AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,54

sur 205 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Mathias Menegoz a disparu depuis son premier roman. Pourtant, à l'époque il promettait une uchronie sur la guerre d'Algérie, mais bon, vu qu'il avait commencé Karpathia en 1996 pour le livrer 20 ans après (environ), son prochain n'est peut-être pas pour demain.

Bon, voilà un livre qui a surpris il y a quelques années pendant la rentrée littéraire, et la plus grande surprise fut sans doute de le voir paraître chez POL. Pas vraiment le genre de prédilection de la maison.

Pour ma part, Karpathia est le genre de romans nécessaires de nos jours. Ca manque d'aventure, de grands espaces, de lyrisme et d'épique dans la littérature d'aujourd'hui qui tend à se rabougriner sur les états d'âmes et déboires psychologiques. le livre est forcément intéressant pour cela, et on ne pourra nier un vrai effort de l'auteur pour faire de son roman une oeuvre ambitieuse, à bien des égards intéressantes pour son contexte (d'autant plus intéressant qu'il a rarement été utilisé) et pour ses personnages (des références aux grands romans d'aventure du XIXe siècle).

La lecture de Karpathia a du sens, et c'est déjà un très bon point. Néanmoins, si je devais émettre un reproche sur un point qui m'a gêné, c'est sur l'écriture. Menegoz a une écriture assez lourde, maladroite parfois, qui manque de fluidité. Par ailleurs, le caractère démonstratif de l'auteur (on sent le très gros travail de documentation que le romancier recrache malheureusement sans grande subtilité par moment) n'est pas du meilleur aloi dans un roman qui a été abusivement comparé aux écrits d'Alexandre Dumas (dont la plume était bien plus verveuse que celle de Menegoz).

L'histoire pâtit parfois de cette surenchère didactique, premier piège du romancier historique, à fortiori lorsqu'à l'image de Menegoz, il vient du milieu universitaire et est habitué à l'exposition, à la démonstration plus qu'à la narration romanesque.

Parfois ça passe, là, du fait de l'écriture plutôt tortueuse de l'auteur (et souvent parce qu'il cherche à "vieillir" artificiellement son style par des tournures bancales), c'est quand même lourd.

Dommage, car Karpathia offre vraiment ce qu'il faut de grands moments dignes d'une belle fresque épique et héroïque (et romanesque aussi). Premier roman prometteur, son prix littéraire visait sans doute à encourager l'auteur à persévérer en mieux, espérons que ce soit le cas un jour.

Commenter  J’apprécie          241
1834. le comte Alexander Korvanyi et la comtesse Cara qu'il a récemment épousée, quittent Vienne pour le château familial de Transylvanie, demeuré inhabité depuis des décennies. Leur objectif : reprendre les rênes et vivre en seigneurs sur la terre ancestrale du comte, la Korvanya. La Transylvanie est alors une contrée sauvage, arriérée, où la féodalité était encore toute puissante. Les habitants étaient partagés entre des communautés d'origine hongroise, saxonne, et valaques (aujourd'hui les Roumains), sans compter les Tziganes itinérants (aujourd'hui les Roms).
A peine installés voilà qu'un cycle de violence se déroule, disparitions d'enfants, viol, et enfle en une spirale incontrôlable jusqu'à mettre en péril le pouvoir des Korvanyi.
Le thème est sur le fond intéressant : les rapports de pouvoir entre un seigneur et ses paysans, des "serfs" (en1834 !), dans un pays profondément arriéré. le livre est aussi une réflexion sur la nature de la noblesse, son rôle, et finalement sa pertinence dans un monde en train de changer.
Le récit linéaire de facture classique devient parfois lourd et indigeste dans le second tiers du livre mais heureusement s'envole dans le dernier tiers.
Commenter  J’apprécie          150
Lire ce livre c'est en premier lieu le plaisir de découvrir un grand roman français dans lequel l'auteur ne parle pas de lui......

les 697 pages se dévorent en quelques jours.


