Parce que l'accroche du roman noir sur l'épuration a le don de questionner le potentiel lecteur. A part quelques exceptions, la plupart des livres de littérature noire se déroulent à l'époque contemporaine.
L'essentiel en 2 minutes

L'intrigue. Une jeune femme est découverte violée et sauvagement assassinée dans la forêt des contreforts du Vercors. Qui pouvait bien en vouloir à cette fille issue d'une famille de résistants?

Les personnages. Georges Duroy, commissaire de police auprès du délégué général à l'épuration et Judith Ashton, photographe-reporter de guerre américaine.

Les lieux. Saint-Martin-en-Vercors et les forêts du Vercors.

L'époque. Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, début septembre 1944, durant une journée caniculaire.

L'auteur. François Médéline (pseudonyme) est romancier et scénariste. Alternant d'abord avec une carrière de collaborateur politique jusqu'en 2017, il publie son premier livre en 2012 aux Editions de la Manufacture de Livres, sous le titre « La politique du tumulte », largement inspirée de l'Affaire Christian Ranucci et de l'Affaire Baudis-Allègre. Trouvant l'inspiration dans des faits réels, « La sacrifiée du Vercors » est son cinquième roman.

Ce livre a été lu avec une envie de visiter le Vercors, de parcourir ses paysages sauvages mais aussi de lire d'autres livres consacrés à cette période nébuleuse au sortir de la guerre qu'est celle de l'épuration.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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La sacrifiée du Vercors est un roman noir de François Médéline, qui nous plonge d'emblée dans les heures les plus sombres de notre Histoire de France.
Nous sommes le 10 septembre 1944 dans le Vercors.
Le hasard de cette fin de guerre et des traumatismes qui déjà s'exacerbèrent à l'intérieur du pays amènent à une scène de crime deux personnes qui ne se connaissaient pas : Judith Ashton jeune photographe américaine et Georges Duroy, commissaire de police chargé de transférer une collaboratrice notoire.
Ce sont deux trajectoires qui se rencontrent, les événements les happent sur une scène de crime qui vient d'être découverte et voilà qui remet en question l'itinéraire de chacun.
Il s'agit d'une jeune femme du pays, Valérie Valette. On découvrira peu après qu'elle est originaire d'ici, les parents habitant dans un hameau tout proche, mais elle enseigne à Grenoble. Son corps vient d'être découvert au détour d'un fourré, elle a été tondue, violée et assassinée. Elle est issue d'une famille de résistants, son fiancé, qu'on surnomme Petit Louis, est membre des FFI (Les Forces françaises de l'intérieur). Et puis il y a aussi ce personnage d'une stature puissante, charismatique, Chorange, lieutenant-colonel FFI.
On arrête un certain Simeone Fucilla, appartenant à une communauté italienne installée dans les parages depuis plusieurs années, l'homme a eu maille à partir avec la justice dans le passé, ce qui en fait un suspect idéal.
L'intérêt de ce roman ne réside pas trop dans l'intrigue, celle-ci est rapidement dessinée et attendue. Non, c'est ailleurs... C'est plus loin...
Tout d'abord, sur le plan narratif, j'y ai vu une sorte de tragédie antique : unité de temps, de lieu, d'action... J'avoue qu'ici l'édifice est plutôt bien construit et porte le récit, transcende les personnages pour les situer comme sur une scène théâtrale que j'ai pu visionner dans ma lecture. La rencontre de Judith Ashton et de Georges Duroy donne une force et une intensité à la dramaturgie. La scène de vertige dans les falaises du Vercors est d'une tension palpable, d'un érotisme insoupçonné...
Et puis, le mythe du résistant en prend un sacré coup. En effet, l'autre sujet, peut-être moins majeur, pour autant il vient enrichir ce que je viens d'indiquer précédemment, c'est une opposition forte entre deux mondes qui pourraient coopérer, auraient tout avantage à coopérer, mais ne le veulent pas ou ne peuvent pas : d'une part il y a les résistants FFI et d'autre part les policiers comme Duroy, lui-même délégué général à l'épuration. Sur l'événement qui est au coeur du roman, nous observons que l'intérêt de la nation et celui de la justice divergent à ce moment de l'Histoire.
Ici, dans cette journée du 10 septembre 1944, se retrouvent la France qui a collaboré et les résistants de la dernière heure. Pour beaucoup ce sont les mêmes. Joli peuple !
L'écriture du récit est sèche, nerveuse, cherche à tenir à distance toute émotion. C'est la force du texte.
Le récit traite avec habileté de la complexité de l'époque, à hauteur d'homme, sans lyrisme, sans émotion. Il nous confronte à un dilemme. Qu'aurions-nous fait à leur place ?
Je pense que c'est tout un art de faire entrer la complexité de l'Histoire dans si peu de pages. Mais, nous dit François Médéline, cette histoire nationale qui recèle des tas de zones d'ombre est aussi le fondement de notre histoire contemporaine.
Je pense que, rares sont les livres qui traitent de l'épuration, des femmes tondues... En général les livres sur la seconde guerre mondiale sont principalement sur les déportations, ou traitant des « héros », de la libération. Ici nous entrons dans l'envers du décor de la libération...
C'est une terre sacrifiée décrite ici, un sentiment d'abandon évoqué dans le roman. Il n'y a pas de vérité dans l'instant. Chacun a sa propre vérité.
Ici l'idéal héroïque est bousculé. Si vous avez dans votre famille quelques vieux grincheux qui se revendiquent le qualificatif de résistant, je vous invite à les passer au crible pour voir ce qu'ils ont vraiment dans le ventre... Ici François Médéline désosse l'histoire. Vu leur âge, il s'agira peut-être d'interpeler leur descendance...
Je remercie Babelio et les Éditions 10/18 d'une part pour l'envoi de cet ouvrage et d'autre part pour ce webinaire qui m'a permis de rencontrer l'auteur et d'échanger avec lui.
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Lundi, 10 septembre 1944.
Georges Duroy, commissaire de police près le délégué général de l'épuration, est expédié dans le Vercors. Sa mission ? Ramener la baronne Erlich. Enfin « baronne », si on veut…
Lorsqu'il est pratiquement arrivé, il est stoppé par des vaches qu'une sirène de véhicule de gendarmerie disperse. le paysan pas content qu'on disperse ses bestiaux demande des comptes : Marie Valette a été assassinée…
Ni une, ni deux, le commissaire décide d'enquêter sur l'affaire. Avant d'être muté à l'épuration, il était aux affaires criminelles. Sa « baronne » attendra !

