Citations sur Lola, tome 2 : Petite, grosse et excitée (11)
Je suis passée d'un vulgaire steak surgelé premier prix (comprenez Voldemort) à du boeuf de Kobé (le dieu du stade sur lequel je suis en train de fantasmer grave!!).
– Lola ?
– Oui, c’est bien moi. Mon Dieu, ça va ? dis-je en me levant et en me rapprochant au maximum.
– Pas terrible, dit-elle tout en secouant sa tignasse noire. Pourquoi tu portes mon pull… et mes UGG ?! Tu sais pourtant que tu n’as pas le droit d’y toucher ! crie-t-elle.
– Tu te rends bien compte que nous sommes enfermées dans un sous-sol pourri, attachées au mur, et que tu t’inquiètes pour tes boots et ton pull ?
– Tu sais très bien que tu n’as pas le droit de toucher à mes vêtements !
- Lola, il faut qu'on parle.
- Maintenant-là-tou-de-suite ? l'imploré-je, au bord du désespoir. Je n'ai pas envie de discuter, moi ! Je veux du sexe ! Voilà ce que je veux !
Sexy-Fossette est là, torse nu, transpirant, il ne porte qu'un short... Je me mords la lèvre. Je suis hypnotisée par une goutte de sueur qui perle sur son torse et se dirige tout droit vers l'élastique de son short. Comme c'est mignon tout plein ça, me dis-je tout en la suivant avec le bout de mon index.
- Lola ? me dit-il d'une voix toute douce.
Hier soir, quand je suis rentrée, j’étais furieuse, exaspérée dans un état lamentable, en somme. Je ne voyais plus qu’une solution à mes problèmes : dévorer tout ce qui traînait. Il est évident que je ne fais pas référence aux carottes, ni aux poireaux, ni à un fruit quelconque, mais à de la nourriture incroyablement grasse et super sucrée. Je voulais de l’intensément consistant, du réconfortant… Si j’avais pu plonger dans une piscine de crème glacée, je l’aurais fait !
j’essuie des traînées marron, grises, voire d’autres couleurs indéfinissables, sur mon visage. Mon mascara a coulé, mes cheveux sont tout emmêlés.Bordel, j'ai des faux airs de ratons laveurs !
Je ne sais pas si son chat sumo va survivre. Le vétérinaire a été clair : compte tenu de sa surcharge pondérale, ce n’est même pas dit qu’il puisse supporter l’anesthésie.Ce chat est énorme ! Un record à lui tout seul, je n’ai jamais vu une bête pareille. Quand il est sorti de sous le buffet, je n’en ai pas cru mes yeux. Comment a-t-il pu se faufiler dessous, et surtout, comment peut-il être aussi gros ?
Ce n’est pas possible d’être aussi sexy à… 4 heures.
En ce qui me concerne, je ressemble à une clocharde, entre mon jogging et mon tee-shirt trois fois trop grand. Sans compter mes cheveux : un mélange entre Jackson Five et « Oups, j’ai mis mes doigts dans la prise ».
– J’ai besoin d’aller à la salle de bains.
– Tu iras après. D’abord, tu vas te reposer.
– Non, je dois vraiment me rendre à la salle de bains.
– Lola, je me fiche que tu sois coiffée ou maquillée ou je ne sais quel truc de fille.
Je gigote jusqu’à essayer de retomber sur mes pieds.
– Arrête, tu vas tomber, Lola
– Tu vas me lâcher, espèce d’homme des cavernes ? Sérieux ? Maquillée, coiffée ? Quel macho ! Je veux faire pipi ! Voilà, je l’ai dit ! Je ne voulais pas te le dire, mais puisque tu insistes !
tant qu’on n’essaie pas, on n’en sait rien !