Alexander et Cara, jeunes mariés, traversent l'Europe Centrale (Vienne pour la Transylvanie) pour rejoindre le domaine de la famille Korvanyi. Dés leurs arrivée, l'attitude hautaine et méprisante d'Alexander l'éloigne de ceux qui sont à son service ainsi que des habitants. (magyars, Saxons et Valaques). Les conséquences de la Jagdfest organisée pour rencontrer les personnalités et nobles des environs, seront terribles pour tous.


A la lecture d'un livre j'ai pour les personnage principaux des sentiments assez clairs. je m'attache toujours à au moins l'un des personnages, et tout au long de la lecture du livre je me sens proche, je vie sa vie, ses aventures, son histoire et selon les événements je me réjouis ou je m'angoisse.


C'est pourquoi ce qui m'a interpellée au cours de cette lecture c'est de n'éprouver pour les principaux protagonistes ni sympathie, ni empathie. En effet, si le couple formé par Alexander et Cara apparaît dans les premières pages comme, selon le langage actuel, "assez glamour", leur attitude hautaine, méprisante et arrogante vis à vis de leur personnel, leurs serfs les valaques, le "petit peuple" des magyars et saxons ainsi que des Tziganes dès leur arrivée dans la propriété de la famille d'Alexandre Korvanyi non seulement surprend mais révolte : nous ne sommes plus à la période féodale mais au 19eme siècle(même si tout était loin d'être parfait au 19e siècle) ! Sentiments identiques pour les "forestiers" dont le côté résistant à "l'occupant "ne les rend pas particulièrement préoccupés par le quotidien de leurs frères Valaques, communauté à laquelle ils appartiennent.



Livre passionnant et déroutant , mais à lire
Commenter  J’apprécie          90
J'aurais dû m'attacher à cette histoire : mes racines maternelles se trouvent en Transylvanie, quelques 150 km au sud-ouest de l'endroit où Menegoz a situé l'action de son roman.
Un des points positifs est l'exotisme : 1833 aux pieds des Carpates, dans une contrée inhospitalière ; les paysans, soumis au servage, sont bergers ou agriculteurs. Une belle scène du roman m'est resté en mémoire : le jeune comte Korvany arrivant de Vienne découvre son héritage, délaissé depuis deux générations. Il explore ses terres et son château délabré et en prend possession. Son grand-père y a été tué cinquante ans plus tôt, lors de la terrible révolte des serfs. le souvenir de ce soulèvement paysan plane sur le conflit.

Cependant j'ai aimé seulement la première partie. Je n'ai pas goûté la bataille que se livrent le comte et les contrebandiers valaques. A mes yeux la mise en scène de cette guérilla sur 300 pages est trop longue et manque de panache. Les combattants restent pour moi des figurants et leurs motivations – conflits ethniques et lutte de classe – se noient dans les détails.
Un extrait sur la mosaïque ethnique de cette lointaine contrée :
«les nobles magyars, les bourgeois saxons, les paysans-soldats szeklers [et les paysans valaques et souabes]». P 342

Sous le lien ci-dessous vous pouvez identifier la localisation de cette fictive Korvanya, le fief du comte.
La ville de Reghin (Szászrégen) et le massif montagneux Calimani (Kalman).
https://ro.wikipedia.org/wiki/Reghin
https://ro.wikipedia.org/wiki/Mun%C8%9Bii_C%C4%83limani

