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EAN : 9782917084755
229 pages
Attila (12/09/2013)
2.42/5   13 notes
Résumé :
Changer le monde.
Treize personnages, dont l’auteur, forment une conspiration pour réfléchir aux moyens de faire dérailler notre société éteinte. En treize chapitres, treize solutions vont être étudiées.
Hommage au tryptique de Balzac qui forme L’Histoire des Treize, Urbs débat de la modernité et de la ville, d’amitié, de disparition et de l’idée de vérité en littérature. L’auteur le définit comme un roman picaresque. Et de fait : attrait pour la sédit... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Lu dans le cadre de Masse Critique
S'il peut arriver de tomber sur des livres qui nous surprennent, nous déconcertent, voire nous tombent des mains, "Urbs" ne rentre pas tout à fait dans ces catégories. En effet, déconcertant, l'écriture de l'auteur l'est à plus d'un titre. Sa caractéristique principale demeure cette profusion explicative, ces phrases longues, très longues, souvent drôles, souvent en queue de poisson, où lorsque l'on atteint le point final, on ne sait plus du tout au juste de quoi l'auteur nous parlait de prime abord. Chez les politiques, c'est embêtant. Chez les écrivains, lorsque c'est mal tourné aussi, mais chez Raphaël Meltz, cela fait partie du charme du livre. Et c'est bien là le paradoxe de ce bouquin : alors même que l'écriture est originale, oscillant entre un style journalistique (de la Belle époque au style blogueur, tout y passe) et un style plus dense, c'est l'absence même d'histoire, de scénario, qui risque de rebuter les lecteurs. Ne cherchez pas là une grande épopée, qu'elle soit picaresque ou non. Que nenni. Rien de chez rien. On est là dans la méta-littérature, pas lénifiante ni nombriliste (alors même que la mise en scène de l'auteur au sein même de son bouquin- ainsi que du personnage "Chevalier blanc" représentant sa conscience - fait partie intégrante du récit). L'auteur semble s'amuser, on comprendra progressivement qu'il s'agit surtout, en réalité, d'un exutoire à son quotidien. "Urbs" vaut la peine d'être lu. Il faut se confronter à cette écriture ne serait-ce que pour savoir : en fin de compte, on aime ou on déteste ? Un peu de piquant qui change de la littérature française trop policée.
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Qu'en dire… une histoire de gauchos qui veulent faire pêter le système, chacun imaginant une méthode, beaucoup très naïve ou idiote et toute très pariso-parisienne, comme si la révolution (mondiale) ne se faisait qu'à Paris… A côté de ça, l'auteur a une manière d'écrire très accrocheuse, se mettant lui-même en scène y compris son acte même d'écrire sans pour autant tomber dans une sorte de phénoménologie pénible post-soixantehuitarde tout en l'étant un peu quand même. Par moment on a l'impression d'un recul par rapport à ce qu'il écrit, comme s'il voulait toucher du doigt une certaine bêtise gauchiste d'un autre côté on a par moment l'impression de tomber dans tous les panneaux de la mièvrerie gauchisante et toutes ses pleurnichouilleries... Je l'ai lu jusqu'au bout car cette ambivalence et le style de l'écriture pouvait permettre d'aboutir à quelque chose... mais je n'en suis pas sûr... Ou bien n'est-ce qu'un bouquin gaucho de plus qui ne s'assume pas et qui se réserve le droit de dire que non... le courage en quelque sorte. Il faudrait lire autre chose du même auteur, en avoir le courage !
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Ce n'est juste pas ma came. J'adore l'écriture de l'auteur, cette façon de se mettre en scène dans le roman, l'autodérision et les apartés à l'éditeur, mais à part ça je n'ai pas accroché à... un roman que je ne saurai pas décrire. J'ai donc décroché après force de bâillements et de retours à la ligne pour la relire et la relire et la relire et la rel... parce que je m'endormais ferme sur le texte. Mais pour le coup c'est vraiment une bonne écriture, les précédents écrits de l'auteurs paru dans le Tigre devraient me plaire.

C'est dur à ce niveau là de mettre une note... Je mets la moyenne parce que je ressens au-delà de mon ennui que l'auteur fait ici un véritable exercice de style, maîtrisé, assez bluffant, mais qui dans mon cas n'arrive pas à m'intéresser au propos du livre...
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Lu dans le cadre de masse critique
C'est un livre très dense,dont le propos politique entre autres, est intéressant, quoique pétri de références un peu trop scolaires/téléphonées ou bien à l'opposé qui frisent la discussion de bistrot ("je ne sais plus qui a dit..." merci pour Cavanna en l'occurrence...) Désacraliser le travail de l'écrivain en faisant entrer le lecteur dans la salle des machines était une bonne idée, mais les circonvolutions de l'auteur, les digressions, les interruptions stériles du Chevalier blanc finissent par donner le tournis... jusqu'à lasser. On dit beaucoup de mal de ceux qui s'écoutent parler, mais les écrivains qui se regardent écrire sont aussi très agaçants : je propose d'inventer le concept de huitième cercle du nombril de l'écrivain.
Un livre que je vais néanmoins garder pour y piocher de temps à autres une info intéressante (sans ironie) sur la synchronisation des feux de signalisation du RER B.
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Voilà un livre assez déstabilisant que j'ai trouvé assez ennuyeux au départ, que j'ai failli abandonner plusieurs fois et que j'ai finalement lu jusqu'au bout.
Treize personnes veulent faire sauter le système et chacun, selon son histoire et sa personnalité, trouvent une solution plus ou moins saugrenue.
Cette histoire n'est pas la plus intéressante. C'est plutôt le style qui est amusant. Et surtout j'ai appris énormément de choses, assez insolites, complètement inutiles mais pas inintéressantes pour autant.
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critiques presse (2)
Lhumanite
09 septembre 2013
L’essentiel est de réveiller la capitale de son long sommeil, et surtout d’écrire un très réussi « roman picaresque ».
Lire la critique sur le site : Lhumanite
Lhumanite
02 septembre 2013
Inspirée de l’Histoire des Treize, de Balzac, une fiction brillante, passant au crible comportements et représentations, afin de détruire le conformisme contemporain.
Lire la critique sur le site : Lhumanite

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VLEEL 276 Rencontre littéraire avec Raphaël Meltz, À travers les nuits, Franz Kafka, Buchet Chastel
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