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3,54

sur 205 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
De l'idée, des idées... Mais jamais le climat ne prend, les personnages n'ont pas la profondeur voulue... long, bien trop long, cela aurait fait une excellente nouvelle, 200 pages au maximum. Dommage.
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Karpathia

Vous ne connaissez pas les règles strictes qui régissent le duel au pistolet dans la Vienne de 1830.
Vous ignorez tout des Valaques, des Saxons, des Tziganes, qui peuplent les Carpates. Vous ne savez pas s'ils parlent roumain, serbe, hongrois, allemand ou même français. de quoi vivent-ils ? Sont-ils sédentaires ou nomades, serfs ou affranchis,
Quels rôles jouent le seigneur des lieux, le pape orthodoxe, le chef des contrebandiers.
Le comte Korvanyi, héros de ce roman, ne connait pas beaucoup mieux que vous les réponses à ces questions. Ce sont pourtant celles qu'il aura à affronter tout au long de son histoire.
Après s'être battu en duel pour défendre ce qu'il pense être l'honneur de celle à qui il a l'intention de déclarer sa flamme, l'avoir épousé, et quitté l'armée qui ne correspond pas à ses aspirations de femme de militaire, il quitte Vienne pour rejoindre le domaine de ses ancêtres, massacrés cinquante ans auparavant par leurs serfs, et dont les propriétés sont depuis restées aux bons ( ?) soins de leurs intendants.
Leur installation ne va pas sans troubler le statu quo qui s'était installé depuis un demi siècle et durant lequel les différentes entités subissaient leur sort avec plus ou moins de résignation fataliste ou de débrouillardise (Nous sommes à la frontière de la Hongrie, de la Roumanie, pas trop loin de la Russie ou de la Turquie ; la contrebande est une richesse nationale).
Comme le comte et la comtesse ont ramené de Vienne leurs meubles, leurs chevaux et leurs propres intendants, la hiérarchie domestique de Downton Abbey vous paraitra d'une simplicité biblique comparée à celle qui règne au château de Korvanyi.
Le comte veut faire comprendre à tous que la pauvreté paresseuse qui régnait depuis deux générations fait partie du passé et qu'il faut mettre en valeur les richesses potentielles de l'immense domaine restées jusqu'ici largement inexploitées.
Quant à la comtesse, qui ne rêve que de chevaux et de chasse, elle considère le domaine comme une occasion magnifique de satisfaire à ses deux passions. Elle rêve donc de remplacer l'invitation formelle aux hobereaux du voisinage par une immense partie de chasse.
Outre les voisins invités obligés, on fera appel aux quelques militaires disponibles pour se prémunir de tous les incidents.
La chasse au gibier se transforme progressivement en une chasse au loup puis en une chasse à l'homme. Tout cela va tourner rapidement au drame et donnera à chacun l'occasion de manifester son identité.
L'histoire, en soi, est passionnante. Elle suppose de la part de Maths Menegros des années de recherches dont il faut lui savoir gré.
J'ai malheureusement trouvé que le détachement avec lequel il nous fait assister à cette cascade d'évènements aurait mérité davantage d'émotions dans la narration. La mort d'un duelliste devient un incident, même pour sa famille, dans la mesure où les règles protocolaires du combat ont bien été respectées. La mort d'un duelliste n'affecte pas trop sa famille dans la mesure où le duel a respecté les règles, la disparition ou le massacre d'un enfant par un loup (ou un vampire ; en 1830 leur race est encore bien vivante en Transylvanie) est décrite avec la précision d'un entomologiste étudiant le fonctionnement d'une fourmilière..
Et aucun des personnages n'engendre la sympathie. le comte est dur et inflexible, sa femme est futile, le pope joue double jeu. Les seigneurs sont lâches ou vaniteux, les militaires abandonnés par une lointaine hiérarchie. On ne peut s'identifier à aucun, ce qui, pour moi au moins, diminue l'intérêt que l'on porte aux évènements. le prix Interallié, qui a récompensé ce livre, montre que je suis sans doute passé à côté de certaines de ses qualités. Dans le denier numéro du Figaro Magazine, Christophe Buisson souhaite que ce roman soit porté à l'écran. Je pense aussi qu'une transposition dans l'image de cette histoire qui pourrait être une épopée lui rendrait justice. Elle nous permettrait en outre d'admirer les paysages de ces contrées mal commues.
Je souhaite retrouver le lecteur devant un grand écran.