Extraits :
[Depuis la crête, le comte Korvany et son épouse] „pouvaient voir les vallées du lac, les collines environnantes et, au delà, toute l'étendue de la moitié nord du domaine, la partie la plus sauvage et montueuse. Ce n'était pas un paysage de pic grandioses. le regard montait jusqu'aux crêtes des Kalmangebirge, par une succession de collines et contreforts étagés. L'espace visible, sous le ciel vidé par le vent, était à la fois immense et comblé par le relief. [ ] Alexander se fit servir un second verre de vin, l'éleva solennellement en direction du château et le versa en libation sur le sol. [ ] Presque tout ce qu'il voyait lui appartenait, il en était le maître sous le soleil et il prenait symboliquement son bien en main.” P174
„Ils passèrent à proximité du principal village de serfs valaques sans y pénétrer. C'était un amas désordonné et pourtant compact de maisons et de granges basses, comme enfoncés dans le sol par le poids de la misère. Les toitures de chaume noirci par le temps descendaient si bas qu'elles dissimulaient presque la totalité des murs de pisé ou de bois. [ ] Tout l'élan des serfs roumains vers le haut, vers le ciel, ou la lumière, semblait s'être concentré dans le clocher de bois de l'église orthodoxe. Il était élancé, très aigu et dentelé tout au long de ses arrêts, comme un harpon.”p168
Commenter  J’apprécie          80
Un style agréable, un univers foisonnant, une intrigue vive et une plongée au coeur de l'Europe centrale mystérieuse, inquiétante et envoutante.
Commenter  J’apprécie          70
Voici un roman étonnant, romanesque, riche de personnages et de mystères.
Le comte Alexander Korvanyi épouse la jolie Cara, héritière d'une riche famille Autrichienne et l'emmène dans ses terres en Transylvanie. Ces terres sauvages plaisent à la jeune comtesse, mais tout ne va pas tourner comme on pourrait l'imaginer.
Un magnifique premier roman !
Commenter  J’apprécie          60
Petit résumé historico-géo-politico .....
1830 le comte Alexander Korvanyi est capitaine dans l'armée Austro-hongroise, il est aussi le propriétaire d'un vaste domaine loin de Vienne et de ses ors, au fin fond de la Transylvanie. En jeune homme bien né il fait sa cour à une jeune baronne au caractère bien trempé : Cara von Amprecht et même, même, se bat en duel pour ses beaux yeux.
Le jeune couple part vers la haute vallée du Maros (Maramures aujourd'hui) et de la Korvanya vers ces Carpathes mystérieuses et arrive dans un château plongé dans les brumes et le froid.
Un château habitable mais sans grand confort et aussi une partie mystérieuse : le château noir, laissée sans aucun soins par l'intendant du domaine.
Il faut dire que dans toute la Korvanya ce château est un symbole car cinquante ans plus tôt la révolte des cerfs Valaques s'est terminée par un incendie et la mort du seigneur du moment.
Que fait un jeune comte quand il prend possession de ses domaines ? et bien après s'être rendu compte que le tout est très mal géré il va vouloir jouer son rôle de petit seigneur local et augmenter la production agricole, rénover les méthodes de cultures, bref moderniser.
Cara et Alexandre mesurent assez vite que rien ne sera simple, l'intendant est détesté, l'atmosphère lourde de peur, de suspicion, de haine entre les paysans et le château, et surtout entre les différents groupes ethniques : Magyars, Saxons, Valaques et Tziganes. Les uns sont libres, les autres sont serfs !
Le jeune comte va faire erreur sur erreur, ignorant les signaux d'alarme, les superstitions, la misère et l'hostilité ambiante.
Sa dernière initiative sera de réveiller la tradition de la « jagdfest » une chasse festive qui se termine en général en orgie.
Lorsque des enfants disparaissent la révolte ancienne semble bien de retour.
Un roman qui a tout pour séduire parfaitement documenté, un roman à la Dumas.
Oui mais ....le récit touffu est coupé de façon incessante par des explications, des renseignements techniques, bref on s'impatiente en diable.
La première partie du roman promet beaucoup, puis l'on se lasse, Mathias Menegoz nous explique les choses au lieu de les dévoiler à travers les personnages et les péripéties.
Ce roman est trop explicatif, trop didactique, trop pédagogique ce qui gâche le plaisir de la lecture.
Mathias Menegoz a du talent, je le lirai à nouveau s'il lâche la bride à son imagination sans volonté de nous instruire mais seulement de nous faire caracoler derrière ses héros il sera un auteur selon mon coeur.