Critique :

Il y a des phrases dont le sens m'échappe. Sans doute des messages codés de la BBC : « le jeune sourit. Duroy lui rend un hochement de menton, ses morts sur les vertèbres. La zone est libérée, mais deux années de méfiance ne s'effacent pas aux dents blanches et à l'air chaud. » ; « D'un mouvement souple, il va chercher un mètre vers le sol. » ; « C'est un toutou, patate à l'eau. »

Des régionalismes sans « sous-titres » peuvent compliquer la lecture : « Judith est ensuquée mais réplique. » = « Judith est assommée ». D'après les dictionnaires consultés, cela viendrait de l'occitan. Personnellement, je ne maîtrise pas… Heureusement, je lis avec mon ordinateur à portée de main. « sous le cagnard » = « sous le soleil » (expression du sud-est de la France).

J'ai découvert, grâce à ce livre, les intentions de de Gaulle, de créer dans le Massif Central une zone de libération française (qui n'aura jamais lieu, les Américains refusant leur appui logistique puisqu'il s'agissait de parachuter des centaines de soldats français stationnés en Afrique du Nord). Dans ce but, à la fois stratégique et politique, rien n'a été fait, en dehors de quelques parachutages insuffisants pour fournir une arme à chaque résistant, pour soutenir les maquisards du Vercors qui se sont retrouvés complètement abandonnés à leur sort.
J'ignore quelles sont les sources de l'auteur lorsqu'il déclare que les maquisards ont été submergés en juillet 1944 par des Bataillons de l'Est (troupes composées essentiellement de prisonniers venus de l'URSS ralliés aux nazis). Dans les sources que j'ai trouvées, on y parle surtout de la 157. Reserve-Division de la Wehrmacht (troupes alpines et de montagne), de 4OO commandos parachutistes de la Luftwaffe, de deux cents Feldgendarmen ; il y aurait bien eu trois bataillons composés d'anciens prisonniers soviétiques, mais on est loin du gros des troupes et à cette époque-là, les miliciens français ne sont quasi plus présents au moment de l'assaut final du Vercors.

