07.21 Pongo a punto la cafetera para que los clientes no tengan que esperar a que se caliente el agua
07,40 Voy preparando botacas con idéntica finalidad pero a medio que les hago, me los zampo.
0756 Descubro una cucaracha sobre el mostrador. Intento aplastarla con una loncha de jamon de York, pero huye y se oculta en un intersticio, entre le mostrador y el gregadero. Desde allí me hace burla con las antenas. Ahora tù à ver. Cucal en dosis masivas.
08.05 No encuentro por ningunas parte las jarritas de cerveza. Bebo aplicando los labios al cano, Me sale espuma por todos los poros. Parezco un borreguito.
08.20 Entra el primer cliente. Quiera Dios que pida algo facil.
8 h 00 Je me matérialise à l’endroit dénommé carrefour Diagonale - Paseo de Gracia. Je suis écrasé par l’autobus n°17 Barceloneta - Vall d’Hebron. Je dois récupérer ma tête qui est allée rouler à la suite de la collision. Opération malaisée du fait de l’affluence des véhicules.
7 h 00 Je décide de partir à la recherche de Gurb. Avant de partir, je dissimule le vaisseau pour éviter toute découverte et inspection de celui-ci par la faune autochtone.
7h23 Gurb est invité par l'être à monter dans son moyen de locomotion. Il demande des instructions. Je lui donne l'ordre d'accepter la proposition. Objectif fondamental : ne pas attirer l'attention de la faune autochtone (réelle et potentielle).
7h30 : Sans nouvelles de Gurb.
8h00 : Sans nouvelles de Gurb.
9h00 : Sans nouvelles de Gurb.
12h30 : Sans nouvelles de Gurb.
20h30 : Sans nouvelles de Gurb.
L'employé qui se trouve au guichet sourit et m'informe que son administration dispose de diverses formes de comptes ( compte-dépôt, compte courant, compte-impôts, compte-ni-vu-ni-connu, compte autant-en-emporte-le-vent,..).
Je réponds que je désire ouvrir un compte avec vingt-cinq pesetas.
L'employé qui se trouve au guichet cesse de sourire, arrête de m'informer...
Apparemment, les êtres humains se divisent, entre autres catégories, en riches et en pauvres. C'est la division à laquelle ils accordent une grande importance, sans que l'on sache pourquoi. La différence fondamentale entre les riches et les pauvres paraît être la suivante : les riches, où qu'ils aillent, ne payent pas et peuvent acheter et consommer tout ce qui leur plaît. En revanche, les pauvres payent même pour suer.
Il n'y a pas sur toute la Terre de gens plus passionnés de travail que les Catalans. S'ils savaient faire quelque chose, ils seraient les maîtres du monde. (p.93)
Avec le coucher du soleil, les conditions atmosphériques s'amelioreraient considerablement si les humains n'avaient l'idée d'allumer les lampadaires. Il semble qu'ils en ont besoin pour rester dans la rue, car il semble aussi que les humains qui ont pourtant, pour la plupart, des physionomie ingrates et même franchement laides, ne peuvent vivre sans se voir les uns les autres. Pour tout arranger, les voitures ont également allumé leurs phares dans le but de mieux d'agresser entre elles.
Il y a quelque chose de détraqué dans les générateurs du vaisseau. Je vais dans la salle des machines pour essayer de localiser l'avarie. Je pousse des boutons et manoeuvre des leviers pour voir si je peux arranger les choses, ce qui serait un pur hasard car je n'entends rien à la mécanique.
3h41. Au bruit, un serveur accourt et m’ordonne de libérer immédiatement la table. Il m’informe que cette table a été réservée pour Stéphanie de Monaco, son fiancé et quelques amis. En réalité, ajoute-t-il, la réservation a été faite le 9 avril 1978 et personne ne s’est encore manifesté, mais, compte tenu de la personnalité des convives, la direction du local n’a pas estimé opportun de l’annuler. Une fois par semaine, continue le serveur, les nappes et les serviettes sont envoyées au blanchissage, les couverts sont astiqués, les fleurs changées, les fourmis exterminées et le pain (blanc, et de deux sortes : complet et de soja) remplacé par une nouvelle fournée. Dans un coin se tiennent une demi-douzaine de photographes couverts de toiles d’araignée.