Lien : http://asautsetagambades.hau..
Commenter  J’apprécie          50
Il y a un peu des trois mousquetaires, du capitaine Fracasse et du comte de Monte Cristo dans cette fresque historique au beau milieu des Carpates. J'ai bien aimé ce roman évasion pour le style, le souffle, le foisonnement de détails qui donnent l'impression d'être plongé dans l'histoire. On se dit que l'auteur doit être intensément cultivé et a dû travailler d'arrache pied pour rendre l'ambiance si particulière de ces lieux au XIX eme siècle. Cela change des tas de romans qui ont pour unique préoccupation le petit moi de l'auteur.
Un très bon livre d'été.
Commenter  J’apprécie          40
Je suis déçu. Pour un premier roman c'est certes un bel exploit de livrer une somme de 700 pages et d'obtenir le Prix Interallié. Avec en plus un sujet original qui nous change des histoires franco-françaises.
Hélas, trois fois hélas....
Mon avis s'est définitivement affirmé à la moitié du roman , lorsque l'auteur a fait intervenir dans le développement de la narration les "forestiers". D'abord, rien que l'intitulé "forestiers", m'a semblé peu approprié à cette troupe de rebelles valaques que l' histoire de ces contrées aurait certainement reconnu comme "Haïdouks" , des paysans en rupture de ban, mi-bandits de grand chemin, mi-partisans de l'unité roumaine, dont Panaït Istrati et Virgil Gheorghiu ont fait des héros de leurs romans. Bien loin de l'image qu'en donnent les écrivains roumains, Mathias Menegoz, présente les "Haïdouks", les "forestiers" donc, comme un ramassis de bandits sans foi ni loi, commandés par un illuminé se prénommant Vlad (ah ah la belle référence à Vlad l'Empaleur...! ) , dont la seule occupation est la contrebande , et in fine, le massacre de tous leurs opposants. Dans ceux-ci les Hongrois et les Saxons de Transylvanie occupent bien sûr une place de choix puisqu'ils représentent l'oppression que subissent les Valaques.
Je l'écrit tout net : j'ai trouvé cette intrusion des "forestiers" , avec tous ses développements qui plomberont le livre jusqu'à la fin, absolument pas crédible. D'autant que le style de l'auteur qui enchaîne redondance sur redondance...fait de l'approche finale de la 699e et dernière page, un véritable petit chemin de croix littéraire.

C'était pourtant avec gourmandise que j'avais emprunté ce roman à ma médiathèque. Pour des raisons personnelles et familiales j'ai une empathie instinctive avec l'Europe dite " de l'est" , et plus particulièrement encore avec la Roumanie ; pays que je connais assez bien et que j'ai sillonné en tous sens à l'époque du Génie des Carpathes et du Danube de la Pensée :-).
Avec un tel titre , "Karpathia" , le livre de Mathias Menegoz ne pouvait que parler à mon coeur. D'autant que la quatrième de couverture était plutôt alléchante : cette histoire d'un comte hongrois qui va recouvrer les terres de ses ancêtres au fin fond de la Transylvanie était gage de romanesque épique sur fond historique compliqué et passionnel.
Effectivement , jusqu'à la presque moitié du roman, l'aventure est là. L'auteur procède par succession de moments forts : le duel, la rencontre avec Cara sa future femme, le voyage interminable pour rejoindre la Korvanya , l'arrivée au château, la découverte du pays....Tout cela narré d'une écriture sobre et neutre qui ne force jamais sur les figures de style.
Lorsque , successivement, deux jeunes enfants disparaissent mystérieusement, le lecteur peut raisonnablement se dire qu'on entre enfin dans le vif de l'histoire , d'autant que, précédemment, l'auteur nous a montré le Comte Alexander Korvanyi découvrant dans la crypte de la chapelle du château, les sépultures profanées de ses ancêtres. Dans nos petits cerveaux d'amoureux de la littérature les synapses des neurones ont vite fait de tilter : la Transylvanie -Dracula-vampires-gousse d'ail-pieu.. La nuit des morts-vivants-Le château des Carpathes-Vlad Tepes " l'empaleur" accusé d'avoir fait empalé vingt mille turcs (ce qui est faux...). Et pour qu'on ne s'effraie pas idiot , Mathias Menegoz nous a bien chapitré sur les particularités politiques et sociales du pays. Dans la Korvanya les serfs sont valaques (roumains) et orthodoxes , les bourgeois des villes sont saxons , protestants et parlent allemand, mais les possesseurs du pouvoir , eux, sont hongrois. Et tiennent à ce qu'on le sache ; ce qui perdra Alexander Korvanyi à trop le vouloir.