Cela étant dit, le sujet de ce livre n'est pas la bataille du Vercors même si elle a un impact énorme dans le récit policier, car, ne l'oublions pas, nous sommes face à un polar, historique, mais polar tout de même. Un commissaire se trouvant là pour une autre mission ne peut s'empêcher, en bon flic qu'il est, d'enquêter sur la mort d'une jeune institutrice. Il n'aime pas le coupable tout désigné, un Italien, ancien bagnard. Il sera aidé dans son enquête par une photographe américaine qui s'apprête à quitter la région. Pour les gens du maquis, c'est un étranger et il n'a rien à faire sur place. Ils veulent qu'il les laisse régler le problème à leur manière… Un peu Far West si vous voyez ce que je veux dire…

Ce roman, qui comprend 196 pages, m'a beaucoup intéressé et m'a pris une vingtaine d'heures de lecture car il a suscité ma curiosité pour ce qu'il s'est passé dans le Vercors. J'ai donc passé le plus clair de mon temps à chercher des informations complémentaires sur Internet et à en vérifier certaines. Les gens du coin devaient en avoir gros sur la patate et avoir le sentiment d'avoir été trahis par à peu près tout le monde puisqu'ils n'ont jamais reçu que des miettes de l'aide escomptée et que le terrain qu'ils avaient aménagé pour recevoir des renforts en hommes aérotransportés a servi aux planeurs allemands pour y déposer leurs parachutistes…

Bref, une histoire dans l'histoire à découvrir pour peu que les polars et la compréhension des événements de la Seconde Guerre mondiale vous intéressent.

Mention spéciale pour la superbe couverture !

Merci aux éditions 10/18 et à Babelio pour cet ouvrage très intéressant et passionnant.

Ah ! Encore une question : est-ce que la « baronne » fait référence au personnage de Mireille Provence (dite « l'espionne du Vercors »), maîtresse de l''officier de la Feldgendarmerie dirigeant la répression (connu localement sous le surnom Oberland) ?
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La sacrifiée du Vercors est un roman qui nous montre une société divisée à la fin de la guerre. Après avoir été divisée pendant la guerre, la fracture est toujours ouverte mais les camps ont changé.
Si ce n'est que je m'attendais à en savoir plus sur Marie Valette, la victime, cette soeur d'un résistant mort à dix-sept ans. Les familles étaient divisées ou servait-elle d'intermédiaire à Grenoble ( j'aurai espéré).
Le dix septembre 1944 est une journée comme il y en beaucoup eu dans de nombreux villages et villes. François Médéline à travers cette histoire nous offre une vision de ce que la guerre, le patriotisme, la collaboration et la délation ont crées. Un climat de haine, de vengeance, un besoin d'exorciser des années de peur et de souffrance. Cette volonté de trouver des coupables : des italiens, des femmes, même cet inspecteur car l'on peut se demander ce qu'il faisait pendant la guerre. La suspicion règne et les esprits sont vite échauffés. Mais après tant d'année de violence même les héros peuvent avoir des défauts.
J'ai aimé les extraits de poésie, François Médéline nous livre quelques belles réflexions sur cette époque. Par contre, je m'attendais à un roman plus basé sur l'histoire du Vercors et de ces hommes.L'épilogue m'a permis d'entrevoir à quel point certains s'en sont mieux sortis que d'autres.
Merci aux éditions 10 /18
#La sacrifiée du Vercors#NetGalleyFrance
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10 septembre 1944, Georges Duroy commissaire de police près le délégué général à l'épuration arrive dans un village du Vercors avec pour mission de récupérer une prisonnière détenue par les FFI (Les Forces françaises de l'intérieur, résultat de la fusion, au 1er février 1944, des principaux groupements militaires de la Résistance intérieure française qui s'étaient constitués dans la France occupée)
Mais dès son arrivée, il apprend que l'on vient de trouver le corps sans vie de Marie Valette, institutrice à Grenoble issue d'une famille de résistants du village,qui a été tout d'abord tondue et violée. Judith Ashton, une jeune photographe de guerre américaine, se trouve déjà avec son Leica sur la scène de crime.
L'auteur donne la parole tour à tour au commissaire Duroy puis à Judith la jeune photographe pour nous délivrer un récit linéaire assez captivant mais un peu dénué d'émotions. le style est direct, simple , sans fioriture. le roman rend bien compte des rivalités entre la police et les jeunes maquisards, les autochtones et les immigrés italiens de cette période trouble de la fin de la guerre. J'ai bien aimé la petite histoire au milieu de l'Histoire avec un grand H , la période bien décrite et la photo en première de couverture qui personnifie agréablement l'époque. Les personnages auraient mérité pour moi, d'être un peu plus approfondis et je suis un peu restée sur ma faim. Un bon livre tout de même.
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C'est un roman historique sur le meurtre d'une jeune femme : la sacrifiée du Vercors.
La guerre, l'épuration, la haine, la vengeance…
Un fait historique, une monstruosité de plus…
Un roman court, qui se lit rapidement…
Un très bon premier roman de François Médéline que je viens de découvrir… à suivre