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L'auteur fait découvrir une région peu souvent citée dans les romans, plein de mystère et dont il nous retransmet la beauté des paysages. on part en voyage dans une région lointaine mais aussi dans une époque lointaine.


Les personnages sont captivants. Les cultures très très diversifiées, le monde des uns et des autres...

Toutefois les style est particulier, à part je dirais. On accroche ou on rame, moi j'ai ramé... alors un pavé pareil quand on rame, même si l'histoire est là, c'est long
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Cara von Amprecht pensait pouvoir fuir la bienséance imposée par la bonne société viennoise en acceptant la demande en mariage du jeune Alexander Korvanyi. Celui-ci lui a en effet promis d'abandonner sa place de capitaine dans l'armée pour retourner sur les terres sauvages que ses ancêtres ont désertées 50 ans plus tôt. Un territoire lointain synonyme de liberté pour Cara et de privilèges pour Alexander.

Karphatia est une fresque historique de grande envergure qui prend place dans une région de l'Europe tourmentée par les légendes ancestrales, les inégalités féodales et les revendications nationales. le retour d'un comte Korvanyi dans cette Transylvanie du XIXe siècle va raviver des peurs et des haines enfouies depuis bien trop longtemps.

En revendiquant ses droits sur la Korvanya, Alexander va provoquer, un peu malgré lui, de violentes contestations au sein de la population locale : l'équilibre est précaire entre Saxons, Magyars et Valaques et un rien peut mettre le feu aux poudres. de mystérieux événements vont ainsi parcourir la région et les réactions inexpérimentées du comte auront des conséquences désastreuses. Très vite, tout s'accélère et un ancien ennemi, invisible et insaisissable, refait surface.

Autant vous le dire tout de suite, les personnages de Mathias Menegoz n'ont rien de sympathiques. Les velléités tyranniques de Alexander et l'indifférence froide de Cara pour le sort des serfs de la Korvanya n'incite pas à la compassion et c'est peut-être bien comme ça. Toute l'ambiguïté de Karpathia est qu'on ne sait jamais de quel côté se mettre : les serfs valaques opprimés depuis des siècles ou le jeune couple d'aristocrates qui tente de renouer avec ses racines ? En réalité, celle qu'il faut véritablement considérer comme l'héroïne de Karapathia, c'est la Korvanya elle-même. Sombre, violente et énigmatique, cette contrée vous donnera probablement des envies de voyages et d'aventures.

A réserver, toute fois, aux vrais amateurs de romans historiques. le rythme est un peu lent mais cela permet de bien ancrer les personnages et le territoire.
Lien : https://ladesordonnee.wordpr..
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Au vu de toutes les critiques élogieuses que j'avais lut sur ce livre c'est avec beaucoup d'enthousiasme et d'attente que je me suis plongée dedans.
Au final j'ai eu beaucoup de peine a venir a bout de ses 700 longues pages. Je pensais voyager, et être émue, malheureusement je me suis ennuyée, particulièrement dans cette chasse à l'homme interminable que j'ai finalement fini par survoler, et abandonner. Je n'ai pas non plus réussi a m'attacher aux personnages tous aussi antipathiques les uns que les autres. Si seulement un seul m'avait été sympathique je me serai surement plus facilement accrochée à l'histoire.
Je ne suis pas a même, à mon niveau de juger de la qualité de ce roman, beaucoup l'on aimé et il a reçut un prix, ce que je peu dire c'est qu'il ne m'a pas plu.
Lien : http://ceci-cela-les-livres...
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Petit manuel en absurdie pour expliquer comment une guerre arrive. des gens sans charisme, qui ne savent pas quoi faire de leur avenir et se raccrochent à leur titre,
leur village et aux comptes de vieilles femmes de plus de 50 ans pour déclencher l'horreur histoire d'avoir quelque chose à vivre.
Côté forme, la lenteur et la logorrhée pour décrire un espace temps assez réduit rend cette aventure livresque pénible.
Les quelques bons mots ne suffisent pas à tenir la motivation nécessaire au plaisir.
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ça s'étire en longueur et c'est d'un profond ennui, en dépit de l'intérêt du sujet traité. Lu un quart du livre et je ne persévèrerai pas.
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