Avec de tels éléments à sa disposition je m'attendais à ce que l'auteur traverse le miroir et nous emmène dans une Transylvanie fantasmée. Il y avait matière à un roman sombre , angoissant, jouant sur le non-dit, sur l'équivoque,sur le mystère ... Au lieu de ça on reste au ras des pâquerettes : les enfants disparus ? l'un c'est un vulgaire loup qui l'a boulotté, l'autre gamin était tzigane , alors vous pensez bien comme on s'en soucie...Les sépultures saccagées ? bof , c'est la faute aux serfs valaques révoltés en 1784.
Le soufflé commence à se dégonfler à ce moment là ; précisément quand l'auteur fait intervenir les "forestiers" .
D'une histoire encore sauvable il ne reste qu'un livre très bavard ( trop d'explications tue l'explication...) , un livre dont les personnages n'attirent aucune sympathie. Un livre sans mystère (s) , qui se réduit finalement à une chasse (la fameuse "Jagdfest") dégénérant en une chasse à l'homme ; Les Chasses du Comte Zaroff en Transylvanie et en grand équipage....




Commenter  J’apprécie          40
Premier livre terminé de l'année 2015 et encore un roman de la rentré littéraire 2014!

J'ai entendu parler de ce roman dès sa sortie par une libraire passionnée et elle m'avait donné envie de le lire. Mais entre tous les autres livres de cette rentrée et en voyant la taille du roman, je l'avais noté dans un coin de ma tête. Je l'ai récupéré sur ma liseuse et mis de côté. Il m'a encore plus intriguée quand j'ai vu que les médias ont commencé à en parler plusieurs semaines après la rentrée littéraire et que le roman avait reçu le Prix Interallié 2014.

Durant ces vacances de noël, je n'ai pris que ma liseuse avec moi et j'ai décidé de le commencer. le nombre de pages m'a un peu refroidie aux premiers abords (un bon pavé de 700 pages, vive la liseuse toute légère!), mais assez rapidement, je n'y ai plus pensé, tellement j'avançais rapidement dans ma lecture!

Le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est un roman prenant! On a envie de savoir la suite, il y a très peu de temps mort. Peut-être est-il tout de même un peu trop long, mais je suis fais vraiment ma difficile là…
On peut dire que ce roman est un roman d'aventure et historique (il a fait un travail historique assez incroyable je trouve, j'ai appris énormément de choses sur la Transylvanie et ses coutumes!). Quand on sait qu'il s'agit d'un premier roman, on est curieux de voir la suite!

Il est assez difficile de s'attacher à nos deux héros : ils sont si orgueilleux, si persuadés de leur propre supériorité qu'on ne peut pas les aimer. Ce sont deux vrais nobles, sans aucun scrupule, sans aucune conscience par rapport à ceux qu'ils considèrent leurs « esclaves ». Difficile de les aimer!
Je suis persuadée qu'à la Révolution Française, ils auraient gravis les marches de la guillotine plus furieux par ce « manquement aux règles » qu'effrayés par la mort qui vient!

Comme je l'ai dit, c'est un roman d'aventure. L'histoire est plus intéressante que la psychologie des personnages je trouve. Mathias Menegoz montre à merveille la complexité de cette époque fragile, entre le moderne et le traditionnel, à jongler avec trois différentes cultures et trois manières différentes de voir les choses. C'était vraiment très inintéressant ça!

[Attention, je dévoile une partie de l'intrigue et la fin]



——————————————–

Un roman assez particulier, un roman d'aventure, que j'ai apprécié, malgré quelques longueurs. Je suis contente de voir qu'on commence à en parler de plus en plus dans les médias. Je le conseille en tout cas, c'est vraiment une lecture agréable et prenante!
Lien : https://writeifyouplease.wor..
Commenter  J’apprécie          40



Lecteurs (432) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3164 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}