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Critique de Gwen21


Etant donné le nombre de fois où Betty, l'anti-héroïne, se mordille la lèvre inférieure, étant donné son addiction suivie de perte de contrôle émotionnel à la vue d'un torse musclé, étant donné son attraction pour le genre mâle dominant, enfin étant données les fréquentes références au roman "Cinquante nuances de Grey" dans le récit, je pense que Louisa Méonis s'est inspirée de... "Cinquante nuances de Grey" pour coller à un genre qui est en total décalage avec mes lectures habituelles mais qui est sans doute vendeur.

Ca, pour sortir de ma zone de confort, je suis sortie de ma zone de confort. Et pourtant, j'aime à l'occasion les récits légers et je n'ai rien contre un brin de romance dans une narration mais cette histoire de jeune femme de vingt ans morte de s'être noyée dans la cuvette de ses WC et commençant une formation d'ange protecteur au Paradis, le tout sous la férule de la Mort elle-même, incarnée par un beau gosse aux abdos d'acier et aux "yeux cobalt" (et pour qu'on n'oublie pas ce détail fondamental, l'auteure nous le rappelle à peu près toutes les deux lignes, ce qui personnellement a très vite coulé son style dans mon estime). Au final, Betty, cette jeune vierge complexée par ses kilos superflus et obsédée par la taille de son fessier, ne m'est apparue ni sympathique ni attachante. Pleurant 90% du temps, elle m'a même rapidement tapé sur les nerfs.

Je ne vois pas grand chose à sauver de cette lecture si ce n'est quelques traits d'humour, toujours les bienvenus. Définitivement pas pour moi mais tant mieux si ce genre est récréatif pour d'autres.


Challenge MULTI-DEFIS 2021
Challenge PLUMES FEMININES 2021
Challenge COEUR d'ARTICHAUT 2021
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