Krollebitches

Krollebitches. En voila un livre intriguant, un roman écrit par un auteur de BD.

C'est avec une grande curiosité que je découvre cette oeuvre. Et première observation, le livre est beau. La couverture est très belle (heureusement, venant d'un auteur de BD), très agréable au toucher, et il y a des rabats (j'en suis fan). Puis lorsque l'on ouvre le livre, on découvre qu'en plus du texte, on a droit a une multitude de petit dessin, ce qui rend la lecture très agréable pour les amateurs de dessins.

Pour le texte en lui même, on a le droit a une biographie de jcmenu, en particulier sur son enfance et son adolescence. On y découvre ce qui a fait naître et entretenir sa passion pour la bande dessiner, aussi bien pour la création que la collection de celle ci. Et cela a travers des anecdotes et des faits marquant de sa jeunesse.

Le style d'écriture est très simple et efficace. Pas de longueur, de fioriture, seulement de la sincérité. Jcmenu écrit comme il parlerait a un ami. Cela rend la lecture facile et plutôt agréable. le seul reproche que l'on peut lui faire, c'est que le récit est très décousu, on s'y perd parfois. Les nombreuses références n'aident pas non plus a la compréhension. Mais ça donne un certains charme au livre. On peut sentir toute la passion que l'auteur éprouve pour la bande dessiner, et c'est toujours un plaisir d'entendre parler (ou plutôt de lire dans ce cas) quelqu'un de nous parler de leur passion avec des étincelles dans leurs yeux.

Ce n'est pas un livre que je porterais dans mon coeur toute ma vie, mais c'est tout de même une lecture très agréable avec lequel on passe un bon moment. Par contre je le recommande vivement a tout féru de BD, vous y trouverez votre bonheur.

Je remercie Babelio et l'édition Les Impressions Nouvelles pour m'avoir fait découvrir ce livre.

Merci à Babelio pour cet envoi "Masse critique". Les krollebitches, ai-je découvert sur la 4ème de couverture, sont l'ensemble des signes graphiques propres au langage de la BD : traits de vitesse, d'étonnement, gouttes de sueur... L'utilisation de ce mot issu du dialecte bruxellois et du néerlandais a été lancée par le génial Franquin, auquel l'auteur rend un vibrant hommage. A lui mais pas seulement, car Jean-Christophe Menu retrace dans cet ouvrage sa découverte de la bande dessinée et d'une partie de ces grands auteurs, point de départ de sa passion pour cet art. Il est lui-même auteur et éditeur de BD et raconte ici comment ces deux activités prennent racine dans son enfance et son adolescence. Il est notamment le créateur de Lapot, personnage dont il décrit notamment la naissance. C'est également un collectionneur passionné et on a parfois de visiter avec lui sa bibliothèque à travers ce livre parfois un peu décousu. Celui-ci, ponctué de petits dessins en noir et blanc, s'adresse à l'évidence en priorité au lecteur féru de 9ème art, bibliophile voire collectionneur lui-même. le portrait de l'enfant et de l'adolescent passionné, souvent malmené par ses camarades et trouvant sa force dans son coup de crayon est attachant, comme le sont les hommages rendus à des auteurs comme Gotlib, Hergé... L'aspect très détaillé des références bibliographiques m'a parfois rendu la lecture un peu laborieuse mais, encore une fois, un collectionneur acharné s'y retrouvera sans doute davantage.

Merci à Babelio pour ce Masse-critique ! Une jolie découverte de Jean-Christophe Menu et de son monde rempli de phylactères en tout genre, de l'enfance à l'émergence de sa passion pour la BD.

Dès le début, j'ai regretté l'absence d'une préface ou d'une introduction. Car même si je suis un fan de bandes dessinées, son pan indépendant m'est plutôt inconnu. Une remise en contexte n'aurait pas été de trop...

Pourtant, au fur et à mesure du livre, on s'attache au petit JC et évoluons dans sa vie, rythmée par les magazines tels que Spirou, Mickey,... jusqu'à l'Echo des Savanes ou Métal Hurlant. Quelle collection il doit avoir ! En entrant dans ses mémoires, j'ai aussi eu envie de ressortir mes Spirou et autres BD de mon enfance.

Un livre pour un public connaisseur car, comme le titre du livre l'indique, il s'agit bien de souvenirs même pas en bande dessinée : à nous de faire le travail si on souhaite visualiser ce dont il parle. Cela dit : mon carnet de lectures comporte à présent des auteurs de BD à découvrir :).

Encore merci Babelio et les Impressions Nouvelles.