Bonne lecture !

Lien : https://angelscath.blogspot...
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Une femme tondue et violée est retrouvée morte dans un taillis près du village de Saint Martin en Vercors. le Vercors, une régions qui vient de payer un lourd tribu humain lors de l'anéantissement du maquis par les miliciens français et les légions de l'Est au début de l'été.

Mais nous sommes déjà Septembre , les alliés ont libérés Grenoble, Valence et Lyon.
La peur a changé de camp, l'épuration sauvage s' étend et elle arrange parfois beaucoup de monde dans la vallée.

Marie Valette, la jeune femme assassinée était institutrice à Grenoble mais elle était promise à un gars du coin.
George Duroy, commissaire de police, près le délégué général à l'épuration et Judith Ashton, une jeune photographe de guerre mènent l'enquête.

Une chaude journée de Septembre, le Vercors, l'épuration.
Résistants, collabos, communistes et réfugiés italiens jouent le triste dernier acte d' une tragédie qui dura pas moins de cinq années.
Unité de temps, unité de lieu et unité d' action, les règles sont respectées.
François Médéline utilise L Histoire et sa propre histoire familiale pour écrire un polar sec et nerveux.
Du bien beau travail.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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10 septembre 1944. A lors que Georges Duroy, commissaire de police près le délégué général à l'épuration, est chargé de récupérer une prisonnière: Sarah Ehrlich, dite La Baronne, on retrouve le corps de Marie Valette, jeune institutrice, fille d'une famille de résistants. Elle a été assassinée dans la forêt du Vercors, violée et tondue.
Georges Duroy se retrouve sur la scène du crime en compagnie de Judith Ashton, une photographe de guerre américaine. Tous deux s'interrogent.. Qui a pu bien s'en prendre à elle de façon si violente, On ne tond que pour signifier la collaboration .. Alors une fille de résistants fiancée à un FFI.. Non, Improbable.
L'enquête commence..
Un livre passionnant, quelques pages pour me mettre dedans et ensuite, j'ai été embarqué jusqu'à la fin!
Un récit fictif qui touche une période trouble à la fin de la guerre où des héros ont eu le pouvoir (il y a eu notamment 20000 tondues sur la place publique et 10000 morts sans procès).
Ce court roman noir sur l'épuration, se déroule sur une seule journée et chaque titre de chapitre provient d'un poème écrit par un résistant.
Une belle lecture que je recommande!
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