Il s'agit là d'un essai sur les bibliothèques, en particulier privées, dans la littérature.
Ce livre très érudit s'adresse à mon avis plus à un public universitaire qu'aux citoyens lambdas.
Mais la conclusion suffit à se faire une idée.
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Voilà un essai qui ne s'adresse pas qu'à des érudits, même si son objet, la présence des bibliothèques dans la littérature, peut impressionner au premier abord. C'est une lecture qui touche plus, ou autant, l'imagination que l'analyse, et un voyage à travers la littérature européenne vers des livres que l'on n'aurait pas songé à lire. C'est donc une des grandes qualités de cet ouvrage, qu'il donne envie de lire d'autres livres encore.
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Quelle place les bibliothèques occupent-elles, quel rôle jouent-elles dans la fiction romanesque ? C’est à cette question que cet essai sensible et érudit s’attache, au risque d’idéaliser ce lieu.
Lire la critique sur le site : NonFiction
Lieux de rêves, de secrets, voire de sensualité, les bibliothèques privées ont nourri les récits des écrivains. Un beau voyage au coeur de l'imaginaire.
Lire la critique sur le site : Telerama
Rares sont les relations heureuses et apaisées entre l'amour et la bibliothèque. Comparées aux inventions de Poe; aux enchantements quand même inquiétants de Hoffmann, aux visions érotiques d'Anatole France, les veillées sous l'abat-jour risquent fort d'ennuyer le lecteur. Seuls les plus grands, comme Stifter, ont été en mesure d'enchanter le spectacle de l'ordre.
p. 243