JC Menu se place sur les traces de George Herriman, de Franquin, de F’Murrr, de Fred, de Mandryka. Il le fait sans copier, sans singer, et sans prétention. Chacun a son style, chacun nourrit son propre imaginaire. Mais il y a une communauté d’esprit, notamment dans cet art du pas de côté, de l’absurde légèrement grinçant, de l’envie d’entretenir une forme de naïveté regrettée. Et une même façon d’élaborer un monde qui paraît totalement indépendant, animé de son propre souffle, presque au corps défendant de l’auteur, comme une projection non maîtrisée de son intériorité, intelligible par tous et néanmoins irréductiblement mystérieuse.
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Couacs au Mont-Vérité présente une plongée légèrement différente dans l’univers méta de Menu. Son créateur édulcore à peine son style clivant, tant eu égard à son graphisme surchargé que de la tournure nonsensique de son récit. Vous êtes prévenus !
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Les 6, 7 et 8 décembre 2019 se tenait la 9e édition du SoBD, le salon de la bande dessinée au coeur de Paris. L'occasion pour Renaud Chavanne, l'organisateur, de faire un point sur les points saillant de la manifestation : ses invités d'honneur (Dominique Goblet et Jean-Christophe Menu), le pays invité (la Pologne, avec le témoignage d'Artur Wabik), les deux publications réalisées à l'occasion du salon, le tropisme du SoBD concernant les études et les discours sur la BD (témoigne de Manuel Hirtz), et l'initiative de rémunération des auteurs en dédicace.